Chapitre 2 : Inquiétude
Bonjour, bonjour ! Moi c'est Ringo, c'est moi qui m'occupe du point de vue de Terracid. D'ailleurs le voilà enfin, il n'est pas bien long, c'est vrais et je m'en excuse. Mais je me rattraperais sur d'autre chapitre. Accrochez-vous bien, parce que vous n'êtes définitivement pas préparé à ce que l'on prévois eheh... J'espère que ce chapitre vous plaira ! N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez.
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PDV de Terracid :
Je me réveillais le lendemain, complètement à plat. La nuit agitée qui venait de se dérouler m'avait juste achevé. Je jetai un coup d'œil à mon téléphone, rien. Aucun signe de la notification attendue. Je soupirai, déçue dans mes espérances. Le comportement de Thomas semblait différent. Quelque chose clochait et je n'arrivais pas à en trouver la raison. Je me levais, encore pensif, décidant de prendre directement une douche pour me réveiller. Je constatais avec surprise ma mine affreuse dans le miroir. Mes cernes plus prononcées qu'à l'habitude trahissaient le manque de sommeil qui m'accablait. J'avais encore l'esprit préoccupé par la veille.
Lorsque le live prit fin et que l'on se retrouva seul dans l'appel, j'espérais pouvoir obtenir des réponses de sa part. Mais je ne pensais vraiment pas qu'il allait aussi mal... À chacune de mes tentatives pour en savoir plus, Thomas se braquait. Ses réponses semblaient raccourcir à mesure que le temps passé. J'essayais de prolonger la discussion, mais il trouvait sans cesse un moyen de couper court à la discussion. J'en avais pleinement conscience, mais il fallait que je sache ce qui se tramait.
"Je dois vraiment te laisser". Sa voix... J'avais très nettement entendu sa voix se briser. Sur quelques secondes seulement, mais c'était assez pour que je le perçoive. À ce moment-là, je regrettais d'aussi bien le connaître. J'aurais voulu ne pas me rendre compte. Aimer ne pas m'inquiéter. Je sentais que n'y pouvait rien, j'étais impuissant face à son mal-être... Je détestais être aussi inutile.
Cette fin d'appel me fit totalement perdre mon calme. Je n'avais plus aucun sang-froid. J'ai bien dû lui envoyer plus d'une dizaine de messages, espérant une réponse... Mais rien. Nada.
Si j'habitais dans la même ville aussi, pensais-je en lançant rageusement le portable sur mon lit. Ce n'était pas de ma faute, je le savais bien. Je n'y pouvais rien. Au fond, je ressentais le besoin de comprendre, de trouver un coupable. Et à cet instant, je n'avais personne d'autre que moi à blâmer.
Je dus me rendre à l'évidence : le forcing ne servirait à rien... Du moins, pas dans l'état actuel des choses.
Je restais pendant de longues minutes là, benêt, devant mon écran. J'explorais toutes les hypothèses possible avant de finalement me résoudre à simplement reprendre mon portable. J'envoyai un rapide message à Manon, la petite amie de Thomas. Elle devait s'en doute savoir quelque chose.
J'hésitai quelques instants avant d'appuyer sur le bouton "envoyer" :
« Slt tu sais ce qu'il a Thoms' ? »
Bon, là, je devrais l'avoir ma réponse, il n'y avait pas de raison. Je lançais donc un jeu au hasard, attendant seulement que mon portable se rallume à la simple réception du message. Il suffisait juste d'être patient...
Enfin... C'est ce que je pensais.
J'avais essayé. Mais ce n'était pas assez... Après quelques heures à attendre une réponse qui n'arriverait sans doute pas, je décidais d'y aller franco. Si aucune réponse ne venait à moi, c'est moi qui irais les chercher.
- Tiens-toi prêt Thomas, parce que je ne lâcherais pas.
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