》Chapitre 17《
Vide.
Voila un mot qui me qualifie parfaitement.
Denet' vient de me poser au pied d'un sapin, où Arwen et Méryl nous attendent.
Mes larmes ne cessent de coulées et mon coeur a décidé de ne plus battre normalement.
-"Isil ! Ça va ?!" Me demande Méryl en arrivant dans ma direction.
Je ferme alors les yeux et inspire un grand coup.
-"C'est Blodwyn ..." Esseyais-je d'articuler.
Mes pleures redoublent en un rien de temps.
Mon amie, ayant sûrement compris la cause de ma peine et ayant aperçu mes mains couvertes de sang, me prends dans ses bras.
Je suis tellement désolée de ce tragique événement. J'ai perdu une si bonne amie. J'ai fait disparaître Blodwyn, la fille parfaite.
Elle lâche alors son étreinte et me regarde fixement, les yeux rougis.
Je me tourne vers Denet', qui lui, a les yeux clos et se mort fortement la lèvre inférieure.
Tout est de ma faute.
Même Arwen a l'aire dévastée par cette nouvelle. Mais une chose me chiffonne face à son précédent comportement. Je me rappelle qu'elle avait discrètement demander si nous ne voulions pas reprendre la route plus tard quand nous étions encore chez Aerandir, comme si qu'elle savait que quelque chose allait se passer.
Mais qu'est ce que je raconte ? Les circonstances emplifient ma paranoïa.
Plus aucun bruit ne se fait entendre, plus personne ne bouge, comme si le temps s'est arrêté.
-"Où est Blodwyn ?" Demande le brun en sortant de nul-part.
Je relève alors le regard et le plante dans le siens.
Il s'arrête à son tour et continue de me fixer puis baisse son regard brûlant sur mes mains.
-"C'est à cause de moi." Lachais-je en reniflant.
-"Pourquoi !? Pourquoi tu n'es pas restée avec elle !? Il n'y avait rien de plus facile à faire !" Crit Calim' en s'approchant dangereusement de mon corps frêle et dépourvu de force.
-"Calim', arrête." Crache Denet' derrière moi.
Le brun ne l'écoute pas et poursuit son chemin jusqu'à moi, et c'est quand il se place devant moi que je ferme les yeux et manque de me protéger avec mes mains, de peur de recevoir un coup.
-"Isil, as-tu peur de moi ?" Me demande-t-il.
Non, j'ai peur de moi même, j'ai tué quelqu'un, j'ai tué Blodwyn.
Ma tête va exploser, tout mes souvenirs avec cette fille -hélas peu nombreux- me ressurgissent comme une vengeance, comme pour me narguer.
-"Il...il faut aller prévenir sa famille ..." Conseille Méryl en pleurant.
Prévenir une mère de la mort de son enfant, prévenir un jeune homme de la mort de sa soeur, sa protégée, c'est une chose impossible pour moi.
Le brun en face de moi me prend la main et me guide jusqu'à un petit coin d'eau, où il me tire accroupi à sa hauteur, pendant que je vois mes amis retourner à la voiture.
Il s'empare de mes mains et les plonge dans le liquide froid.
Je suis impressionnée face au calme et à la délicatesse qu'il apporte à ses gestes.
Il me relève ensuite, toujours dans un calme plat et m'essuis les mains sur mon pantalon, pour ensuite me reprendre par la main et m'emmener vers la voiture je suppose.
Mes pensées sont tellement vides de sens que je ne remarque presque pas qu'aucune brûlure me parvient au contact de Calim', seulement une sensation agréable, chaleureuse.
Arrivés près de la voiture, mon corps entier se fige. Le véhicule est recouvert d'impacts de balles.
Je n'arriverai pas à rentrer dans cette voiture après ce qui vient de se passer.
-"Je ne peux pas monter." Esseyais-je de m'exprimer.
Malgré ma négation, mes amis montent dans la voiture sauf Calim' qui se tourne vers moi et avance de quelques pas.
-"Ce n'est pas de ta faute." Dit-il en plongeant ses yeux noisettes dans les miens.
Hélas, je ne suis pas du même avi. Si j'avais emmené Blodwyn avec moi, elle ne serait pas là où elle est en ce moment.
Je ferme doucement mes paupières et sens une source de chaleur sur ma joue.
