11 Décembre - Chapitre 11

A moins de deux semaines du réveillon de Noël, la Guirlande se poursuit sans encombre ! En ce 11 décembre, laissez-vous tenter par le sublime texte de Xantardis    ! Quel est ce chalet ? Est-ce bel et bien un piège comme l'avait prédit Amandine ? Et comment se fait-il que le courant soit revenu ?

Pour le savoir, pas trente-six solutions, il faut lire le texte du jour !

Anthony, Emma et Amandine étaient attablés dans le chalet autour d'une grosse dinde fourrée pleine de gras. A l'instar des deux autres qui avaient gaiement rejoins le groupe d'inconnus pour passer la tempête, Amandine ne se sentait pas à sa place. Coincée sur une chaise étroite, elle regardait furtivement autour d'elle, cherchant une accroche à la réalité. Elle ne connaissait personne et semblait véritablement dans un monde irréel.

En réalité, elle était dans un monde qui semblait magique. Déjà, la mère d'Anthony, ressuscitée d'entre les morts, discutant du beau temps avec son fils, lui, bien vivant, tout comme le chien d'Emma, qui était mort il y a des années, qui courait aux pieds de sa maîtresse. Les autres personnes aussi, des gens qu'elle semblait avoir déjà vu, mais en même temps, qu'elle ne connaissait pas. Comme des images rémanentes de son cerveau. Et après cela, c'était l'escalade.

Des bougies qui voletaient au-dessus de la table. Des guirlandes qui parlaient et des petites fées qui voletaient partout dans la maison. Non, ce n'était pas réel et cela bloquait Amandine dans une quelconque relation malgré les avances de certains.

Et elle était là, entre deux inconnus parlant au-dessus d'elle, tassée sur sa chaise. Muette. Observant de faux sourires, des fausses joies, comme si tout était voilé d'un mystère ambiant.

Anthony et Emma, eux, étaient aux anges. Quoi de plus merveilleux que de découvrir un monde magique et féerique ? Et en plus le soir de Noël ! Ils riaient. A ne plus s'arrêter.

Et c'était Anthony qui était fou de joie. Revoir sa mère ainsi était la plus belle chose qui puisse lui arriver. Enivré de bonheur, il pouvait parler de n'importe quel sujet et rire quand même.

Tout se déroulait parfaitement bien dans ce chalet. Dehors, les énormes flocons tombaient rapidement. Impossible de partir. « Et impossible de rentrer » pensa Amandine.

Cependant, une frappe à la porte lui dit le contraire. Tout le monde se tut. Même ceux qui étaient en train de rire. Tous fixèrent la porte et une tension palpable entoura le chalet. Les fées partirent se cacher, les guirlandes se turent. Un des inconnus alla ouvrir, avec prudence.

Aussitôt la porte ouverte, la personne qui avait ouverte fut projeté, comme par une bourrasque, en arrière et se fracassa sur le sol. Une personne rentra, tout de noir vêtu, portant une grosse hotte remplie. Elle était chaudement habillée d'une grande cape noire, d'un capuchon noir avec de la laine, d'un gros manteau noir, d'une grosse ceinture noire et d'énormes bottes noires.

L'homme était bien dodu, et il avait la peau du visage (seule partie du corps qui n'était pas couverte par des vêtements) toute violacée avec un énorme nez pointu qui ressortait de sa capuche. Mais le détail le plus frappant, il avait des yeux rouges et un énorme fouet à la main. Il le fit claquer devant lui, renifla un instant et dit :

« Ça sent le Noël ici... Qui ose fêter Noël sur mon territoire ? ».

Il refit claquer son fouet et attendit une réponse. Personne ne répondit. Il régnait un silence de mort. Plus aucune joie, plus aucune fête. Rien que de la peur. Amandine savait bien que quelque chose clochait. Et elle avait raison.

L'homme impatient, se mit à crier :

« Vous allez répondre bon sang ! Sinon, vous savez ce qui vous attend ! On ne m'appelle pas Père Fouettard pour rien ! ».

Personne n'osait prononcer un mot. Personne. A part une petite voix, au milieu de la table. Des cheveux bruns en queue de cheval dépassèrent des têtes de tous les autres. Amandine prit la parole :

« Nous venons de la part de Saint Nicolas et de Mme Garance. Nous ne savons pas ce que nous faisons ici et comme le soir de Noël est un soir de fête, nous pensions que...

- Vous venez de la part de Saint Nicolas ? coupa le Père Fouettard furieux. Ce gros balourd ne peut-il pas venir lui-même ? C'est une déclaration de guerre, n'est-ce pas ? C'est pas parce que j'ai coupé l'électricité de la ville qu'il faut m'en vouloir ! Il y a trop de petits enfants pas sages dans cette ville. Elle mérite bien ce qui lui arrive ! Bon, très bien, suivez moi, et vous allez me dire ce que me veux ce vieux schnock de Saint Nicolas ! ».

Amandine, Emma et Anthony se regardèrent entre eux, n'osant dire mot. Ils se levèrent, enfilèrent leurs manteaux et se mirent aux côtés de l'énorme monsieur. Anthony fit un câlin à sa mère, lui susurrant qu'il lui promettait de revenir et d'arranger les choses. Emma caressa son chien une dernière fois et ils prirent le chemin vers la demeure du Père Fouettard.

Ce dernier, en avançant, créait une zone autour de lui où la neige ne tombait pas. Ils purent donc se diriger vers leur destin, dans l'espoir de peut-être, se sortir d'ici...

A suivre... le 12 Décembre !

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