> Chapitre XII

« -J'ai choisi de passer ma journée au parc le dimanche. Il faisait chaud, cela était agréable. J'avais amené mes devoirs, afin de les effectuer là-bas. Il était pourtant difficile de se concentrer, je lançais très souvent des cailloux dans le lac afin de me reposer. Je jouais doucement avec l'herbe entre mes doigts quand j'ai senti Maelys m'observer dans mon dos. Elle m'a fait un sourire, un vrai, quand je me suis retourné. Cela m'a rendu heureux, encore plus que le soleil qui se reflétait dans l'eau. Maelys était un peu mon soleil, à ce moment-là. Elle est venue s'assoir à mes côtés délicatement. Pour une fois, c'était elle qui me fixait pendant que je m'amusais avec les cailloux.

-Pourquoi étais-tu jaloux ?

Je savais qu'elle allait me demander, je ne pensais pas y échapper. Mais malgré tout, mon cœur s'est mis à battre rapidement. J'ai senti mes joues virer au rouge quand j'ai mordu mes lèvres.

-Je ne l'étais pas.

Elle a haussé un sourcil en riant, mais n'a rien dit. Je commençais enfin à comprendre mes sentiments à son égard. Je l'ai longtemps admiré pendant cette fin d'après-midi. Le soir, pendant que je m'endormais dans mon lit, j'ai reçu un message de sa part. C'était sa réponse à mes dires, cela m'amusa.


De : Maelys Heure : 22h48

Je ne te crois pas.


Cela m'a définitivement réveillé, ce fut encore une nuit blanche. »


-Elle pensait que tu étais amoureux d'elle ?, questionne Girrot.

-Probablement.

Le policier hoche la tête, en écrivant sur son ordinateur.

-Et toi, tu l'aimais bien ?

-On doit parler de Maelys, pas de moi !

Le policier blond s'apprête à répondre en lui disant que c'est une question sérieuse quand Axel reprend son histoire.


« -Je l'ai revu lundi matin, son large sourire m'a fait comprendre l'expression "avoir des papillons dans le ventre". Elle parlait tout de même au punk, mais j'essayais de ne pas faire attention à ce détail. Quand elle remarquait mon regard, elle rigolait en levant un de ses sourcils. Certains de mes amis avaient surpris nos échanges de regards, mais ils avaient arrêté de me faire des reproches. Elle avait l'air si heureuse à ce moment-là.

Mais la semaine suivante, c'était comme une apocalypse qui arrivait sans prévenir.

Je l'avais aperçu le mardi essayer de cacher son mascara qui coulait, à côté des toilettes. Elle avait l'air totalement désemparée et je ne l'avais jamais vu aussi triste. Cela m'a fait comme un coup à l'estomac quand elle a commencé à trembler. Je voulais la réconforter, lui dire que quoi qu'il arrive j'étais présent, et que, bordel, je l'aimais comme un fou.

-Maelys ?

-Non, n'ose pas me demander si tout va bien ! Tu vois bien que non, alors tais-toi et va-t'en. Je t'en prie.

Elle a lutté contre mon regard. Très rapidement, comprenant qu'elle était sérieuse, je suis parti. J'allais lui demander ce qu'il se passait, le soir, par messages. »

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