Chapitre 22.( réécris )


     À quelques kilomètres de là. Philippe rentrait chez lui à dos de griffon.
    Ses pensées derivaient sans le vouloir vers Iliaze qu'il trouvait incroyable. Elle avait décelé en un regard ce qu'il avait mis deux semaines à mijoter mais heureusement, elle n'en connaissait que les grandes lignes .

    Parceque si elle avait su qu'il avait réfléchi trois jours au cadeau idéal. Qu'il avait ensuite réquisitionné le plus grand joaillier de tout l'Ouest pour fabriquer un pendentif de rubis et de saphir si discret que nul ne remarquerait - Iliaze compris - qu'elle portait un bijou de grande valeur. Tout cela tenu par une chaîne en or fin.

    Oui , s'il elle l'avait su , elle ne l'aurais pas accepté.

    _ Et le poète idiot , c'était ce cadeau que tu préparais avec Adénome ?  Pourquoi lui avoir offert quelques chose d'aussi coûteux à la gamine ?

   _ Je ne sais pas mon stupide Galiane , je ne sais pas...

                      

                       ***

    

       Deux jours avaient passé après cela et pour Emilliana ça avait été deux jours d'horrible souffrance car avec tout le stress qu'elle avait accumulé, ses menstruations avaient decidé de débarquer à l'improviste.

    Ce qui la laissait en proie  d'atroces douleurs au bas ventre. Ces dernières l'empêchait de se préparer et ça à un jour de la  Consterna di Rama , elle était à bout de force.

    _ Ne t'en fais pas Emi, j'ai réussi à trouver toutes les plantes dont j'ai besoin. Il ne manque que la Davanaise .

     _ Mais donc je... suis foutu , car ses fleurs ne pousse ...qu'au Sud murmura Emilliana entre deux cris de douleurs.

    _ On dirait que tu ne me connais plus ! J'ai découvert qu'il y en dans la serre du palais. Alors je voudrais que tu te lèves et que tu aille bouquiner à la bibliothèque compris.
Pour toute réponse Emilliana hocha la tête.

   S'en suivi le ballet de servantes qui virent remplir sa baignoire . Après sa toilette Iliaze l'habilla sans cesser de lui répéter qu'elle irait mieux avant de la laisser.

     Emilliana se devait de ne montrer aucune faiblesse. Même pas sa douleur car au château , beaucoup ne la portait pas dans leurs coeur et elle le savait.
    D'autres s'insurgeaient même à l'idée qu'une femme , une gamine allait devoir les gouverner. Mais elle devait faire avec. Se montrer digne de son futur rang , même s'il y avait des fois ou c'était vraiment invivable.

    Comme si son mal ne suffisait pas il a fallu qu'elle tombe, au détour d'un couloir , sur les cousines du prince Christopher.

     _ Mais qui voilà ? La petite princesse suicidiste. Commença la cadette Venesia Lorelei Livenstone de Chambers. Une fille horriblement méchante avec des cheveux blonds des yeux marrons et d'horrible goût vestimentaire comme le témoignait sa robe bouffante verte pomme avec des fleurs orange , rouge et rose.

     _ Venesia , Venesia je sais que vous ne saviez pas vraiment vous exprimer en cresantin mais tout de même confondre sudiste à suicidiste ? Retorqua Emilliana, une mine indulgente.

    _ Non mais pour qui te tu prend paysanne ? Si la fée de cristal t'as choisit pour devenir reine , pas moi OK. Tu n'es qu'une pauvre... Dit Henriette , l'aînée les joues rouge. Mais elle fut coupé par Emi.

_ Mesurez votre langage jeune fille, nous ne sommes pas du même rang. Je n'ai pas vraiment le temps de papoter car contrairement à vous , moi j'ai des responsabilités plus importante. Alors , merci et au revoir clôtura elle d'une voix cassante qui les fit s'écarter devant elle.

    Henriette était plus âgé de quatre ans qu'Emilliana mais qu'importe pensa t elle encore une bataille de gagné se dit elle en réprimant une crise.

    Pendant ce temps, Iliaze se promenait dans la grande serre du château à la recherche de ces fleurs au pétales vertes.

   Mais que ne fut pas sa surprise de trouver le prince Christopher en grande discussion avec ce qui semblait être une jeune femme encapuchonnée. Instinctivement elle se cacha.

