Chapitre 7


Atthes rit une dernière fois avec Roman, avant de le quitter pour aller dîner dans sa chambre.

Il avait envie d'être seul, pour pouvoir rêver un peu, et réfléchir sur plusieurs choses qu'il ne trouvait pas logiques entre la Secte et la Guilde.

Il passa par la cantine récupérer un plateau contenant le menu du soir, saluant les cuisiniers et les personnes qu'il rencontrait en chemin, avant de rentrer dans ses quartiers.

Il s'assit sur son lit et dégusta son plat puis son dessert, avant de boire deux verres d'eau. Il posa ce qui restait sur la table de chevet en bois verni.

Faisant cela, le brun vit quelque chose briller faiblement à côté de son édredon.

C'était un bracelet, pas des plus banals. Certainement en argent pur, une émeraude taillée en forme d'écureuil surplombait le tout, qui formait une branche très ouvragée, aucun détail ne manquait.

Atthes était émerveillé. Tournant le bijou dans tout les sens, il cherchait un indice de sa provenance.

"- Une chose est certaine, pensa-t-il, c'est récent."

Mais, qui ? La question se posait.

L'objet luisait magiquement, dans tout les sens du terme. Il respirait la puissance d'une ancienne forme de pouvoir, une énergie qui lui était inexplicablement familière.

Plus qu'une simple décoration, c'était un talisman.

Pourquoi lui faire ce cadeau, à lui ? Il aurait plutôt convenu à Itxian, qui avait du mal à sortir une bulle d'eau de ses paumes, ou à Lane, qui éprouvaient les mêmes difficultés que son ami avec son élément le feu.

L'impression que ce bijou n'allait qu'à lui était tenace.

Grande était son envie de le glisser à son poignet.

Hésitant, manipulant, réfléchissant, il finit par ranger son curieux cadeau dans le tiroir du bas de sa table de chevet.

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Oihane sortit ravie de son premier cours avec Txema, mais aussi épuisée et affamée.

Elle monta manger à la cantine, mais, n'osant déranger les autres Élus éparpillés avec leurs groupes un peu partout dans la salle, elle prit un plateau, toute guillerette.

L'Elue suprême aperçu au loin Atthes se diriger vers leur chambre commune, pensif, mais celui-ci ne l'ayant pas remarquée, elle décida de sortir.

À l'extérieur, le soleil s'était couché. Le rose, le rouge et le jaune se mêlaient dans le restant de lumière du crépuscule.

Tout était calme, et Oihane mastiquait silencieusement son repas en contemplant le lever de lune, qui cette nuit-là ne montrait que la moitié de sa partie lumineuse.

Les nuages qui la masquaient se découvrirent en même temps qu'une présence familière apparaissait dans le dos de la jeune fille.

"- Lequel ce sera ce soir ? Songea-t-elle. Le gentil aux yeux verts ? Ou le maudit aux iris violet sombre ?"

Deux émeraudes pleines de bonté se dévoilèrent quand la silhouette souleva ses paupières, répondant à sa question.

"- Bonsoir, petite mage.

- Bonsoir, l'elfe.

- C'est la demi-lune.

- Exact."

Le mort ne répliqua pas, attristé par la sécheresse de la réponse.

"- Tu sais... Tu... As... Le même pouvoir... Ou quasiment... Que ma sœur...

- Ta... Soeur ? "

Oihane se remémora sa description dans le livre, sa grande douceur, sa passion pour les épées, son rêve de devenir décoratrice d'arme, sa gentillesse désintéressée.

Elle eu une boule à la gorge en pensant au récit de sa mort. Celle-ci avait été aussi cruelle que l'enfant était altruiste.

"- Pourquoi tu me dis ça ?"

Le fantôme resta silencieux un instant, puis lâcha :

"- Que sais-tu des malédictions ?..."

Oihane, profondément intriguée, répondit en fouillant sa mémoire d'Apprentie :

"- Les malédictions sont des sorts si néfastes qu'elles ont leur propre conscience et ne peuvent être révoquées, mais elles peuvent être détournées si on en connaît suffisamment les termes. Elles sont indépendantes du vouloir de celui qui les lance, mais sont souvent inspirées de ses désirs profonds, de son passé, voire de l'histoire de la personne maudite.

