Chapitre 3

— Alors mademoiselle la guerrière dorée, comment tu te portes ? Résonna la voix moqueuse de Goten derrière un écran d'ordinateur.

— Goten ne te moque pas de Goshi. Je te signale qu'on a fait le même genre de chose. Ça me rappelle mon premier jour de cours. J'ai croisé un braquage sur ma route, se rappela Gohan.

— T'inquiète pas Gohan, monsieur saiyaman x2 a juste oublié son passé de super-héros aux côtés de Trunks, répondit à son tour Goshi de façon moqueuse.

— Moi je trouvais nos costumes super cool, se defendit Goten.

— C'est vrai qu'ils étaient pas mal ! Renchérit l'aîné.

— Si vous le dites, dit la seule fille peu convaincue.

— Avoue que tu étais juste jalouse de pas avoir fait partie de notre équipe, se moqua le jumeau de Goshi.

— Vu comment maman était en colère quand elle apprit tes activités de super-héros, j'étais plutôt contente de pas en avoir fait partie, répondit la brune.

Actuellement, la fratrie Son était en facecam. Depuis le départ de Goshi aux États-Unis, elle et ses frères s'étaient promis de régulièrement se contacter. Au vu du décalage horaire et des emplois du temps de chacun, c'était parfois compliqué à mettre en place.

Cependant, face à l'intervention de Goshi dans la prise d'otage au Financial District, les deux frères s'étaient organisés pour parler avec leur sœur. Ni Gohan, ni Goten n'étaient surpris que Goshi soit intervenu. Ils auraient probablement fait comme elle. Cependant, ce qui inquiétait les deux fils de Goku était les conséquences de tout ça.

Les médias allaient parler de la guerrière dorée durant un moment. Cela pourrait stressait Goshi qui craignait pour l'anonymat de son identité. Il fallait qu'elle reste calme et c'était pour ça que les deux frères étaient là.

— Goshi ? Comment tu ressens toute cette situation ? Demanda Gohan.

— Quelle situation ? Questionna Goshi.

— Devoir entendre tout les jours les médias spéculer sur toi et rechercher ton identité. Ça doit être stressant non ?

— J'avoue que ça l'est. Mais je ne regrette absolument pas d'être intervenue, dit Goshi.

— T'inquiète pas, la Capsule Corporation couvre tes arrières, rassura Goten.

— Oui c'est vrai. Ça rends la situation peut-être moins stressante pour moi du coup.

Le trio continua à parler. Les garçons tentaient de rassurer leur soeur. Bulma ferait tout pour que personne ne trouve l'identité de Goshi. Cela rassurait la jeune femme qui connaissait bien les talents des Brief. Cependant, si la brune était rassurée de ce côté là, cette dernière craignait la réaction de sa mère. Le mieux était qu'elle ne sache pas parce que personne ne pourrait la défendre face à Chichi.

Enfin, pour combien de temps allait-elle cacher ça ? Goshi savait que sa mère consultait régulièrement les nouvelles new-yorkaise afin de s'assurer que sa fille ne fasse rien d'autre que étudier. Cependant, la prise d'otage faisait la une de tout les journaux et sites internet. À la télé, les présentateurs ne parlaient que de ça.

Goshi était foutue. Elle le savait et pourtant, au fond d'elle, la demi-saiyan espérait que Chichi n'avait rien vu.

— Dans combien de temps à lieu ta rentrée ? Demanda Gohan.

— Dans quelques heures, j'ai hâte et je suis un peu stressée en même temps.

— Essaie quand même de te faire des amis. Je sais que c'est compliqué. Nos amis ont toujours été ceux de papa, mais c'est une occasion pour toi de traîner avec des gens de ton âge.

— J'ai super peur de faire quelque chose de travers.

— Mais on a déjà fait des gaffes au lycée Goshi. Tu te souviens pas ? J'avais cassé le robinet des toilettes parce que j'étais pressé et que j'avais mis trop de force. Il a fallut une semaine à l'école pour réparer les dégâts, se rappela Goten dans un sourire.

— Moi je me souviens avoir sauté un peu trop haut pendant un cours de base-ball. La tête des élèves et de l'enseignant étaient vraiment drôle à voir quand j'y pense, continua Gohan.

— Je sais pas si c'est censé me rassurer, dit Goshi en se grattant l'arrière du crane dans un sourire gênée.

