Chapitre 28

-Et vous avez fait tous ça en une seule nuit ?, je murmure.

~~~

On est en début août. C'est donc les vacances, et je dois avouer que j'avais bien besoin de souffler.

Je veux dire, ma deuxième a été encore plus dure que ma première. J'espère juste que ma troisième ne continuera pas cette lancée...

J'ai fini tous mes devoirs de potions, et de métamorphose. J'ai déjà commencé Défense et Histoire.

Comme j'avance assez vite, ma mère a accepté que je puisse m'entraîner librement dans le Manoir à certains moments. Sans qu'elle ou mon père ne me surveillent et ne m'apprenent différentes choses.

J'ai aussi certaines heures de libre que j'ai le droit de passer dans les salles réservées aux archives des fondateurs.
J'ai pas mal progressé en vieil anglais, donc je peux aussi lire des livres qu'ils avaient rendus publics mais qui ne sont plus en vente.

Je suis dans les archives de Helga Poufsouffle... Je ne cherche rien de particulier, c'est juste... Mon instinct. Je me laisse guider par mon subconscient, et j'ai l'impression qu'il me guide vers un livre particulier.

Je suis devant un mur de bibliothèque relativement poussiéreux, où il y a des livres moins bien entretenus que ceux que j'ai l'habitude de consulter.

Ma main parcourt une rangée de livres, puis s'arrête brusquement sur l'un d'entre eux.

Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais je sens que c'est celui-ci que je dois prendre. Quelque chose me le dit.

Je prends délicatement le livre sur lequel je m'étais arrêtée, et mes yeux se posent sur la couverture. Je peux y lire le titre en lettres dorées, en latin, Les liens de la famille.

Quelle incroyable coïncidence...

Le deuxième S du titre attire mon attention, sans que je ne puisse m'expliquer pourquoi. Je le fixe comme s'il y avait quelque chose d'anormal, mais rien ne se produit.

J'ai soudain la désagréable impression d'être observée, aussi je me retourne, m'attendant à découvrir une silhouette.

Rien.

Il n'y a personne.

Je fronce légèrement les sourcils et me reconcentre sur l'ouvrage.

J'ai l'impression qu'il y a des gens qui n'aimeraient pas que je découvre ce livre...

Chapitre 1 : les pouvoirs propres à la famille.

Beaucoup de vieilles familles de sorciers puissants développent des pouvoirs qui se transmettent de génération en génération. Ce sont généralement des pouvoirs qui s'expliquent face à leurs habitudes ou leur caractère.

Moi, Rowena, Godric et Salazar, nous venons tous de familles qui possèdent des pouvoirs comme cela. Nous ne l'avons pas choisi, nous sommes simplement nés avec.

Le pouvoir de Salazar est bien connu : le Fourchelang.

Ce n'est pas synonyme de mauvais. C'est juste que sa famille a l'habitude de fréquenter des reptiles depuis plusieurs générations, et qu'ils ont fini par s'adapter à leur comportement. Au fur et à mesure que les générations passaient et reprenaient les vieilles habitudes, les pouvoirs se développaient en s'adaptant au besoin des Serpentard : celui de communiquer avec les serpents.

Je ne parlerai pas des pouvoirs de Godric et Rowena. Ce n'est pas à moi de le faire.

Je n'aurais pas dû non plus m'attarder sur la famille de Salazar, mais je devais de me préciser que ce n'était pas quelque chose de forcément mauvais.

En ce qui concerne mon pouvoir et ma famille, c'est assez compliqué.

C'est à propos des liens familiaux. Surtout entre les frères et sœurs.

Les frères et sœurs ?

J'ai à nouveau la désagréable impression d'être observée. Je me retourne à nouveau, mais je ne vois toujours personne.

Je me sens frissonner et je parie que mes cheveux auraient perdu leur couleur si je n'avais pas utilisé la magie il y a quelques mois pour stopper la coloration.