J'ouvre grandement les yeux et tombe sur Calim', le regard vide et sa paume tendu vers ma pommette.
Habituellement, j'aurai eu un mouvement de recule. Mais pas là, pas maintenant.
Il est vrai que je trouve le brun assez lunatique. Tantôt tout est de ma faute tantôt cela ne l'est plus.
-"Calim', qu'est c'que tu fais ..?" Demandais-je en le fixant incrédule.
Une lueur que je ne pourrai décrire passe au travers de ses orbites et il ferme brusquement les yeux.
-"Ne disons rien. Profitons juste du fait que je puisse te toucher sans te brûler." Dit-il toujours sans me regarder.
Je ne peux profiter de rien, pas sans Blodwyn.
Et puis comment cela ce fait-il qu'il réussisse à ne pas me brûler ? Ne me deteste-t-il plus ?
-"Je suis une lâche." Crachais-je dans un soupire.
-"Tu ne pouvais pas savoir. Maintenant nous allons monter dans la voiture et rentrer à la ville. D'accord ?" S'enquit-il de me dire en ouvrant les yeux, me laissant admirer ses prunelles orangées.
Je ne le comprends plus.
Comment veut-il que j'ignore ce rapprochement et me dire qu'il ne fait seulement cela par pure pitié de mon être ?
La disparition de notre amis doit beaucoup l'affecter, ce qui expliquerait cette reaction.
Finalement, je hoche simplement de la tête et c'est suite à ce geste que mon coeur s'accélère brusquement.
Je ne saurai dire si la raison de cette affolement est le fait que Calim' glisse sa main le long de mon corps pour attraper la mienne ou le fait que le restant de mes amis nous observent par la fenêtre arrière de la voiture.
J'avoue être assez surprise de l'absence de brûlure face au contact de la paume du brun dans ma main.
Cependant, celui-ci n'a pas l'aire de s'en préoccuper et m'accompagne jusqu'à la place passager pour ensuite me tirer sur ses genoux.
Mes membres se crispent et mes pensées s'emmêlent.
Être sur les genoux de Calim' n'est pas la même chose que d'être sur ceux de Denet'.
Et puis, pourquoi me prendre sur ses genoux alors qu'une place est libre à l'arrière ?
Je me retourne hâtivement et remarque une oréole rougeâtre sur le siège où Blodwyn et moi prenons place précédemment.
Je comprends maintenant pourquoi Calim' m'autorise à voyager sur lui.
Cependant, personne ne dit un mot et Denet' demarre la voiture.
J'espere que ces horribles soldats n'ont pas fouillés le véhicule et trouvés le sceptre dans le coffre.
C'est alors que je tourne la tête, de façon à imprégner le derniere endroit où mes yeux ont puent scruter mon amie aux cheveux blancs.
Une affreuse flaque de sang prend place au milieu de la route, sur le béton sal et chaud.
Mais quand je bas plusieurs fois des cils, je n'en crois pas pes yeux : un sceptre blanc jonche dans l'étendue d'eau rouge.
-"Denet', arrête-toi." Lui demandais-je calmement, comme pour ne pas rompre le silence qui domine mes amis.
Celui-ci, sûrement moins attentif à ce qui nous entoure, stop le moteur et pose son regard sombre sur moi.
J'ouvre ma portière, et comme guidée par je ne sais quelle source de force m'approche de la marre magenta.
Le sceptre blanc brille et reflète la couleur rouge qui l'entoure. Je n'arrive même pas à me réjouir de l'avoir trouvé.
Néanmoins, je le ramasse et remarque qu'il n'est pas tâché par l'affreux liquide.
Je rebrousse chemin vers la voiture et remonte sur les genoux du brun.
Mes amis n'osent toujours pas s'exprimer et Calim' attache la ceinture en la passant devant moi.
Je me crispe suite à son souffle dans ma nuque. L'a t-il remarqué ?
⏳
Cela fait déjà un long moment que nous roulons. Personne n'a décroché un mot et seul quelques reniflements de la part de Méryl se font entendre dans l'habitacle.
Realisant que le trajet risque d'être encore long, je m'empare du livre de Denet' qui traine dans la boîte à gants.
Le hasard fait bien les choses puisque la première page ouverte est celle qui raconte la prophétie.