— Le but c'est simplement de te montrer que ça deviendra de bon souvenirs après.

La discussion se poursuivit durant une heure environ. Goshi apprit que son père et Végéta étaient en entraînement avec Beerus et Whis. Cela ne l'étonnait pas, c'est là que les deux saiyens passaient la majorité de leur temps.

Finalement, après des derniers aux revoirs, la jeune femme termina l'appel. Il faisait tard au Japon et de toute façon, il fallait qu'elle se prépare. C'était aujourd'hui qu'elle faisait ses premiers pas à la fac.

La brune mit son ordinateur en charge, avant de filer sous sa douche.
Après sa toilette matinale, Goshi prit un déjeuner copieux. L'idée pour elle c'était que son ventre n'en fasse pas des siennes pendant la journée.

Finalement, elle sortit de son appartement vers 13h. La rentrée des premières années avait lieu à 14h. Ça changeait de ses années de lycée où elle devait être présente dès le matin. Goshi trouvait ses horaires plutôt pratique. Ça lui laissait du temps le matin pour faire ce qu'elle voulait.

La brune se mit à marchait de vive allure dans les couloirs de son immeuble. Il ne fallait pas qu'elle traîne trop où elle allait rater son bus. Ce n'est pas comme si la jeune femme n'avait pas d'autres moyens d'y aller. Toutefois, au vu des derniers événements, Goshi préférait utiliser des moyens de déplacements normaux.

— Alors c'est aujourd'hui le grand jour ? Demanda Isabella alors qu'elle voyait Goshi se precipiter dans les couloirs.

— Oui ! Est-ce que vous voulez que je vous prenne quelque chose sur le chemin du retour ?

— Non ne t'inquiètes pas. Profite plutôt de cette journée ma petite !

— Merci madame Davis ! Bonne journée à vous !

Goshi se dirigea alors vers un arrêt de bus. La circulation à New York était toujours aussi dense. Les taxis jaunes de la ville circulaient à vive allure dans les rues. La jeune femme se demandait même comment une chose aussi massive qu'un bus arrivait à circuler entre toutes ces voitures.

Finalement, le bus arriva et la brune monta dans le véhicule. À cette heure, les transports en communs étaient bondés. Goshi dû se faufiler entre les gens pour aller jusqu'à l'endroit le moins occupé du bus.

Le véhicule prit un quart d'heure avant d'arriver à la destination voulu par Goshi. La jeune femme observait le paysage urbain défilait sous ses yeux, assez stressée de la suite de sa journée. Sur les photos, sa fac semblait assez grande. Elle espérait ne pas trop se perdre. La jeune femme était bien contente de sentir le ki des gens. Ça lui servirait de repère.

Finalement, l'étudiante descendit du bus pour marcher jusqu'à l'entrée de son université. C'était aussi immense que cela paraissait sur les photos. L'infrastructure mêlait le moderne et l'ancien, lui donnant un style que Goshi appréciait beaucoup. Il y avait des espaces verts autour des bâtiments. La jeune femme répérait déjà les endroits où elle pourrait se poser pour manger ou réviser. Tout ces éléments ne faisaient que souligner les bonnes conditions dans lesquelles les étudiantes seraient.

Cependant, cela ne surprenait pas Goshi. L'université était très sélective sur les étudiants qu'elle acceptait. La brune avait été brise parce qu'elle avait eu de bons résultats au lycée. En même temps, avec Chichi comme mère, la jeune femme avait toujours été poussée à faire son maximum. Ça avait payé puisqu'elle se retrouvait ici.

La jeune femme traversa finalement l'entrée de son école. Tout le monde semblait se diriger vers le même endroit. Goshi décida donc de suivre la masse d'étudiant, ne sachant pas où aller. Après quelques minutes de marche à travers le campus, la brune arriva dans un énorme amphithéâtre. Tout les étudiants y étaient assis, attendant quelque chose.

La jeune femme avait vu sur le site internet de la fac que la matinée serait occupée par le discours du président de l'université et des enseignants. Elle imaginait que cela se déroulerait dans cet amphithéâtre. Goshi décida de s'installer à une place assise, attendant de voir ce qui allait se passer.

L'étudiante commença alors à observer la large pièce. Un brouhaha résonnait, mêlant les discussions des étudiants. Certains semblaient déjà se connaître et paraissaient être heureux de se retrouver. Goshi se sentait toute petite face à la foule et à l'immensité de l'amphithéâtre. L'intégration allait être compliquée pour elle. Ça n'avait rien avoir avec ce qu'elle connaissait déjà du milieu scolaire.

