Chapitre 38 :

J'ai peur d'aimer... parce que j'ai peur de perdre. Voilà pourquoi je ne m'attache pas dans les relations. Mais avec toi... je n'ai pas eu le temps de comprendre. C'était troublant, pour une fois, ce n'étaient pas elles qui en avaient envie... mais moi. Je ne m'attachais pas à elles. Toi... j'ai essayé de te repousser, mais c'était comme nager à contre-courant. Ça me fait peur, mais c'est une peur comme quand on s'approche trop près du feu, à la fois effrayante et grisante (Il ferme les yeux). Mais je ne sais pas si je suis capable de le faire. Je ne sais pas si je suis capable de t'aimer sérieusement, je n'y suis jamais arrivé avant, je dois te le dire. Je ne veux pas te mentir sur un avenir qui serait une illusion.

Je le considère en silence, absorbant toutes ces informations d'un coup. Cette soudaine ouverture sur son passé me déstabilise. Il paraît plus vulnérable, plus jeune, aussi. Il a vu sa famille mourir de ses propres yeux, putain. De ses PROPRES YEUX. Quand il avait deux ans.

- ... comment s'est arrivé ?

Il fronce les sourcils et détourne la tête. Il soupire.

- Comment ? (Il a un rire sans joie) Je crois qu'il va falloir que je t'explique un peu plus que ça si tu veux comprendre (il relève ses yeux fauves sur moi et leur intensité capte toute mon attention). Écoute bien, parce que j'aime pas répéter ça. Je suis né parmi une portée de lionceaux, dans la savane. Oui, comme toi. Mes parents m'ont abandonné, je ne les ai jamais connus. La horde m'a élevée comme un des leur, je jouais avec leurs petits, je tétais aux mamelles des lionnes, j'ai appris à me battre avec eux, à chasser... je vivais parmi eux sans aucune différence. Ils étaient ma famille, ceux qui me protégeaient quand on nous attaquait, qui me nourrissaient quand j'avais faim, qui jouaient avec moi. Du moins... (Ses paupières s'abaissent avec une grâce à la fois majestueuse et funèbre)... jusqu'à ce feu de brousse.

Le choc se diffuse dans ma poitrine. Il a grandi avec des lions ? Comme moi ? Mais lui n'a pas été enlevé, sa famille a... brûlée vive. Les feux de brousses étaient une de mes plus grandes crainte, petite. Dès qu'on apercevait la fumée au loin, on courait, on courait, on courait encore et encore jusqu'à être sûre d'être très loin. Je me rappelle la terreur panique que j'éprouvais. Le nombre de carcasses calcinées que j'ai vu, de hurlements, de sifflements ou de beuglements de souffrance que j'ai entendus. L'odeur de la chair brûlée mêlée à la cendre... mes mâchoires se serrent. Ash laisse un silence chargé de cette même fumée remplir le couloir et je baisse les yeux. Voilà pourquoi il semblait si furieux quand je lui ai demandé son histoire. Je me souviens du dessin qui m'avait donné l'impression d'asphyxier dans sa chambre. Le feu et les lionnes protégeant les lionceaux... un froid soudain me prends. Sa famille... entièrement brûlée. Devant ses yeux. Il les a entendus gémir, il a senti leur corps carboniser, peut-être même avalé des particules de leur chair dans l'air... je serre les dents. Son regard est voilé quand il lâche :

- J'étais l'un des seuls survivants.

