Chapter 33 ~ "Que se passe-t-il ?"

[Point de vue Red]

L'Amour.

Ah, quel sentiment compliqué putain.

Au début j'aurais pensé que l'amour est un truc chiant.
Lassant.
Agaçant.
Ennuyant même.

Je pensais que aimer me rendrait faible. Et je ne voulais pas être faible.
Me sentir vulnérable, je croyais que cela allait être une sensation horrible, c'est loin d'être le cas heureusement.

Je pensais aussi que j'allais pas me faire aimer de quelqu'un.
Et pourtant..Il a fallu que je tombe amoureux d'un autre moi.

Son prénom ?

Lust.
Ou de son vrai prénom Sugar Plum.

Lust est seulement qu'un "nom" qu'il s'est fait donner après tout, mais cela lui va bien.

Il a beau venir de Underlust, putain de bordel de merde qu'est ce que je l'aime mon mec.

Lorsque que je l'avais rencontré, je voyais seulement un danseur de barre pervers et qui pense qu'au plaisir.

Et honnêtement, je suis content de m'être trompé.

Lorsque que j'ai pu discuter avec lui, j'ai découvert une toute nouvelle personne. Une personne qui se cachait derrière une identité semblable à son monde. Une personne qui n'aimait pas les règles de son monde.

Une personne..Normale.

Quand on pense à Lust souvent, on pourrait directement penser au mot "perversité" ; "sexe" ; "viol".

Mais en vrai, c'est qu'une carapace tout cela.

Tout ces mots sont comme une carapace pour lui. Il se fait passer pour ce qu'il n'est pas pour ne pas être rejeté voir banni de son propre univers.

Derrière cette carapace, j'ai pu découvrir une personne incroyablement géniale, attentionné, attachant, marrant.

Tant d'adjectifs tout aussi adorables comme lui peuvent lui convenir.

C'est d'ailleurs grâce au fait que j'ai découvert son vrai lui qui m'a poussé à aimer.

Bordel, je me rappelle que quand je m'en suis rendu compte que je l'aimais, c'était un sacré coup dans l'âme. J'étais déboussolé, ne sachant pas quoi faire.

C'était marrant de voir cela d'un point de vue extérieur j'imagine.

Au début, je n'acceptais pas le fait d'aimer, je me sentais trop faible en sa compagnie. Que je ne pouvais jamais rien lui refuser.

Et je j'étais éloigné de lui pendant un temps.

C'est grâce à ça que j'ai découvert l'existence de la gamine, Frisk.

Cette fille est tout bonnement géniale.

Au début, je pensais seulement que c'était une fille banale, comme ce que on nous racontait sur les humains. Que des mensonges.

Frisk était unique en son genre. Elle s'est limite sacrifiée pour le bonheur des autres, à fait en sorte que les humains et les monstres cohabitent ensemble et j'en passe.

Je l'admire pour ça.

Quand j'avais remarqué que Sans avait des sentiments pour elle, je me disais qu'il allait être faible. Et je me moquais de cela souvent avec les autres pour les taquiner.

Mais avec le temps à observer ces deux là..J'ai difficilement remarqué que c'est juste moi qui me faisait des idées.

C'est juste moi qui me rend vulnérable seul.

A partir du jour où j'ai enfin réalisé mes erreurs, j'ai appris ce qu'était le manque.

Il me manquait déjà de base, cela est normal après tout.

Mais..J'avais besoin de lui.
De le voir.
De lui parler.
De le toucher.

De..l'embrasser.

Il me manquait. Beaucoup.

Le jour où j'ai appris en compagnie de mes autres moi ou amis, que le mec que j'aime avait violé ma jeune amie, c'était comme un poignard dans le coeur que je venais de recevoir.

Je n'arrivais pas à réaliser cela au début. J'étais juste..énervé.

Mais j'étais surtout déçu.