Si leurs relations sont venimeuses, alors leurs pouvoirs risquent de devenir incontrôlables au fil du temps. Mais si leurs relations sont bonnes, ils évolueront et s'amplifieront sans jamais causer de problèmes au sorcier.

À l'aide de certaines formules de magie noire, leurs pouvoirs peuvent être manipulés pour qu'ils évoluent d'une certaine manière.

Chaque personne a un pouvoir qui lui est propre, il évolue selon sa relation avec sa famille, ses proches mais surtout ses frères et sœurs. Globalement, tous les pouvoirs ont un rapport avec les liens sociaux.
Contrairement aux pouvoirs de famille, ces pouvoirs-là ne sont pas en fonction de leurs habitudes et leurs manières, mais en fonction de leurs choix et leur destin.

Ce pouvoir est très difficile à définir car il est un peu plus différent chez chaque personne. La raison pour laquelle il lui est attribué est également très complexe.

Chez les sorciers qui ont mal tournés, il est fort probable que leur propre magie soit directement affectée. Comme la puissance du sorcier, ses talents dans certaines branches de la magie, le type de baguette qui lui convient...

Chez les Cracmols, la plus grande probabilité est que l'absence de magie ne soit nullement affectée. Généralement, c'est le caractère, la force mentale, la santé, qui sont affectés.
Dans certains cas cependant, on peut faire exception. Comme par exemple, avec de faibles dons de communication ou de clairvoyance. Cela reste cependant très rare.

Ce mot fait tilt dans ma tête.

La clairvoyance !

D'accord, je ne suis pas une Cracmolle. Mais cela empêche-t-il que j'aie ce pouvoir ?

Pour la troisième fois, j'ai le sentiment que quelqu'un m'observe. Je me retourne donc pour la troisième fois, m'attendant encore à voir quelqu'un.

Rien.

Il n'y a rien, il n'y a personne.

Est-ce que je suis en train de devenir paranoïaque ?

Mais j'entends soudain quelque chose. Un rire, un rire étrangement familier.

Je réfléchis pendant plusieurs secondes à pourquoi est-ce que j'ai tant l'impression de connaître ce rire, quand la réponse me vient, comme une évidence.

La lettre.

La lettre violette, portée par cette chouette noire aux yeux bleus, ces yeux où j'ai cru voir la marque de Serpentard. Cette lettre qui m'a sans aucun doute été envoyée par Star Wind.

Quand je l'avais ouverte, un gloussement s'était fait entendre. Personne d'autre n'y avait réellement prêté attention, mais moi, je savais d'où ça venait, et ce n'était pas du tout une bonne nouvelle.

C'était Star, c'était Star qui avait rit. Et c'est encore Star que j'entends à nouveau rire, c'est Star que je sentais et que je sens toujours me regarder.

Star est ici. Est-elle invisible ? Est-elle sous couverture ? Est-elle en train de se cacher ?
Ou alors... Est-elle dans ma tête ?

Cette histoire commence à me faire sérieusement flipper.

Nageant dans l'appréhension, je referme mon livre et retourne dans ma chambre. Mes jambes tremblent légèrement pendant que je monte les marches presque en courant.

Je me mords la lèvre, sentant que quelque chose de mal est en train de se produire.

J'en apprends encore et encore... Mais ça ne s'arrêtera donc jamais ? Pourquoi il y a tant de problèmes et de mystères dans ma famille ?
Pourquoi tout n'est pas facile ?

J'aimerais me réveiller et m'apercevoir que je suis dans un coma, que rien de tout ça n'est arrivé. Ou qu'on est toujours en 1992 et que j'ai tout simplement été pétrifiée par le Basilic, que tout ça se passe dans ma tête et que ce n'est pas réel.

Mais non. C'est réel. C'est la réalité.