La douleur dans sa voix est lointaine, comme refoulée. Comme s'il était habitué à la douleur, comme s'il n'y réagissait presque plus. Cela doit être la première fois qu'il le raconte à haute voix, car il semble avoir de la difficulté à poursuivre. Sa douleur me perfore physiquement la poitrine et mes muscles sont tendus comme la corde d'un arc sous la tension de sa voix. Sa poitrine se soulève et s'abaisse rapidement. J'ai l'impression de voir les flammes danser devant ses yeux alors qu'il continue péniblement :

- Les plus âgés des survivants sont partis en laissant les petits comme moi pour survivre plus facilement. Mes frères et sœurs sont morts de faim, les uns après les autres, semaines après semaines... c'est mon humanité qui m'a sauvé. Je pouvais manger des fruits, des plantes, des graines alors qu'ils ne pouvaient que manger de la viande. C'est comme ça que j'ai survécu. Les autres... (Il détourne la tête, les sourcils froncés, les lèvres crispées.)... il ne restait plus que moi, à la fin. J'ai commencé à survivre au jour le jour dans la savane, mangeant ce que je trouvais ou ce que j'arrivais à chasser et bougeant chaque nuit pour ne pas laisser ma trace aux prédateurs...

Je lui serre fort les mains. Je me demande ce qu'il a dû ressentir en regardant dans les yeux plein de mouches de ses frères morts. Quelle solitude il a dû expérimenter. Par quel miracle le Ash de deux ans ne s'est-il pas effondré de douleur ? Par quel miracle a-t-il réussi à vivre avec ça ? Sa souffrance est si palpable que je jurerais qu'elle épaissit l'air, elle fume ma gorge, ronge mon estomac. Son visage a pris une teinte fantomatique dans la pénombre du couloir et les traits de ses mâchoires et les tranchants de ses pommettes en ressortent encore plus, comme s'il était plongé dans l'état famélique dans lequel il devait se trouver.

- J'ai déambulé comme ça pendant un temps indéfinissable, il poursuit durement, jusqu'à ce que Horton me trouve et me ramène ici, au Refuge. La suite, tu la connais déjà... (Ses traits se ferment et il secoue la tête) et putain, toi tu es entré dans cet immeuble en feu ! J'en étais malade, j'ai cru que j'allais dégueuler.

Merde, il est retourné dans le feu pour ça. Sans masque, sans rien. Alors qu'il avait vu sa famille mourir dans un feu.

Merde. Merde. Merde.

Je serre fort mon front contre son épaule, les mâchoires serrées. Je secoue la tête et le serre contre moi. D'abord surprit, il presse son front dans mon cou et j'ai juste envie qu'il reste comme ça. J'ai juste envie de le prendre dans mes bras, de lui dire qu'il n'y a plus de feu, lui dire que maintenant, je le protège, qu'il ne risque plus rien. Mais ce serait faux. Je ne peux pas le protéger. Ma propre impuissante me revient à la figure autant plus intensément que je me haïrais s'il devait à nouveau se retrouver face au feu. Je ferme les yeux et m'imagine qu'un instant, rien qu'un instant, on est deux personnes normale sans traumatisme, sans violence, sans haine intérieure. Ses bras m'entourent et j'ai envie de m'endormir comme ça. Lui contre moi. La chaleur de sa tête sur mon épaule.

- Désolée, je souffle.

Il ferme les yeux, se détache de moi et plante ses yeux dans les miens.

- Tu n'es responsable de rien là-dedans.

Je le détaille en silence et le vois sous un nouveau jour, un jour aussi robuste que fragile. Il a survécu au feu, à la faim, à la solitude, aux prédateurs et à la pauvreté. Il est si blessé par la vie. Il a vécu autant qu'un vieillard et pourtant, il est encore debout, bien vivant. En quel acier est-il fait pour avoir traversé tout ça ? Sûrement pas en chair, ça c'est sûr. Il m'observe.

- Et toi, qu'est-ce que tu comptes faire pour Kallol ?

Je détourne la tête.

- Je ne peux pas lutter. C'est un nouveau. Les nouveaux sont protégés, ici.

Ses narines frémissent et il se penche vers moi.

- Alors demande à tes amies de t'encadrer, de te suivre partout. Fais en sorte de lui opposer une barrière physique, s'il n'y a que comme ça que tu peux lutter. Moi, je...

Je me redresse.

- Toi, tu ne bougeras pas d'un pouce !

Il n'est pas dangereux, mais je sais qu'il a les capacités pour le devenir si on le pousse à bout. Et Kallol a tendance a faire cet effet sur les gens. Ash se recule, ses traits fermés.