- C'est une récitation honorable. Nonobstant... Tu as omis quelque chose. Une malédiction voudra toujours punir son créateur. C'est impossible pour elle de le faire directement, donc elle trouve un moyen détourné. Mais elle le débusque toujours."

Oihane ne comprenait toujours pas où le spectre voulait en venir.

Elle n'eut pas le temps de comprendre.

L'elfe s'était, encore une fois, volatilisé.

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Toute joyeuse d'avoir fait connaissance avec à peu près tout son groupe, ayant vu Edem être intégrée, Lane s'était beaucoup donné sur son entraînement.

Elle s'était même lancé des petits défis, par exemple faire des pompes à une main quand le prof ne voyait pas, concourir avec quelqu'un au hasard pour celui qui ferait le plus rapidement l'aller-retour de la salle, viser sur une seule jambe...

Elle avait tellement débordé d'énergie qu'elle avait finit par être remarquée.

L'étincelle d'intérêt dans les yeux du plus âgé du groupe, quatre ans de plus qu'elle, avait été perçue et comprise par la jeune fille.

Le provoquer en duel allait assurément se finir en une cuisante défaite, mais quel bonheur de pouvoir se donner à fond, semi-automatique à la main, sans que la magie vienne interférer et briser ce moment où deux être, mû d'un même ressenti, se rejoignaient corps à corps pour exercer leur empreinte et imprimer leur expérience sur l'autre et l'en faire profiter !

Le sourire apparu sur ses lèvres fit presque peur à Lokre et ses amis, qui venaient d'arriver lui proposer de manger ensemble.

Aussitôt que Lane vit Edem parmi eux, elle accepta.

Singeant à merveille la fille sociable qui rencontre un nouveau visage, elle s'approcha de son amie, ayant auparavant salué tout ceux qui s'en allaient.

"- Salut ! Moi c'est Lane, la timbrée qui courait partout durant la séance ! Et toi ?..."

La métissée joua parfaitement le jeu.

"- Oh, euh, bonjour.. Je suis Edem... C'était drôle quand l'instit' a dû te stopper lui-même," rit-elle légèrement.

Ils allèrent au réfectoire, parlant de tout et de rien, prenant leur nourriture et s'assoyant enfin.

Ils commencèrent à parler de leurs différentes arrivées.

"- C'est quand même drôle, vous êtes arrivées en même temps ! s'exclama Lokre. Vous ne vous êtes pas croisées ?

- Il me semble que si, répondit Edem, au moment de rencontrer Antton on était six ou sept, et tu étais avec moi.

- Mais on pensait pas qu'on serait dans le même groupe, pouffa Lane.

- Que de coïncidences décidément, sourit Lokre. Les trois qui étaient avec moi, je les ai jamais recroisés.

- C'est dommage, ils ont dû être envoyés autre part, déplora Edem."

La conversation se poursuivit, jusqu'à ce que les deux jeunes personnes voyent Lane papillonner dans son manque de sommeil.

Ils la portèrent jusqu'à sa chambre, où ils se dirent à demain et s'écroulèrent sur leurs lits respectifs sans même se changer.

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[ Hey !

-_- *chante* Rame, rameur, à sortir ton chapitre...

Je ne vois pas de quoi tu parles :3

•|• ... Il nous a été complexe de le terminer, nous avons même dû nous organiser par un emploi du temps serré...

!_? TeMpS cOnSaCrE à WaTtPaD : eN tOuT eT pOuR tOuT qUiNzE MiNuTeS pAr SeMaInE.

-_- *rechante* Tais-toi et rame...

Des dessins seront publiés bientôt en compensation ne vous énervez pas mdr

•|• ... Si on fait autant de dessins que de semaines de retard autant faire de cet ouvrage un artbook...

:P Punchline. Inspi : 1, Principal : 0.

*wasted*

-_- C'est grâce à vos commentaires qu'il s'est motivé à finir, sinon vous l'auriez eu en cadeau de Noël.

Mais stop ;-; d'abord je suis très ponctuel

^_^ C'est beau de croire en ses rêves... Même irréalisables.

Non mais x') on va s'arrêter là même Kawaï me punchline la figure ;-;

Sur ce, à plus bande de gens ! ]

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