J'ouvre ma porte à la volée et la claque derrière moi, avant d'attraper le premier objet qui me tombe sous la main et de le balancer à travers ma chambre.

C'est impossible ! Star ne peut pas être dans ma tête, elle ne peut pas ! C'est infaisable, à peine imaginable ! N'est-ce pas ?

Un autre ricanement résonne dans ma tête, m'informant clairement que Star se fout ouvertement de moi.

Ma respiration est saccadée, mes mains tremblent, mes jambes sont sous le point de céder et mon cœur tambourine dans ma poitrine.

Comme si ça ne suffisait pas qu'elle veuille me tuer, il fallait aussi qu'elle puisse s'introduire dans mon esprit ! PUTAIN !

Je m'assis sur mon lit, encore tremblotante.
Des larmes se mettent à rouler sur mes joues.
Pourtant, je ne suis pas triste.

Non, j'angoisse. Et j'ai la rage.

Ma peur et ma colère se mélangent, me faisant totalement péter les plombs. Je ne suis plus maître de moi-même, je ne me contrôle plus. Je ne peux pas retenir mes larmes, tout comme je n'ai pas pu me retenir de balancer ma brosse à cheveux à l'autre bout de la pièce.

J'inspire et expire, essayant désespérément de me calmer.
Je n'en ai nullement envie, mais il le faut.

J'essaie de m'imaginer ce que me dirait Ginny à ce moment.

Ne t'en fais pas, tu n'es pas seule. T'es parents sont là et ils te protégeront, et Poudlard est l'endroit le plus sûr du monde. Et puis, nous sommes tous là pour toi. Ne panique pas, ok ?

Ginny essaierait probablement de me calmer en m'affirmant que je n'ai pas à paniquer puisqu'il y a plein de gens pour m'aider. Elle essayerait de me donner un maximum de soutient émotionnel.

Et Luna... Que dirait-elle ?

Avec Dumbledore, elle ne pourra pas te traquer à Poudlard. Et puis, tu es super forte en ce qui est de la défense. Sans parler des potions ! Tu n'as qu'à lui verser une potion de sommeil dans son verre si jamais elle vient à Poudlard, ou un truc du genre.
Si tu veux, je peux aussi essayer de lui envoyer des Joncheruines.

Luna me ferait remarquer que j'ai aussi mes chances de mon côté, et essayerait de m'aider avec ses croyances.

J'esquis un sourire en pensant à mes deux meilleures amies.
Penser à elles chasse immédiatement mes angoisses.

Bluespring pousse un hululement depuis sa cage entrouverte, comme pour me demander ce qui ne va pas. Je m'approche d'elle et ouvre en grand sa porte.
Elle réagit en se posant sur mon avant-bras.
Je lui caresse doucement la tête.

-Ta vie est tellement simple, tu dois juste porter des lettres et en échange, on te nourrit et te loge.

Elle m'observe de ses grands yeux jaunes, l'air de dire « Il se passe quelque chose ? Pourquoi tu n'en parles pas à tes amis ? ».

-Ce n'est pas si simple tu sais. J'ai l'impression que je ne fais que parler de mes problèmes, je ne veux pas qu'ils croient que je fais ma victime... Même si j'ai de bonnes raisons de me plaindre... J'aurais préféré vivre avec Star et ses maladies mentales, plutôt que vivre sans elle pendant douze ans avant qu'elle ne s'introduise dans ma tête pour se venger en me tuant moi et mes parents.

Je repose Bluespring dans sa cage.

-Je me demande comment Harry fait pour supporter toute la pression qu'on lui met, surtout que Voldemort est revenu pour le tuer déjà deux fois. En plus de ça, il est célèbre. Moi au moins, personne ne connaît ma famille... Mais lui, je ne serais pas étonnée que même les Moldus aient entendu son nom.

Je secoue la tête.

-Dire qu'il y a des gens qui lui envient sa célébrité. C'est n'importe quoi, il n'a jamais voulu de ça !