Je prits pour que la relecture de ce passage me change les idées et me vide la pensée de l'image de mon amie baignant dans son propre sang. Rien que d'y repenser, cela me donne les larmes aux yeux.
Après m'être plongée dans l'histoire de ce roi et de ses deux fils, je tourne quelques pages et une attire pleinement mon attention.
Je crois rêver.
Ces quatre phrases résument clairement les quatre périeuses actions que nous avons exécutées pour retrouver les trois sceptres que nous avons en notre possession.
Mais si nous nous concentrons sur la troisieme phrase, nous pouvons instantanément comprendre que la mort de Blodwyn était prévue !
Prise d'une grande colère, j'envois baldinguer le livre sur Denet' et lui lance le plus haineux des regards.
Celui-ci me lance un regard d'incompréhension.
-"Tu savais qu'elle allait mourir !" M'exclamais-je en pleurant encore.
Je sens le regard des autres sur moi, récupère vite le livre et lis rapidement et douloureusement les phrases qui sont inscrites sur le vieux papier pour ensuite le fermer et me retourner vers Denet'.
-"Je-je ne savais pas ... Je n'ai jamais lu cette page." Déclare-t-il, les yeux rouges.
⏳
Un énorme cri de stupéfaction me réveille et me fait sursauter sur Calim'.
J'ouvre les yeux et c'est alors que mon coeur loupe plusieurs battements :
La ville est complètement dévastée, les petits espaces de verdure sont ratatinés, les bâtiments sont noirs comme si qu'un inscendie s'était propagé sur chaque maisons.
-"Mais qu'est c'qui s'est passé ici ?" Demandais-je faiblement.
-"Il te cherche." Me chuchote Calim'. "Tulkas te cherche. Ce n'est pas Blodwyn qu'il voulait tuer mais toi." Me précise-t-il.
Un sentiment de haine mélangé à de la tristesse s'empare de moi. Si toute cette ville est ravagée c'est uniquement à cause de moi.
Les habitants de ce monde sont tous en danger par ma faute, à cause de ma présence.
Même dans un autre monde je pose des problèmes.
Denet' arrête le moteur devant la maison de Oilössé.
Le manoir qui se place devant nous -bien que déjà auparavant assez vétuste- est complètement englobé de poussière et d'une étrange saleté.
Mes amis ne bougent pas, ils fixent tous l'étendue des dégâts.
Je détache alors la ceinture qui me sécurise ainsi que Calim' et sorts du véhicule, toujours silencieuse.
Depuis que nous avons pris la route, le silence règne sur tout le groupe.
Le brun m'imite et ferme la portière derrière lui.
Je comprends vite que le reste de mes amis ne nous accompagnera pas annoncer la terrible nouvelle qu'est la mort de Blodwyn.
Calim' me frôle et en profite pour sceller nos mains entres elles et nous faire avancer vers la porte.
J'appréhende beaucoup la réaction de Oilössé tout comme celle de Fëan.
Je ne sais pas s'ils vont tout d'abords pleurer et ensuite m'haïr de toute leurs âmes ou l'inverse.
S'apercevant que mes pensées divaguent, le brun à mes côtés prend l'initiative de toquer contre le bois sombre de la porte.
Des pas lents se font entendre derrière et un grincement nous indique que quelqu'un nous a ouvert.
Je relève doucement la tête et tombe sur Fëan. Il a l'aire toujours aussi joyeux et insouciant. Je n'arrive même pas à imaginer dans quel état il sera après que nous lui aurions tout raconté.
-"Isil ! Ça fait un bout de temps !" S'exclame-t-il. "Mais je crois savoir pourquoi vous êtes ici." Continu-t-il en baissant la tête.
Pardon ? Est-il au courant ? Comment est-ce possible ?
-"Tu es au courant ?" Demandais-je en fronçant les sourcils au dessus de mes yeux rougis.
Il n'ajoute rien et ouvre grand la porte nous faisant comprendre que nous devons entrer.
Je remarque que rien n'a changé, les meubles sont toujours les mêmes et la même clarté règne dans la pièce.
-"Elle vous attend à l'étage." Dit Fëan, le regard toujours vers le bas.
Mais de qui parle-t-il ? De Oilössé ?
Le brun ne m'a toujours pas lâché la main, à ma plus grande satisfaction et me tire vers l'escalier pour monter.
