Petit Fauve saisit un lapereau sur la pile de gibier et alla le dévorer en compagnie de sa soeur.
-Salut ! fit-elle. Ca te dit un petit lapin ?
-Bien sur !
Elle s'installèrent devant la pouponnière pour dévorer la proie.
-Alors ? commença la chatonne. Comment ça va avec Petit Hêtre ?
-Arrête ! miaula Petit Coquelicot d'un ton agacé en rougissant malgré elle. Je te l'ai dit mille fois ! Nous sommes simplement amis !
-Mais bien sur... Je vous vois jouer dans le camp la nuit quand tout le monde dort.
-Chut ! Personne ne doit le savoir. Me dit pas que tu en as parler aux autres !?
-Mais non, ne t'inquiète pas !
-Coucou ! fit justement Petit Hêtre en surgissant derrière eux. Qu'est-ce que vous faites ?
Petit Coquelicot rougit encore plus en se retournant et sa sœur leva les yeux au ciel.
-N-nous mangeons, répondit timidement la chatonne crème.
Le jeune chat brun pâle tacheté fit glisser sa queue sur le dos de Petit Coquelicot. Petit Fauve soupira, exaspérée quand le chaton vint se blottir contre sa sœur.

Définitivement agacée, Petit Fauve se leva et alla voir la patrouille frontalière qui rentrait faire son rapport à Étoile Brillante. Patte Grise était en tête, suivis de Éclat de l'Aube, Silence de Minuit et Éclair Vif. Tout les membres de la patrouille étaient couvert de blessure récente, cependant, elles ne semblaient pas si profonde ni grave, heureusement. Pourtant, ils étaient tous calme. C'est alors que Valse du Corbeau, le guérisseur, accourut vers la patrouille, la gueule pleine de toile d'araignée et d'autre remèdes qu'elle ne connaissait pas. Il s'empressa d'appliquer quelques toiles sur les plaies de Silence de Minuit qui lui jeta un regard agacé que le guérisseur ne remarqua point.
-Encore le Clan de l'Ombre ? soupira la meneuse en s'approchant.
-Oui, confirma Patte Grise. Mais ils n'étaient que trois jeunes guerriers sortant à peines de leur apprentissage. Nous les avons chasser sans problèmes.
La cheffe hocha la tête.
-Bien, j'espère que nous n'aurons pas de problème plus grave avec ces, elle cracha ces derniers mots avec mépris, sac à puce.
-J'aimerais que ce sois possible... soupira le félin. Mais le Clan de l'Ombre est près à tout pour nous prendre notre territoire...
Petit Fauve en eu le souffle coupé, jusqu'à maintenant, personne n'avait dénier lui dire la raison de la guerre, mais maintenant, elle comprit, et cela l'effrayait terriblement, bien plus que le plus terrifiant des contes qu'elle avait entendu.

C'est alors que des bruit de course lui firent dresser les oreilles, et visiblement, elle n'était pas la seule à les avoir entendu car tous se retournèrent vers l'entrée du camp, alertés. Soudain, un grand félin noir rayé de plus foncé bondit dans le camp en hurlant :
-Clan de l'Ombre à l'attaque !