(petit) Chapitre bonus 1. Le mystère de la cour des Roses
Flashback, bien avant la naissance de Donovan...
Des cris de douleurs résonnaient dans les couloirs du château de Tiredaile ; couloirs dans lesquels le souverain faisait les cents pas depuis maintenant deux heures, ne cessant de jurer à voix basse. La tension qui régnait chez lui était palpable. Quand le silence se fit enfin, le souverain leva le regard en direction d'une porte, à temps pour voir une Érudite de la citadelle en sortir, sa tunique blanche avait été tachée de petites tâches écarlates. Il lui jeta un regard angoissé et n'eut pas à se faire prier pour entrer dans la chambre, lorsqu'elle lui fit signe d'approcher. Une fois à l'intérieur, il fut frappé par la chaleur et la moiteur qui y régnaient. La pièce était plongée dans une semi-pénombre, illuminée par seule quelques bougies qui brûlaient paisiblement et par les faibles rayons de soleil qui perçaient tout juste le manteau nuageux. Sur le rebord de l'une des grandes fenêtres qui ornaient le mûr nord de la pièce, trônait un vase contenant une rose blanche unique. Plusieurs Érudites et domestiques s'afféraient autour d'un grand lit à baldaquins, déplaçant des bassines d'eau chaude et des draps propres, dans un ballet parfaitement cordonné. De son coté, le Roi tentait de se frayer, tant bien que mal, un passage à travers la grande chambre. Il avait l'impression que ses jambes, devenues fébriles, refusaient d'avancer. Enfin, quand il parvint aux abords du lit, il crut vaciller en posant les yeux sur sa femme ; la reine serrait contre son cœur un frêle nourrisson aux joues rosées.
- Aumaric, c'est une fille. Fit la reine en levant des yeux humides vers son mari. Sa voix n'était qu'un murmure et son front luisait de perles de sueur, mais la joie et l'amour qu'elle ressentait en ce moment même avaient suffi à faire oublier toute la souffrance qu'elle avait pu endurer.
Le Roi, dont les larmes menaçaient de se déverser le long des ses joues, vient s'asseoir auprès de sa femme pour observer le nourrisson de plus près.
-Elle est magnifique, un jour, elle deviendra une jeune fille et une reine exceptionnelle. Comment allons-nous l'appeler ? demanda-t-il en prenant la main de la reine.
-Eh bien j'y ai réfléchi et je pense l'appeler Marie, pour qu'elle reprenne le nom de ma mère.
-Marie ? Répéta Aumaric incrédule. Je pensais que l'on s'était mis d'accord pour Rose. J'aimerais l'appeler Rose.
La Reine eut un sourire attendri devant la détermination du souverain.
- Dans ce cas-là, nous l'appellerons Marie-Rose. Dit-elle.
-J'ai une préférence pour Rose-Marie...
Tous deux sursautèrent lorsque ce moment de tendresse fut interrompu par le bruit de la porcelaine qui se brise. Aumaric se redressa pour voir que l'une des domestiques, dans sa hâte, avait bousculé le vase qui contenait la rose. Celui-ci avait éclaté en touchant le sol, laissant la rose s'échouer sur le tapis. La domestique se confondît en excuse avant de s'empresser d'aller chercher de quoi nettoyer les dégâts. Mais aucun des deux jeunes parents, bien trop heureux, ne prêtèrent une réelle attention a cet accident.
NDA: hey, je sais que je ne dis d'habitude pas grand chose^^ mais cette fois je tenais à vous prévenir que la publication des chapitres risque de prendre un peu plus de temps comme j'ai des examens bientôt. :( Mais je promets d'être de retour le plus vite possible. ^^
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