Les minutes continuaient de défiler jusqu'à l'arrivée d'un homme dans la salle. Ce dernier descendit les marches jusqu'à prendre place devant le bureau en bas de l'amphithéâtre. D'un âge moyen, le nouvel arrivant parfaitement rasé était habillé avec un costume. Un sourire fier étirait ses lèvres face aux nombres d'étudiant présent dans la pièce.

Peu à peu le silence prit place pour laisser la voix de cet inconnu résonner dans un micro. Chacun tournait son attention vers les propos de ce nouvel arrivant.

— Dans un premier temps, je tenais à vous souhaiter la bienvenue ! Nous sommes ravis d'accueillir de nouveaux arrivants dans notre établissement. Si vous êtes ici c'est parce que vous en aviez les compètences et les capacités. Nous sommes heureux d'accueillir de nouveaux talents, dit l'homme.

Goshi écoutait attentivement les paroles qui résonnaient. Ce dernier semblait sincèrement ravie de faire face à de nouveaux visages. Son sourire ne disparaissait pas de son visage. Avec un président d'université aussi content et motivé, cela ne pouvait annoncer que de bonnes choses pour la suite.

— Je suis Isaac Anderson, le président de cet établissement. Chaque année, je suis toujours ravie d'accueillir un peu plus d'étudiants. Vous êtes l'avenir et vous ne trouverez pas de meilleur endroit pour vous formez. Par ailleurs, à travers les semaines, vous découvrirez des enseignants plus que compétents. J'attends donc de vous d'être à la hauteur de leur compétence. J'ai bien conscience qu'à présent, divers événements peuvent secouer notre monde et peuvent être perturbant. Cependant, j'espère que vous resterez concentrer afin de garantir l'image de notre université.

Le dénommé Isaac Anderson continua de parler. Il soulignait toujours l'importance de l'image de l'école et donc du travail que chacun devait apporter. Le visage de certains étudiants se décomposait au fil du discours. À écouter le président, il était impossible d'avoir du temps pour avoir une vie sociale.

Goshi s'attendait un peu à ce genre de propos. Le simple fait que l'université était très sélective reflétait du niveau qu'elle attendait de la part des étudiants. Cependant, les enseignants avaient aussi toujours tendance à mettre la pression dès le départ. Au final, pour la majorité des élèves, l'année se déroulait sans soucis particulier.

— Bien, maintenant que je me suis présenté, j'aimerais pouvoir mieux vous connaître. Pour cela, vous allez tous vous présentez un par un. Oui vous êtes nombreux, mais je considère comme important de connaître mes nouveaux arrivants. Vous allez donc me dire votre nom, prénom, d'où vous venez et ce que vous envisagez de faire plus tard, expliqua Isaac Anderson.

Goshi commençait à comprendre pourquoi une simple présentation d'école allait prendre la matinée.
Il semblait que ce président était vraiment déterminé à marquer les esprits des étudiants dès la première rencontre. Face au nombre de personnes dans l'amphithéâtre, Goshi ne pensait pas qu'il irait jusqu'à pousser chaque étudiant à se présenter.

Cela ne faisait que provoquer du stresse en plus chez chacun y compris Goshi. Cette dernière se préparait déjà mentalement à ce qu'elle allait dire. Elle avait juste à dire son nom, son prénom, d'où elle venait et le métier qu'elle visait. Cette dernière espérait ne rien dire d'étranges.

Ainsi, les étudiants se mirent à se présenter. Certains étaient originaires des divers quartiers de New-York, d'autres de diverses régions des États-Unis. Il y avait aussi des personnes qui venaient du Moyen-Orient, d'Asie, d'Europe...

Parce que l'université était très sélective, cette dernière ouvrait ses portes à des gens de tout les horizons. La brune écoutait les présentations de chacun, intéressait d'en savoir plus sur ses futurs camarades de classe.

Son tour arriva plus rapidement que ce qu'elle pensait. La jeune femme devait avouer qu'elle était assez stressée. Tout ces regards sur elle étaient assez inconfortables. La jeune femme relativisait en se disait que ça ne durerait que quelques minutes. Prenant, une grande respiration, Goshi se leva de sa place pour que tout le monde puisse voir qui parle.

