13 Décembre - Chapitre 13

Nous ne sommes pas un vendredi, cependant, nous sommes le 13 décembre !
Bien que tardive, voici l'heure de découvrir la suite de notre Guirlande, grâce à FeuilleDeSoleil

Va-t-on rester dans le flou concernant l'état de Nina ?




Raphaël arriva dans cette maison où vivait Nolwenn. Il avait le cœur lourd. L'enfant pleurait toujours. Personne ne souriait... Quel triste noël !
Depuis la naissance de la petite fille, il y a sept ans, Nina avait toujours participé à cette fête. Mais maintenant qu'elle avait sauté du pont...La demeure pleurait, attendant des nouvelles de la jeune fille.

Ils s'assirent à table, dans un silence que seul brisait le bruit des chaises sur le parquet. Camille apporta la dinde qu'ils entamèrent mais n'en mangèrent qu'un peu. Allait-elle survivre ? Et si elle survivait, comment ? Nana serait-elle handicapée à vie ?

Les gouttes sur la table, les reniflements répétés. Nolwenn souffrait. Le téléphone sonna et le père partit en courant vers le combiné qui était, bizarrement, un téléphone fixe. On entendit des bribes de conversations :

"Oui...bon Noël a vous...non...plus tard...au revoir...

- Qui était-ce ? demanda Camille

- Les Dumounier"

Raphaël ne savait pas qui c'était, mais il ne s'en préoccupait pas. Toujours les mêmes questions dans sa tête.

Nana... Nana... Nana... Que se passait-il réellement ? Des pleurs, des pleurs, des pleurs... Toujours et encore. Nina, qu'as-tu fais ? Que s'est-il passé dans ta tête ? Ils tiennent à toi ! Ils t'aiment ! Il fallait en profiter !

Un deuxième coup de téléphone, cette fois Philippe, le père de Nina et Nolwenn, partit doucement, las.

"Bon Noël, dit-il tristement,...quoi ? Oui bien sûr ! J'arrive !"

Il lançât un regard à sa femme et vers Raphaël et dit seulement trois mots :

" Raphaël, viens : Nina !"

Raphaël le suivit, stressant, et dit au revoir du regard à Nolwenn et sa mère, qui mangeaient encore de la dinde. Ils entrèrent dans l'automobile rouge qui, à cause de la neige, ne voulut pas démarrer. Il fallut deux ou trois tours de clefs dans le contact pour pouvoir démarrer le véhicule. Un crissement de pneus dans la neige et enfin la voiture partit en direction de l'hôpital.

A l'intérieur de l'habitacle : le silence, encore du silence, plus que du silence... Ils arrivèrent à l'hôpital et coururent au secrétariat. Philippe prit la parole :

"Bonjour Mademoiselle ! Je suis là, car le docteur Petit m'a convoqué par rapport à ma fille, Nina Révi.

- Nina...Nina Révi, veuillez attendre, s'il vous plait !"

Le père hocha la tête, puis s'assit à côté de Raphaël qui l'attendait. Et ce fût toujours un silence, encore. Les secondes passèrent lentement. Soudain, arriva une femme aux yeux verts, aux cheveux brun portés en chignon, se présentant sous le nom de docteur Petit. Pourtant, se dit Raphaël, essayant de dédramatiser les événements, elle n'était pas petite mais plutôt grande ! Cette remarque fit sourire le jeune homme.


La femme marmonna un "Suivez-moi" et les fit entrer dans une salle blanche pourvue d'un ordinateur, de dossiers et papiers. La terrible question fut posée par Philippe :

"Comment va Nina ?

Raphaël releva ses yeux suppliants vers le médecin.

- Et bien, son état ne s'améliore pas cependant..."



A suivre... le 14 décembre !


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