Chapitre 12: Trouver un terrain d'entente 2
-Quoi ? demanda Anne furieuse. Comment ça notre contrat de mariage ? Il n'est pas question de se marier.
Andrew prit place en ignorant presque ses hurlements.
-Mon fils ne porte pas mon nom et je veux que se soit le cas. Mais cela risque de prendre du temps car il faudra aller au tribunal. Ils vont sûrement demander la présence de l'enfant à chaque fois qu'on sera convoqué. Et je pense que toi comme moi ne voulons pas lui faire subir ça.
-Non, répondit Anne tout émoustillée. Mais il doit y avoir un autre moyen. On ne peut pas juste se marier parce que tu veux lui donner ton nom !
-J'ai consulté mes avocats, c'est le moyen le plus rapide et le moins douloureux pour lui.
Andrew savait que c'était un mensonge. En réalité, ses avocats lui avaient proposé plusieurs options qui présentaient également les mêmes avantages que faire un mariage, mais c'était cette solution qu'il avait choisie, essayant de se convaincre lui-même que c'était pour donner un foyer stable à son fils.
-Tu es sûr ? c'est le seul moyen ? Je suis sa mère, si je dis que tu es le père, ils ne peuvent pas compliquer les choses.
-C'est le seul moyen Anne, dit-il en lui prenant la main.
Ce contact l'apaisa aussitôt. Sa chaleur l'avait toujours réconforté. Elle avait toujours eu l'impression qu'avec lui elle pouvait affronter n'importe quoi.
-Et pense également que c'est pour donner un foyer stable à notre fils, reprit Andrew.
-Un foyer ne peut être stable s'il n'y a pas d'amour.
-Qui t'as dit qu'il n'y aura pas d'amour ? dit-il avec une lueur dans les yeux qu'elle reconnaissait.
-Andrew, je sais que tu penses que je t'ai trompé...
-Oui, c'est vrai. Mais, je suis prêt à faire un effort pour notre fils.
Anne réfléchit, Fallait-elle qu'elle accepte en sachant qu'il ne la croyait pas ? Mais elle pensa à son fils, il avait besoin de son père et c'était égoïste de sa part de vouloir lui en priver. Elle qui avait tellement souffert à la mort de son père savait à quel point l'absence d'un père pouvait être dure.
Puis elle pensa à ce que sa mère lui avait dit : elle devait se battre pour son fils afin qu'il ait un foyer.
-Et concernant tes conquêtes d'un soir ? demanda Anne une pointe de jalousie dans la voix.
Andrew se mit à rire. Elle était jalouse.
-Je n'en aurai plus. Je serai fidèle, je te promets. Et je veux que tu me le promettes également.
-Je te promets que je serais fidèle, dit Anne.
Andrew sourit. Il avait réussi, il avait fait d'elle sa femme. Mais il avait toujours ce doute en lui : l'avait-elle trompé ?
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