XVII- No One But You
A l'une de mes idoles et mon modèle masculin dans la vie : Freddie Mercury.
Le lendemain, le 23, sous un beau soleil en pleine fin du mois de Novembre, les garçons profitaient encore de tout le temps que leur offrait cette nouvelle journée. David les regardait s'amuser parfois comme de véritables enfants dans le jardin de sa villa.
Il les regardait rire, courir et plaisanter comme si aucun nuage ne planait au-dessus d'eux. Ils avaient toujours su surpasser les difficultés de la vie main dans la main tels quatre frères. Ils étaient une famille avaient-ils toujours dit et ce malgré les différences de chacun. Pour eux, peu importaient les exigences et l'exubérance de David, le tempérament fougueux de Dorian, le sérieux de Liam et la discrétion d'Aidan. Ils avaient créer un seul et même monde possédant à la fois de multiples identités dans lequel il partageait une seule et même passion : la musique.
Ils avaient connu ensemble les échecs, le succès, les projets, l'amour, les chagrins d'amour, les déchirements et aujourd'hui la maladie et le doute mêlé au courage et la volonté de demeurer fort.
- On se croirait à nouveau ces jours où on tournait dans mon jardin. Vous vous rappelez ? sourit Dorian.
- Bien sûr, lui répondit David.
On était en hiver, il était recouvert de neige. Je reconnais que nous avions fait un peu fort en tournant un clip dehors dans le froid de notre belle Angleterre, sourit David nostalgique.
- Oui c'est vrai que ça caillait, confirma Dorian frissonnant au souvenir de ce jour de froid.
- On a fait comme on a pu mon chou, avec les moyens du bord et merci encore à toi d'ailleurs, s'excusa David avec sincérité avant de remercier son batteur.
- De rien, répondit simplement Dorian.
- J'avais les doigts congelés mais tant pis, plaisanta Liam feignant d'être en colère.
- Moi aussi ! s'exclama Aidan.
- Mes pauvres choux, compatit alors David. C'est vrai que quand on vous regarde on ne vous sent pas en joie surtout toi darling, dit-il en regardant son guitariste.
- Merci David, répondirent-il en tâchant d'avoir l'air vexé.
- Hum, rit doucement David.
- C'était sympa quand même, dit Dorian calmement en souriant.
- T'avais les mains bien au chaud toi aussi, tu peux avoir trouvé ça sympa, lui reprocha Liam.
- Et de plus c'était ton jardin, ajouta Aidan.
- Désolé, j'aurais pas dû dire ça, regretta Dorian.
- Nan Dorian c'est vrai c'était sympa, on était comme des gamins et vous faisiez des batailles de boules de neige tous les trois, le rassura David.
- C'est vrai, s'apaisa Liam.
- Qu'est-ce qu'on a pu s'amuser durant tout ce chemin parcouru, murmura Aidan qui savait très bien que les garçons l'approuveraient.
Les garçons passèrent ainsi l'après-midi en se remémorant toutes les petites anecdotes qui avaient parsemées la carrière de ce groupe adoré qu'ils avaient formés grâce au hasard de la vie.
Ce jour qui leur avait paru encore si beau perdit ses couleurs lorsqu'il se changea en lendemain à minuit, Night Queen perdant celui qui avait été sa flamme. David s'éteignit en toute intimité, ses fans apprenant dans un choc terrible le secret que dissimulait leur idole depuis plusieurs années dans le courage et la dignité.
« Je suis quelqu'un qui apprécie faire de l'œil au danger. Je crois que chacun de nous est un mélange de nombreuses personnalités. J'ai un côté très calme, adorable peut-on dire et un côté très difficile, exigeant et je peux être très résistant ou bien je peux me montrer très affaibli.
Je n'ai aucune prétention de donner un nouveau visage au monde. Ce qui m'importe c'est de me faire plaisir et d'être sincère quoi que je fasse chaque jour.
La musique représente beaucoup pour moi, elle est mon essence je dirais et je continuerais de lui rester fidèle tant que mes amours me suivront. Je reconnais que c'est très important pour moi mais ce n'est pas non plus mon but essentiel.
Mon essentiel c'est vivre heureux.
Si tout va bien dans ma vie, cela se ressent dans ce que je propose. Le jour où le temps sera venu d'y mettre fin, mes amours n'étant plus satisfaits, je prendrais une nouvelle voie. Mannequin je pense.
Mes bêtises, j'en suis l'unique coupable.
Je souhaite seulement être qui je suis et vivre le temps qu'il me reste quoi que l'on dise.
Je n'ai aucun regret ».
Voilà les mots qui demeuraient dans la mémoire des garçons : l'amour de leur chanteur pour la vie et un courage à toute épreuve.
Remarque : Des Remerciements à Lounastasia pour m'avoir inspiré après son partage de la dernière interview de Freddie Mercury et à Paulyange ma Roger pour m'avoir soutenu durant l'écriture de ce chapitre qui fut pour moi très éprouvant à écrire pour la première fois dans ma jeune « carrière » d'écrivaine mais qui fut une très belle expérience ainsi que l'ensemble de cette œuvre pour laquelle votre intérêt me touche particulièrement.
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