D'apprendre cela de lui ? Que il me mentait comme quoi il ne faisait rien sans consentement ? Ou même que mes sentiments pour lui ne pouvait jamais être rien de son côté ?

J'avais mal.

Mais je ne le montrais pas.

Lorsque le Sans originel nous a demandé QUI veut aller le voir pour lui donner une leçon, j'étais venu, parce-que je voulais le voir. Comprendre pourquoi. Savoir pourquoi.

Je me rappelerais toujours de ce moment.

Lorsque que nous l'avions trouvé avec les autres.

Il semblait..si vulnérable. Triste. Coupable.

Son regard était vide d'émotions.

Je sentais que quelque chose n'allait pas.

Et lorsque que Sans et certains autres lui avait fait passer un sale quart d'heure. Je n'avais pas agi. Je n'avais rien fait.

Je ne pouvais pas lui faire du mal.

Parce-que je savais que quelque chose clochait.
Que quelque chose n'allait pas.

Que rien était normal à ce moment là.

Et les autres avaient remarqué. Moi qui aime tant foutre le bordel, pourquoi avais-je été resté silencieux ?

Des questions. Des tonnes de questions de leur part.

Tous laissés sans réponse évidemment.

Je sais qu'ils ont aussi remarqué son regard.

Le regard d'un mec qui n'avait rien demandé de tout cela.

Ah putain.. j'aurais jamais pensé qu'Betty avait été derrière tout cela quand même. Lorsque Sugar Plum m'avait appris qu'elle l'avait menacé de s'en prendre à son frère, j'avais été..soulagé.

Soulagé que ce n'était pas sa faute, que cette histoire de viol n'était consentant pour aucun des deux. Qu'il était manipulé.

Mon âme était emplie d'amour à ce moment là.

Et c'est aussi suite à ma discussion et mes "retrouvailles" avec lui au bar m'ont poussées à agir.

Lorsque que l'avais enfin embrassé, c'était comme si tout l'amour que je ressentais pour lui s'était relâché dans l'air.

Il y avait juste nous. Lui et moi, nos dents qui s'entrechoquaient lorsqu'on avait approfondi ce baiser qui nous brûlait de l'intérieur.

Ah..La nuit qui avait suivie était littéralement la meilleure de toute ma vie. Alors que je n'ai pas vraiment dormi énormément.

Enfin bon.

Le temps à lentement passé et maintenant je suis en couple avec et je suis..apaisé avec lui.

J'ai changé grâce à lui.
Je ne suis plus le Sans d'Underfell qu'on redoutait au début.
Maintenant je suis juste Red -ou Fell selon les gens-. Un mec sympa qui adore foutre le bordel et qui est là pour ses amis.

Lust : "Red ! On va être en retard ! Tu viens ?"

Ah oui..C'est vrai qu'il faut y aller.

Je me regarde encore une seconde dans le miroir, satisfait et partit rejoindre mon gendre qui se trouvait déjà devant l'entrée, prêt à partir.

Red : "Toujours aussi attirant comme ça mon Lusty."

Il ria et me mit une tape sur l'épaule avant de m'embrasser avant de s'exclamer :

"Il faut se dépêcher, j'ai réellement pas envie d'être en retard !"

Je grogne lorsqu'il se mit a me pousser dehors, rejoignant la voiture qui nous attendait.

Je pense enfin avoir obtenu un sens à ma vie. Une vie heureuse avec lui.

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[Point de vue Frisk]

Enfer.

Voilà comment je peux résumer ma situation en ce moment même.

Enfin..plutôt ma situation à moi et à Sans.

Nous avions tranquillement prit le chemin vers notre maison mais nous avions vite ressenti que quelque chose n'allait pas.

Le regard des gens.

Mêlant surprise, bonheur, choc mais.. surtout de la haine.

Repenser à certains visages me firent frissonner de peur.

Au début, nous y faisions pas attention.