   _ Je t'ai déjà dit de ne pas venir ici ! Commença t - il nerveux.

_ Mais je n'ai plus rien moi , je n'ai plus d'argent, plus d'emploi à cause de toi alors comment puis je faire répondit une voix féminine suppliante.

    « Oui , c'est bien une donzelle »

   _ Mon p'tit coeur , dit il en mettant ses mains sur les épaules de la jeune femme. Ne t'en fais pas je te trouverais quelque chose.

    Ses mots firent trembler le coeur d'Iliaze. Elle recula deux pas et revint comme si elle venait d'arriver.

    _ Soyez salué majesté Dit Iliaze en faisant la reverance. Quand elle se releva elle vit que le visage du prince était écarlate.

    _ Que faites vous céans ? Commença t- il nerveux.

   _ Majesté , il y'a que l'emperatrice m'a depêché lui cueillir quelques Davanaise pour son plaisir se justifia Iliaze en pointant du doigt les fleurs derrière la jeune femme. Le prince qui faisait écran entre les deux pris le pot et le passage a Iliaze lui permettant ainsi d'entrevoir le visage baissé de son interlocutrice

   Que ne fit pas sa stupeur en reconnaissant les trait , cette dissimulé , d'Élodie.

    _ Je... euh... Merci s'exclama  Iliaze en partant précipitamment.

_ Ne bouger plus Feling ! Elle s'immobilisa.
  Dites moi, ou se trouve t elle ?

    _ Elle est dans la bibliothèque     mon seigneur. Dit elle en se retournant comme un chat pris sur le fait.

_ Et vous Élodie, je veux que vous partez et que vous ne revenez plus me déranger.

La jeune femme s'éclipsa sans piper mot

    _ Ma princesse je vous apporte les fleurs Dit Iliaze en entrant dans la bibliothèque suivi de près par le prince.

   _ Emperatrice puis-je vous parler ?

_ Bien sur ! Qu'attendez vous pour sortir petite sotte, Ne voyez vous pas que le prince empereur veut me voir ? Ôtez vous de ma vu dit Emilliana de sa voix autoritaire.

      Iliaze sortit en boudant dans ses joues. Elle filla concocter la mixture à base de douze herbes et fleurs différentes.

   Quand elle revint près de la bibliothèque , elle vit sortir un Christopher en colère. Il lui lança un regard si meurtrier que le phœnix en elle faillit attaquer.

    _ Tiens Emi voilà ton... S'arrêta Iliaze quand elle vit le visage consterné de sa princesse.

   _ Comment Iliaze , comment as tu pu faire des avance à Christopher ! Cracha t-elle hors d'elle.

   _ Comment quoi ? ... Emi , ne me dit pas que... Dit elle en essayant de décodé l'expression de son visage.

_.  Ne t'en fais pas , je te charie.

  _  Tu m'as fais peur ! Murmura elle en lui tendant le bol qu'elle avait en main. Que t'as t il dit ?

   La jeune emperatrice déposa le livre sur l'histoire de L'Est , et plongea son regard dans les yeux d'Iliaze.

    _ Il m'as dit que tu lui a fait des avance. Il a aussi dit que tu t'es jetée à son cou en le suppliant de coucher avec toi et que tu m'as traiter de planche à pain !

    _ Wahou ! Je suis scié. Croyait il vraiment que tu avalerait ça !

_ Oh oui , il le pensais. Il m'as dit que j'avais raison et que tu n'était qu'une sotte et une impudente. Mais il ne savais pas qu'en faisant cela , il confirmait nos soupçons répondit Emilliana amèrement. Alors dis moi qu'à t il fait ?

   Iliaze pris la main d'Emilliana qui s'apprêtait à boire son affreux breuvage.

   _ Le prince empereur discutait , dans la serre avec la servante qui a été viré.
La gorgé fut rude pour Emilliana qui essayait tant bien que mal de ne pas recracher son remède.

    _ S'il te plaît Ili , dis moi que tu le désirais , je le comprendrais implora Emilliana en lui serrant les doigts , les yeux remplis de désespoir.

   La concernée secoua la tête.

   _ Il l'a appelé « mon petit cœur» ajouta t elle à une emperatrice qui étouffa un sanglot.

   _  Tu dois l'oublier ma chérie,  tu dois l'oublier...

   

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