Et c'est arrivés sur le palier que nos yeux s'arrondissent.
Quoi !?
Que fait Blodwyn devant nous !? Et vivante !?
-"Je ne suis pas la seule à la voir, pas vrai ?" Demandais-je faiblement à Calim'.
-"Non, tu n'es pas la seule." Me répond-il sur le même ton.
Et c'est alors qu'une énorme brûlure me parvient à ma main qu'il enlace avec la sienne, ce qui me fait le détacher de lui.
Je ne perds pas de temps et cours dans les bras de mon amie.
Je ne peux retenir mes larmes de bonheur et de soulagement.
-"Je suis tellement désolée." Me chuchote-elle dans la tête.
-"Tu n'as pas à t'excuser, tout est de ma faute." Dis-je à mon tour en me détachant d'elle.
Je n'arrive pas y croire. Il est vrai que j'avais du mal à me faire à l'idée que je ne la reverrai plus jamais. Alors savoir que tout ça n'est plus que du passé me réjouis au plus haut point.
-"Mais comment tu as fait ?" Demande Calim' derrière nous.
-"Et bien après que le soldat m'ai tiré dessus, il m'a emmené je-ne-sais-où. Et quelques instants après je me suis réveillée avec Aerandir qui m'a raccompagnée ici." Nous raconte-elle.
C'est étonnant qu'Aerandir ait eu la bonté d'aider Blodwyn.
Mais comment savait-il que nous nous sommes fait attaqués ?
-"J'adore ce mec." Déclarais-je soulagée.
-"Et il est où maintenant ?" Demande du tac au tac le brun d'une voix ferme.
-"Il est repartit quand je me suis réveillée." Répond-elle.
Je ne pourrai jamais assez remercier Aerandir pour ce qu'il a fait. C'est dommage qu'il soit partit aussi vite, j'aurai aimé lui dire à quel point je lui suis reconnaissante.
C'est alors que mes yeux tombent sur l'abdomen de Blodwyn et je remarque que son t-shirt est toujours taché de sang mais que celui-ci est sec.
-"C'est ici, que tu t'es faite touchée ?" Demandais-je en fixant la tâche sur son haut.
Elle hoche de la tête pour me répondre et soulève doucement le tissu qui recouvre sa blessure. Je ne peux m'empêcher de fermer les yeux à la vue de cette image et de me sentir terriblement coupable de sa douleur qui est exprimée sur son visage.
Calim', quant à lui, il est toujours derrière moi et ne prononce aucun mot. Peut-être est il trop impressionné ou subjugué par le fait que son amie ne soit pas morte mais bien en bonne santé ? Je ne sais absolument plus à quoi m'attendre face à ce garçon. Depuis le moment sinistre qu'était la "mort" de Blodwyn, il se montre tactile et assez attentionné envers moi. Ce serait mentir de dire que cela me dérange mais j'oserai plutôt dire que cela me trouble profondément.
-"Isil ! Oh ma petite Isil!" Crie Oilössé en sortant d'une pièce derrière sa fille.
Cette femme que j'admire tant n'a aucunement changée, elle est toujours aussi élégante et en possession d'un aire sérieux à la fois. Je suis vraiment heureuse d'apprendre que je n'aurai pas le devoir de lui annoncer une nouvelle qui pourrait la détruire.
Elle s'approche alors de moi et m'enlace gentiment. Je ne suis pas franchement habituée à recevoir des câlins et c'est sûrement pour cela que mes membres se durcissent et deviennent durs comme fer.
-"Je suis tellement désolée pour Blodwyn, je savais que c'était une mauvaise idée de les faire venir et je m'en veux." Lui dis-je.
Elle relève hâtivement la tête et ouvre grands les yeux.
-"Alors tu regrettes d'avoir accepté notre aide ?" Demande le brun derrière moi.
La femme en face de moi arque un sourire niait et attend ma réponse.
-"Bien-sur que non. Mais si Blodwyn est blessée aujourd'hui, c'est uniquement à cause de moi." Répondis-je en levant les yeux au ciel en rigolant.
Oilössé se détache donc de moi et recule de quelques pas, de façon à se mettre au niveau de sa fille. La ressemblance entre ces deux personnes me frappe de plein fouet une fois les deux l'une à côté de l'autre !
-"Et si vous alliez chercher le reste de vos amis ?" Demande la mère en souriant.