Mais lorsque que tout ces regards se firent aussi insistants, je savais que Sans se posait la même question que moi.

"Que se passe-t-il ?"

Nous étions comme d'habitude pourtant.

Mais notre question avait rapidement été répondue par un jeune garçon qui était venu à notre rencontre.

"Vous êtes bien l'ambassadrice des monstres et l'originel Sans qui sont ultra populaires sur cette photo n'est-ce pas ?"

Lorsque que nous nous étions penchés vers la photo en question, nous avions senti que nous étions dans de sales draps.

Une photo. De moi et Sans, prise y'a moins d'une heure, nous voyant en train de nous embrasser, dans les bras de l'autre.

Putain.

Sans nous avait téléportés à la maison je me rappelle, étant donné que les gens avaient commencé à s'agglutiner autour de nous suite à l'intervention du jeune garçon.

Et honnêtement c'était un très bon choix.

Les médias étaient déjà devant chez nous. Nos téléphones était en alerte. Seuls les messages de nos amis nous demandant si nous étions en sécurité nous aidaient à nous dire que tout allait bien, que cela aurait pu être pire.

Il fallait s'y attendre malgré tout.

Cela n'allait pas passer inaperçu, mais que l'information à été relayée aussi vite ? Par je ne sais où ? Quelque chose ne tournait pas rond.

Et Sans pensait comme moi.

Et malheureusement, malgré nos recherches, nous avions trouvé aucune trace de la personne qui avait pu prendre la photo et qui l'a publiée pour littéralement nous mettre des bâtons dans les roues.

Enfin bon. Nous nous étions rapidement mis d'accord sur le fait que nous allions devoir apparaître au grand jour, afin que l'information soit officielle et qu'elle arrête de prendre autant d'ampleur comme ça elle se stablilisera.

Et bordel, lorsque que nous avions été au show de Mettaton -parce-que c'était évidemment chez elle qu'on allait en parler-, on pensait que tout cela allait être fini.

Ah franchement..que nous sommes naïfs.

Cela nous a prit énormément de temps. Environ un mois avant que tout cela se calme.

J'en rigole encore sérieux, nous étions jamais libres de nos mouvements et on se sentait toujours observés, à n'importe quel moment.

Enfin bon, les médias et les gens se sont calmés, nous souhaitant plein de bonheur et enfin la liberté nous était revenue.

Quoi que..

C'était quand même différent.

Lorsqu'on nous croisait dans la rue, nous nous faisions stopper parfois, certaines personnes nous regardaient telles des bêtes de foire. On se faisait même prendre en photo discrètement à notre insu putain.

Mais je crois que le pire dans tout cela furent les haters.

Ces gens qui critiquent sans rien savoir, qui parlent négativement sur notre dos.

Qui se croient malins derrière leur écran n'est ce pas ? Tout le monde connaît des gens comme cela.

Des haters. On a dû faire face à un bon nombre d'entre eux.

Et encore maintenant c'est parfois le cas.

Et notamment sur les réseaux sociaux.

Les messages haineux.. ah franchement..Cela me détruisait parfois, me rendait folle à force.

Heureusement que mes amis étaient là.

Restez dans votre jalousie, en attendant mon débilosaure et moi on est heureux.

Sans : "Frisk ! Bouge toi !"

Frisk : "Oh c'est bon ! Pour une fois que c'est pas toi qui est en "retard" Monsieur le Flemmard !"

Sans rigola et me complimenta sur ma tenue, qui me rendait encore "plus mignonne que d'habitude" d'après lui.

M'enfin.

Je me vérifie dans le miroir une dernière fois, avant de partir au bras de Sans rejoindre Papyrus et Gaster qui nous attendaient déjà dehors.

Ce jour promet d'être magique.

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1758 mots !

J'espère que celui-ci vous aura plu voir intrigué ! ;)

On se retrouve demain pour un prochain chapitre, dabisous ! <3

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