Épisode XXXVIII - dans le flou
Mes paupières s'ouvrent lentement, une vive douleur se répend dans ma tête. Tout en restant allongée je fais glisser ma main afin de trouver le moindre signe confirmant la présence du capitaine.
Il n'est pas ici.
Je souffle, déçue. Je me redresse, mes oreilles sifflent, je ne sais même pas si j'en tendrait quelqu'un me parler dans cet état.
En regardant ma blessure je me rend compte qu'elle est presque rétablie, ma régénération est rapide mais la dose de pouvoirs utilisée entraîne quelques conséquences, je ne peut plus les utiliser pour le moment, il faut attendre.
Je décide de me lever et sortir, comme si j'allais rester allongée seule ici alors que dehors il y'a tout un village qui bois mes paroles ainsi qu'un incapable qui ne peut même pas rester près de moi.
Je pousse la porte qui semble bien plus lourde qu'à son habitude, je ne suis pas habituée à être dans cet état.
Une étoile, déchira le ciel noir par sa lumière et laissa derrière son passage une traînée scintillante. Je souris simplement par ce spectacle banal mais magnifique, j'ai toujours adoré regarder le ciel étoilé. Lorsque que Jones était quelque part sur les mers déchaînées je ne pouvais m'arrêter de me demander si lui aussi regardait le ciel comme-moi et l'idée de pouvoir être connectés par ce simple fait me redonnait le sourire.
Je souris bêtement et souffle laissant glisser mon regard vers le bas et avant d'avoir pu arriver au sol il s'arrête sur quelque-chose enfin plutôt quelqu'un.
Un cadavre gisant dans une marre de sang, une flèche est plantée dans le dos de ce pauvre homme.
Je lève la tête paniquée, des reflets m'éblouissent. Le soleil rayonne sur les lames des guerriers et les corps s'écroulent un à un comme la voulu le destin.
- oh non...je dis en un soupir
Je ne peux pas les aider...je suis incapable de faire quoique ce soit cette fois, je suis bien trop faible. Pourquoi ? Pourquoi il a fallu que ça tombe maintenant ?
Jones ! Où est Jones ? es-ce qu'il va bien ?
Un noeud se forme dans mon estomac, la panique me gagne et le sentiment d'impuissance me ronge.
Il ne lui es rien arrivé...après tout il ne pourrait pas mourir comme ça, des soldats ne pourrait pas avoir raison de lui, je me rassure.
Ma vue devient de moins en moins trouble et j'arrive presque à percevoir les visages parmi cette foule.
Qu'est-ce que je peux faire ? Non, qu'est-ce que je DOIS faire ? Je ne peux pas rester comme ça en tant que spectatrice, c'est au dessus de mes forces, mais dans cet état...
Avant que je n'arrive à la fin du cheminement de ma pensée, je reçois une violente secousse qui me bouscule mon épaule gauche. Je tribuche mais me retiens sur l'entrée de la cabane, je tourne la tête complètement perdue essayant de comprendre la situation.
Une odeur reconnaissable entre mille se fait sentir, d'épaisses flammes dansent une valse dynamique étendant son territoire à chaque pas, le village va finir en cendres...
Je finis par apercevoir celui qui ma bousculé, ma vue se stabilise encore peu à peu et je peut reconnaître ce dos musclé se battant contre un autre soldat.
- Alessio ? Je demande intriguée
- Clarisse, dépeche toi cours ! S'écrie t'il.
- Je- je n'entend pas ce que tu dis je répond en toussant.
- cours ! Il hurle.
Puis il se retourne vers son adversaire qui reprenait doucement l'avantage a cause du manque d'attention de mon ami.
Mes poumons commencent à me brûler, ma gorge est irritée, une épaisse fumée noire masque le carnage qui est effectif juste devant nous.
Je marche difficilement, pliée en deux essayant de trouver de l'air vers le sol, je m'étouffe presque.
Ça faisait longtemps que je ne m'avais pas vue aussi minable, ça ne m'avait pas manquée.
C'est dans ces moments là que je me rend compte que Peter avait entièrement raison, sans dons l'être humain est faible, il se laisse dévorer par la vie.
Je m'éloigne peu à peu et me redresse pour reprendre mon souffle mais au même moment une vague humaine cours dans ma direction.
Les ennemi fuient ? C'est la direction de la plage.
Arrivées à mon niveau ils me transportent dans la précipitation, dans leurs sentiers par coups d'épaules. Je me retrouve rapidement sur la plage et comprend très vite pourquoi ces barbares fuyaient, une contre offensive des Cicones est en marche.
Je ne les avait jamais vue réagir aussi vite pour défendre l'un des villages alentours.
Les cicones sont les habitants du village centrale de cette île, c'est eux qui sont chargés de protéger l'île et ses habitants. Les guerriers cicones sont très reconnue pour leur force, ils sont aussi sans pitié.
Je ferais mieux moi aussi de m'éclipser si je ne veux pas finir de la pire des manières de leur main, allons sur le bateau du capitaine, je le retrouverai peut-être à bord.
Je monte le plus rapidement possible à bord malgré ma faible forme physique.
Arrivée en haut je m'assois sur les planches dures, sales et froides du navire. Je ferme les yeux morte de fatigue.
- si je ferme les yeux juste cinq minutes, tout ira mieux, je me répète sans cesse en un murmure.
Puis mes paupières ne m'obéirent plus, plongée dans l'obscurité la plus profonde je ne pu lutter contre l'appel de morphée, déterminé une fois encore à m'emmener au pays des rêves.
...........................
Nda: yoo ça fait un moment hein ? Je tiens à m'excuser pour cette longue absence mais Clarisse est de retour ! Je n'ai pas vraiment d'excuses mais j'ai surtout été occupée. Soyez indulgents je n'ai pas écrit depuis le dernier chapitre posté ahah, le prochain chapitre sera plus long don't worry :)
980 mots (oui c'est peu mais chut)
- azur~Heda♡
Kiss
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