Je ne perds pas temps pour lui répondre affirmativement et sortir de la grande maison pour me rendre à la voiture. Je peux observer qu'ils sont toujours assis et silencieux. Mais c'est en me voyant arriver en courant que Denet' fronce les sourcils et abaisse la vitre du côté passager.
-"Il faut que vous rentriez, nous vons une bonne nouvelle !" M'exclamais-je.
Les sourcils de mon ami sont toujours froncés d'une manière que je ne peux décrire tant cela ne m'était jamais apparu sous les yeux.
Cependant, ils sortent du véhicule, les bras ballants. Si nous pourrions mesurer leur moral je suis certaine qu'il serait en dessous de zéro. Je ne sais pas ce qui me retiens de leur dire, là, maintenant. Sûrement l'effet de surprise que je veux voir sur leurs visage, le sentiment de soulagement et de joie quand ils verront notre amie, debout et vivante dans son salon.
Je pousse la porte sombre du manoir et les invite à rentrer.
Une fois tout mes amis dans la pièce, j'entends des pas dans les escaliers et remarque que c'est Calim' et Blodwyn qui descendent.
-"Quoi !?" S'écrit Denet' en ouvrant grands les yeux.
Je suis tellement heureuse. Rien qu'en observant les réactions de mes amis, un sourire prend place sur mon visage.
-"J'ai eu tellement peur." Dit notre amie aux cheveux blancs avant de s'avancer vers Méryl et Denet' pour les enlacer tout les deux en même temps.
Je remarque cependant qu'Arwen ne bouge pas, que ses membres sont comme pétrifiés et que ses yeux ne quittent pas la tâche rouge sur le haut de Blodwyn.
-"Ne porte pas d'importance à cela, tourne la plutôt vers ton amie." Me dit la voix d'homme.
Cet homme, cette voix, si je l'avais écoutée je doute que Blodwyn serait dans cet état. Je regrette profondément mon acte de pure lâcheté.
Oilössé descend alors à son tour et nous invite à nous assoir dans le salon, où Fëan est déjà installé.
Calim' se place à ma gauche et Blodwyn à ma droite, tandis que Méryl, Denet' et Arwen prennent place en face de nous.
-"Alors les jeunes, comment ça se passe tout ça ?" Demande la femme de la maison.
Tout les regards se posent sur moi, me faisant comprendre que j'ai l'honneur de répondre à cette question.
Mes yeux se tournent naturellement vers Blodwyn.
-"Cette aventure est assez fatiguante mais je pense que nous pouvons nous en sortir, malgré le faux pas qui vient de se passer." Déclarais-je.
Oilössé hoche la tête et se tourne vers Arwen.
-"T'as bouille ne m'est pas inconnue." Dit-elle en fronçant les sourcils.
-"Je suis Arwen, portée disparu depuis déjà pas mal de temps." Répond la rousse sortant enfin de sa rêverie.
-"Mais oui bien sûr ! Tu es la jeune fille qui se prenait pour l'élu ! C'est bien ça ?" Rétorque le femme avec un petit sourire aux lèvres.
Pour ma part, je rigole intérieurement.
Je sais qu'Arwen n'aime pas parler du fait qu'elle n'est pas l'elklegmenos et je trouve plutôt drôle que Oilössé insiste sur ce détail.
-"Rien ne prouve que je ne le suis pas." Se défend la fotiá.
-"Et rien ne prouve que tu l'es." Renchérit la mère de Blodwyn.
Je sens alors le regard du brun à ma gauche qui me brûle de l'intérieur.
Et c'est en portant l'attention sur son beau visage que j'aperçois un sourire à la fois moqueur mais tout aussi fière.
Puis, son profond regard se pose sur la rousse sans pour autant perdre son sourire.
-"Bien fait pour elle !" Entendis-je dans ma tête.
Quoi ?! J'entends encore Calim' dans ma tête !?
Je le fixe avec mes yeux ronds, pendant que le débat entre Oilössé et Arwen bat son plein.
Sait-il que je viens de l'entendre ?
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OUI J'SUIS EN RETARD ! :)
Mais bon je pense que grâce à ce chapitre je serais pardonnée nan ? :/
Et désolé pour les fautes ://
-Calim' ?
-Arwen ?
-Blodwyn ???
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