Chapitre IV : Bonheur
J'ai commencer à voir Eve régulièrement lorsque j'avais du temps. Ont sortaient pour se balader en ville ou ont allaient manger quelque part dans un centre commercial. Seul Tony était au courant que je fréquentais cette fille. Il me demandait souvent :
- Tu l'aime bien, pas vrai ?
À chaque fois, je faisais comme si je n'avais rien entendu. Au début, je l'ai vraiment considéré comme une amie hors du commun, qui était à la fois très franche et très poétique. Puis petit à petit, j'ai compris que c'était une fille exceptionnelle. Qu'elle n'était pas comme les autres. Je l'aimais.
Ce soir, nous sommes le 14 juillet et pour fêter ce jour, j'ai invité Eve à venir voir dans le bar où nous nous sommes revus pour la deuxième fois, un match de foot. Je fumais une cigarette, adossé sur un poteau, en attendant tranquillement :
- Tiens, depuis quand tu fumes ?
Eve venait d'arriver. Elle portait un sweat shirt rouge sous son habituel top noir shorty :
- Depuis un petit moment. En fait, j'ai l'impression qu'en fumant, le méchant garçon qui s'abrite en moi s'enfuit de mon âme.
- Est-ce que tu sais que fumer tue ? J'ai enfin compris, grâce à toi, que boire ne me servirais pas à m'échapper de la réalité. Alors ne fais pas la même connerie que moi s'il te plait Fred.
J'ai jeté ma cigarette par terre et je l'ai écrasé avec ma basket :
- Bon, ont y vas ?
La soirée fut mouvementé, les cris et les encouragement ce sont fait entendre sans cesse dans le bar. Eve était ravie de sa soirée. Lorsqu'ont a quittés le bar lors de la fermeture, Eve m'a pris la main :
- Viens, ont va allés prendre le bus.
- Pourquoi donc ?
- Ça te dirait d'aller à une falaise face à la mer ? Il va y avoir un feu d'artifice à minuit sur le phare
- Ça à l'air bien. Je suis partant !
Nous sommes allez à l'arrêt le plus proche et nous avons choper le dernier bus allant vers le port. Nous avons marchés encore un bon quart d'heure avant d'arriver sur la falaise :
- C'est bizarre, il n'y a personne, remarquais-je
- Oh, euh c'est normal. Il y a peu de personnes qui savent que le feu d'artifice est situé sur le phare.
Bien qu'il faisait sombre, j'ai vu que Eve avait le teint un peu plus rosis malgré la chaleur de l'été. Ont s'est assis sur le pied de la falaise et ont a admirés la mer. Puis le feu d'artifice à commencé. Des étincelles de toutes les couleurs peignaient le ciel noir, pleins d'étoiles. Puis Eve m'a dit :
- Tu sais Frédéric, pour moi le vent c'est comme une forme de réincarnation pour les âmes. Ont les sent, mais ont ne les voient pas.
À ce moment là, j'ai trouvé cette remarque très belle et très triste à la fois. Mais ne sachant comment l'a complimenter, je répondis :
- Ouais, tu n'a pas tort. Mais alors pour toi c'est quoi un feu d'artifice ?
- Bonne question ! Je dirais que c'est comme une déclaration d'amour. Ça explose comme une bombe au fond de ton cœur.
Soudain, elle s'est levée et elle m'a tendue la main. J'ai subitement senti un frisson de chaleur dans mon corps et j'ai longuement hésité à lui prendre la main tellement j'était nerveux. Je me suis levé à mon tour, et elle m'a enlacé par le cou. J'ai posé délicatement mes mains sur ses hanches et ont s'est mît à faire un slow, sans musique et sans raison. Nos regards se sont croisés pendant un long moment et ont a posés nos fronts l'un contre l'autre. Puis ont s'est mît à rigoler, sûrement parce qu'ont étaient tellement nerveux que l'ont osait pas se dire un seul truc intéressant. Au dernier bouquet d'étincelles, je me suis penché doucement vers sa tête pour l'embrasser. Elle a levé légèrement la tête, pour profiter de ce moment, et m'embrasser avec plus de passion. Ont s'est décrochés lentement l'un de l'autre, et ont s'est sourient.
Après ça, ont est rentrés discrètement chez moi pour ne pas réveiller ma mère et nous sommes allés dans ma chambre. Ont s'est déshabillés puis ont s'est réfugiés sous ma couette. Ont a commencés à se caresser passionnément puis à se câliner. Parfois, ont restaient juste allongés, en se regardant. Nous avons été inséparables pendant cette nuit là. Mais plus tard, ont s'est éloignés chacun de notre côté et nous nous sommes détournés l'un de l'autre. J'avais l'impression que malgré cette soirée, Eve était assez sombre. Elle n'avait pas beaucoup parlée sur le chemin du retour, elle semblait perdue dans ses pensées. Je me suis retourné et j'ai contemplé Eve. Son dos dénudé était lisse comme un miroir. Ses cheveux blond qui à la lumière de la lune, reflétant par la fenêtre, ressemblait à une cascade. Je l'ai prise dans mes bras, même si elle était de dos :
- Frédéric...
- Je ne te laisserais jamais tomber ! Tu a été jusqu'à maintenant la femme la plus importante à mes yeux. Tu est ma raison de vivre. Mon amour. Je t'aime, Eve.
Elle s'est tournée vers moi et elle m'a embrassée. Pendant deux ans, j'ai eu une relation avec elle. Ma mère l'a apprise un peu plus tard et elle a été surprise de savoir que j'étais amoureux. En général, ça ne m'arrivais que très rarement. Avec Eve, ont faisait tout ce qui pouvait être improbable ou loufoque. Ont essayaient toutes les fringues d'un magasin sans rien acheter, ont buvaient du thé glacé en pleine hiver ou bien ont mangeaient une glace sous la pluie. Nous vivions des jours heureux, et pour rien au monde je ne souhaitais échanger ses journées contre celles de quelqu'un d'autre. C'était ça, ma vie. Jusqu'à ce que ce jour arriva. Celui qui metta fin à tout mon bonheur...
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