- Tu ne me fais pas confiance ?

Je décide d'être honnête.

- La haine dans tes yeux est aussi intense que la mienne. Vu la difficulté que j'ai à me retenir de le frapper, je doute que ce soit plus facile pour toi. Qu'est-ce que tu pourrais bien faire qui le convaincrait d'arrêter ? Rien et tu risques de t'énerver après alors ça ne vaut pas le coup, crois-moi, j'ai déjà fait office de cobaye.

Il grogne, se passe une main dans les cheveux, mais je sens qu'il capitule devant mes arguments.

- Très bien (il se penche vers moi). Mais promets-moi que s'il continue, tu en parleras à d'autres. Plus vous serez nombreux, moins il pourra t'attaquer.

Son tee-shirt baille, laissant largement apercevoir ses clavicules. J'enfonce mes mains dans mes poches et hoche la tête en détournant les yeux.

- D'accord.

Il semble avoir entendu quelque chose et se tourne. Mon attention est retenue par un trait noir sur son omoplate qui disparaît sous son tee-shirt. Il s'efface de ma vue aussitôt qu'il pivote de nouveau. Je fronce le sourcil. Qu'est-ce que c'est ? Je ne l'avais jamais remarqué.

- Tourne-toi, lui dis-je.

Il hausse un sourcil, me fixe, puis se retourne.

- Ne t'avise pas de faire des choses dans mon dos...

Je lève les yeux au ciel.

- Si je veux faire des choses, ce sera par-devant...

Il rigole. Là. Sur son omoplate gauche. Je fronce les sourcils en réalisant que c'est le haut d'un tatouage.

- Ash ?

Il tourne légèrement le visage vers moi.

- Quoi ? Si c'est pour me demander de dormir dans mon lit parce que Kallol est à l'Atrium...

Je croise les bras.

- Tu m'as promis une question.

Ses lèvres tressaillent et dessinent un sourire.

- Tu ne lâches jamais, hein ? Vas-y.

- C'est quoi ce tatouage ? Je demande en effleurant l'encre noir sur sa peau.

Il fronce les sourcils, puis semble se souvenir de ce dont je parle. Il se tourne totalement vers moi, l'air pensif.

- C'est... une sorte de spirale avec trois points dessus, alignés dans le sens de la courbe... hum... (il s'arrête, réalisant que ce n'est pas du tout clair.)... bon, je te montres ?

Je hoche la tête et il passe son tee-shirt par-dessus sa tête d'un mouvement..

- Ça.

Je m'approche. Sur son omoplate est dessinée une petite spirale noire dont les deux bouts finissent en un point noir. Un troisième point est dessiné sur le haut de la spirale, à distance égale des deux autres. Une sensation étrange de puissance et de grâce mêlés s'en dégage, comme s'il possédait une essence propre. Comme s'il était habité de vie. J'ai l'impression étrange qu'il pourrait bouger au gré de ses envies, que si je le touche, il pourrait sauter hors de ma portée. Je plisse les yeux.

- Qu'est-ce que ça représente ?

Il gratte la nuque.

- Il n'y a pas grand-chose à dire dessus. Je ne sais pas ce que ça représente, je sais juste que je l'avais quand je suis arrivé au Refuge. Je n'ai pas plus d'informations que toi dessus.

Je fronce les sourcils et effleure la spirale noire sur sa peau. Quelqu'un l'aurait tatoué à sa naissance ? Dans quel but ? Faisait-il partie d'une organisation, ou peut-être sa famille qui l'a abandonné était d'une lignée noble et fermée ? Peut-être cela a un rapport avec son abandon... je fronce les sourcils. L'énergie ancienne et puissante qui s'en dégage ne me paraît pas innocente. Ou un gang ?