— Bonjour à tous, je m'appelle Son Goshi et je viens du Japon. Je suis dans université pour étudier le droit. 

Goshi reprit place sur sa chaise, lâchant un petit soupire de soulagement. Elle n'avait pas dit grand chose, mais cela avait suffit. La jeune femme était rassurée de n'avoir rien fait ou dit d'étrange. Finalement, la brune se rendait compte qu'elle avait stressé pour pas grande chose. Les personnes dans l'amphithéâtre étaient déjà passé à autre chose, écoutant un autre étudiant se présenter. A cause de ses origines extraterrestres mais aussi parce qu'elle avait vécu une large partie de sa vie au Mont Paozu, Goshi avait toujours peur de se faire remarquer. C'était une crainte qu'elle avait déjà au lycée et il semblait qu'elle était toujours présente. Il fallait vraiment qu'elle apprenne à se détendre.

Finalement, après plusieurs heures, la réunion prit fin. L'ensemble des étudiants semblaient ravies que cela soit enfin terminés. Ils se précipitaient vers la sortie de l'amphithéâtre, voulant être dehors le plus vite possible. Goshi faisait partie de ces étudiants. Elle était contente que cela soit enfin terminé. Se faufilant dans la masse, la jeune femme décida de se diriger vers les espaces verts qu'elle avait repéré à son arrivée. Il était à présent midi et la brune pensait que cela pourrait être de bons endroits où manger. 

Toutefois, elle ne fut pas la seule à avoir cet idée. De nombreux étudiants étaient déjà installés, sandwich à la main. Pendant plusieurs minutes, Goshi marchait au sein du campus, à la recherche d'un endroit tranquille où manger. Plus la jeune femme allait loin et moins il y avait de monde. C'était parfait pour l'étudiante qui voulait un peu de tranquillité. Il fallait que son esprit digère toutes les informations de ce matin. La brune décida de s'installer sur un banc plutôt isolé. 

La jeune femme posa son sac, n'ayant qu'une idée en tête, manger. Tandis qu'elle s'asseyait, Goshi sortie son bento, prêt à le dévorer. Alors qu'elle commencer à satisfaire son appétit, l'étudiante observa la fac. C'était vraiment grand. Il fallait qu'elle établisse rapidement des points de repères. Après le repas, une visite de l'école serait judicieux.  

— Eh toi ! S'exclama une voix. 

Dans un froncement de sourcils, Goshi leva la tête. Il n'y avait pas grand monde autour. Est-ce que c'était à elle qu'on s'adressait ? Cette dernière eu rapidement sa réponse lorsqu'elle aperçu un groupe d'étudiant se diriger vers elle. C'était plutôt surprenant puisque la brune ne connaissait encore personne.

— C'est à moi que vous vous adressez ? Questionna poliment Goshi dans un sourire gênée.

— Oui, c'est à toi qu'on s'adresse. On sait que tu vas être dans notre classe, répondit un étudiant.

— Oh je vois. Dans ce cas enchantée.

— Cessons les banalités. On est pas venu ici pour apprendre à te connaître. On va juste voir les étudiants de notre classe pour les informer de ma présence, intervenue une jeune femme. 

Goshi ne comprenait plus vraiment. Pourquoi cette étudiante venait se présenter à tout les étudiants ? La japonaise observa rapidement son interlocutrice, cherchant un indice. C'était une jeune femme aux longs cheveux bruns qui faisait face à Goshi. Cette dernière la trouvait vraiment très jolie, cependant, rien n'apporter d'explication à cette situation.

— Je suis Rebecca Taylor, fille du plus grand avocat de New-York, Robert Taylor. Comme je suis généreuse, je viens informer tout les étudiants de mon statut pour qu'ils soient conscient qu'il vaut mieux ne pas avoir de problème avec moi. J'espère que tu as enregistré cet information car je ne me répéterais pas, expliqua la dénommée Rebecca.

Aussitôt était-elle apparue, aussitôt elle repartie. Goshi n'eu même pas le temps de comprendre la situation. La brune avait bien conscience qu'il y avait des étudiants issues de familles très prestigieuses dans cette université. Cependant, elle ne s'attendait pas à ça. Tout ce qu'elle avait retenue c'est qu'elle ne voulait pas de problème et donc qu'elle éviterait un maximum Rebecca. 

Goshi espérait juste que sa vie à la fac se passerait sans problème

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