Je suis son tatouage du doigt et dérive lentement sur ses cicatrices, blanchâtres sur sa peau dorée. Tellement nombreuses qu'elles forment un tableau macabre sur son corps. Il se tend un peu, mais ne fait rien pour m'arrêter. Je remarque en dessous de sa nuque une nouvelle cicatrice particulièrement longue qui court jusque sur son flanc droit. Je cille. Elle a la forme profonde et effilée d'une lame de couteau et possède la teinte rouge sombre du sang fraîchement coagulé. Qui lui a fait une telle blessure ?

- D'où elle vient ? Je demande en fronçant les sourcils. Cette cicatrice.

Il me jette un coup d'œil.

- Quoi ? Ah, Kyle au dernier entraînement, sans doute.

Sans doute ? Une blessure comme ça ne passe pas inaperçu. Je baisse la tête et mon regard s'arrête soudain sur un point bleu-vert au milieu de son torse, hématome se résorbant petit à petit que je reconnais tout de suite. Je l'effleure, vestige du coup que j'avais donné à Ash lors de notre première rencontre.

Je sais, je suis une fille charmante.

Le Lion esquisse un sourire amusé.

- C'est à ce moment que j'ai su que je ne t'oublierai jamais, il ironise.

Je souris.

- Oui, bizarrement, je marque souvent l'esprit des gens... enfin, mes poings les marquent.

Je reviens sur son tatouage, dans son dos. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

Mes doigts remontent sur son dos et suivent doucement la ligne droite de ses épaules. Je sens son pouls battre fort contre leur pulpe. Une émotion à la fois piquante et douce prend lentement possession de mon ventre. Je suis la courbe forte et gracieuse de son cou. Sa peau si chaude. Si douce malgré les cicatrices. Mon pouls s'accélère. Il se retourne et son regard glisse lentement sur moi. Ses yeux se dardent sur moi avec une intensité qui éclipse tout autre chose. Je n'arrive plus à la quitter du regard. À ce moment, le soleil pointe sa tête par-dessus les montagnes. Les premiers rayons apparaissent timidement et déversent leur lumière à quelques mètres de nous, éclairant Ash et les bois d'un halo doré. Ses cheveux si étranges, blonds avec quelques mèches noires dégradés, brillent d'un éclat royal sous la lumière orangée de l'aube. Mon corps se crispe, perturbé par une sensation de plus en plus étouffante. Depuis toute petite, j'ai vu des centaines de torses nus, c'est la tenue d'entraînement de tout le monde en été. D'habitude, ça me fait ni chaud ni froid. Son torse n'est pas plus fort que les autres, pas mieux dessiné ou plus svelte. J'avale ma salive. Alors pourquoi il me donne envie de le toucher ? L'adrénaline se déverse dans mes veines. Je me sens vulnérable, comme si ses yeux me déshabillaient, voyait au plus profond de moi. Un frisson brûlant me parcourt l'échine. L'espace entre nos visages est chargé de tension. J'ai l'impression d'être à nue. Qu'il voit chacune de mes émotions sans que je puisse les cacher. Et putain, ça me terrifie. Je me force à me rappeler ce qu'il m'a dit. Il ne sait pas s'il est capable de m'aimer sérieusement. Je serre les dents et recule. Je ne veux pas de ça. D'une semi-relation. Je me racle la gorge.

- Tu... tu es le seul à en avoir ? De tatouage. Je demande en m'appuyant maladroitement contre un arbre.

Il me fixe. Il doit se dire que je suis bizarre. Il a raison. Je le suis. Je ne peux pas. Je n'y arrive pas. Donner le pouvoir de me voir sans défense, lui donner la possibilité de pouvoir me détruire, tout ça est au-dessus de mes forces. Je baisse les yeux. Il passe sa main dans ses cheveux en continuant à m'observer avec ce regard qui me dérange. Je voudrais lui crier d'arrêter de me regarder comme ça, mais je me mords la langue. Il s'appuie contre un arbre.

- Non. Ines, Kyle, Takela, Randy et Dyan en ont un eux aussi, tous sur leurs omoplates. Mais ils sont différents.

- Différent comment ? Je réponds aussitôt.

- Ils ont pas la même forme, explique Ash en me regardant à travers ses cils et je le haïs pour me mettre aussi mal à l'aise. Celui d'Inès est composé de quatre traits incurvés qui se rapetissent de plus en plus, Takela a un triangle infini et Kyle a une sorte de plumeau entouré d'une courbe qui passe devant et derrière en zigzag. Dyan a trois souffles de vent stylisés et Randy a un espèce de tourbillon. (Il plisse les yeux) Et toi, c'est quoi ?

Je fronce les sourcils et essaye de me souvenir si moi aussi, j'ai un tatouage. Je n'ai jamais regardé mon dos. Il n'y a pas beaucoup de miroirs à l'Atrium, et de toute façon, je ne me suis jamais regardé dans l'un d'eux. Je hausse les épaules.

- J'en sais rien. Je ne sais même pas si j'en ai un.

Ash hausse un sourcil.

- Tu n'as jamais regardé ton dos ?

Je hausse un sourcil. J'ai l'impression qu'il me prend pour une nouille.

- Non, et ça m'a pas handicapée dans la vie...

- Ça devrait. Tu dois avoir un tatouage, apparemment on en a tous, même si personne ne sait d'où ils viennent.

Je hausse à nouveau un sourcil.

- Je vois pas comment j'aurais pu être tatouée.

Je doute que les buffles de la savane m'aient tatoué pendant mon sommeil. Ash fait la moue, me contourne et soulève doucement mon tee-shirt. L'air froid mords soudain ma peau nue. Je m'écarte d'un bond. Je le fusille du regard.

- Qu'est-ce que tu fous ?

Il me jette un regard surpris.

- Je regarde si tu as un tatouage. C'est bien ce que tu te demandais, non ?

- Oui, mais je t'ai jamais demandé de regarder !

- Il faut bien regarder pour savoir, s'irrite Ash. Tu ne peux pas regarder toi-même, donc il faut bien que quelqu'un d'autre le fasse pour toi.

Oui, mais... ok, il a raison, il n'y a que comme ça que je peux savoir. Je ferme les yeux.

- D'accord, j'abdique. Mais fais-le rapidement.

Je sens sa présence dans mon dos et la nervosité s'empare de moi. Je déteste quand je sens quelqu'un, mais que je ne peux pas le voir. Je sens son souffle sur ma nuque et détourne les yeux.

- Détends-toi, ce n'est que moi. Je te promets que tu n'auras même pas le temps d'avoir froid, il souffle dans mon cou.

Je prends une inspiration et essaye d'oublier sa proximité brûlante pour me concentrer sur le froid qui mord mes joues. Je ne veux pas m'investir dans une relation comme ça. Je ne veux pas. Alors j'essaye d'oublier ce pic d'adrénaline dans mon corps. Il soulève mon tee-shirt. Je serre mes bras autour de ma poitrine, chose qui me paraîtrait normalement idiote.

Il a une petite exclamation de surprise.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je demande aussitôt.

- Tu n'as absolument rien. Aucun tatouage. Juste... quelques cicatrices.

Ses doigts les effleurent. Ils sont chauds, comme sa peau. Et rêches, à cause du maniement des armes. Je me haïs. J'ai mis à terre des dizaines d'adversaires armés d'autant d'armes différentes, mais je n'arrive pas à repousser un seul garçon désarmé ?

- C'est... inconcevable, il murmure finalement.

- C'est peut-être juste un hasard. Je dis en rabaissant rapidement mon tee-shirt.

Je me retourne. Il m'observe longuement.

- Non, tu le sais autant que moi.



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Hi ! Bon... je crois que ce mot résume assez bien ce chapitre ^^' Ah bah oui mais aussi vous vouliez en savoir plus sur Ash, vous l'avez voulu, hein ! Non plus sérieusement, c'est la première fois qu'Ash se montre aussi vulnérable... et ce n'est pas fini !

J'ai beaucoup travaillé sur ce chapitre pour rendre les émotions plus poignantes et réalistes, dites-moi ce que vous en pensez !

A mercredi pour la suite ! ^^

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