Elle pousse un petit hululement que je prends comme approbatif.

-Enfin, n'empêche qu'il peut toujours dormir. Moi, Star s'infiltre dans ma tête et mon sommeil.

Je soupire à nouveau.

-Bien sûr, je suis loin de son cas. Au moins, j'ai toujours une famille.., je baisse les yeux. Même si elle est compliquée.

Je caresse le museau de Bluespring.

-Après tout, on ne choisit pas son destin.

***

J'ai décidé de ne parler à personne de ce qu'il s'est passé. Je ne veux pas les inquiéter, et puis je préfère leur dire ça de vive voix. Pour ce qui en est de mes parents, j'attends toujours qu'ils me disent toute la vérité. Peut-être que j'accepterai alors de la leur dire aussi.

Je descends au salon principal, après que Levy m'aie informée que mes parents voulaient me parler. Je me demande s'ils vont enfin se décider à m'en dire plus.

-Hey, je salue en arrivant dans la pièce.

-Bonjour Berry, dit ma mère.

Je remarque que mes parents tiennent un exemplaire de La Gazette du Sorcier.

-De quoi vous vouliez me parler ?, je demande.

-Ceci, dit mon père en montrant le journal. Tiens, lis-le, il me le tend.

La première chose que j'aperçois, c'est la Marque des Ténèbres, scintillante au-dessus d'une forêt, de la cime des arbres.
Je la connais bien sûr. Ma mère a tenu à m'en parler.

C'est la marque de Voldemort. Les Mangemorts la faisaient apparaître avant que Harry ne survive à son sortilège, chaque fois qu'ils tuaient quelqu'un.

Mais pourquoi en reparlent-ils ? Elle n'est pas apparue depuis treize ans.

SCÈNE DE TERREUR LORS DE LA COUPE DU MONDE DE QUIDDITCH

Quoi ?

QUOI ?!

Ginny et sa famille sont allés à la Coupe de Quidditch avec Harry et Hermione ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

Mes yeux défilent sur l'article. Nombreuses bévues du ministère... Les coupables n'ont pas été retrouvés... De graves négligences dans la sécurité... Des mages noirs se déchaînent... Une hone pour le pays...

Si les sorcières et sorciers qui s'étaient rassemblés dans l'angoisse à la lisière du bois attendaient quelques paroles rassurantes de la part des représentants du ministère de la Magie, ils en auront été pour leurs frais. Un membre du ministère est en effet arrivé un bon moment après l'apparition de la Marque des Ténèbres, en affirmant que personne n'avait été blessé mais en refusant de donner davantage d'informations. Cette déclaration suffira-t-elle à dissiper les rumeurs selon lesquelles plusieurs corps auraient été découverts dans le bois une heure plus tard ? Il est permis d'en douter.

— Rita Skeeter –

Oh non, non non non non ! Il faut absolument que j'écrive à Ginny ! Je dois savoir si tout le monde va bien !

Je lève les yeux vers mes parents et comprends immédiatement que ça devra attendre. Mais je ne comprends pas ce qu'ils veulent me dire.

-Tu comprends pourquoi nous ne voulions pas aller à la Coupe du Monde, Berry ?, dit ma mère.

-Je ne vois pas le rapport, je réponds. Vous n'auriez pas pu savoir que ça allait arriver.

-Oui, mais quand il y a tant de sorciers réunis, ce genre de choses peuvent arriver, et d'ailleurs tu sais bien que les Wind doivent rester inconnus, répond mon père.

Ça, je ne l'ai jamais compris. Depuis toujours, mes parents m'ont répété que je ne devais pas crier sur les toits que j'étais l'héritière de Poudlard, et que je ne devrais le dire qu'à mes amis. Mon père dit que c'est parce qu'il ne faut pas s'en vanter, mais ma mère n'a jamais l'air d'accord sur cette raison, pourtant elle ne veut pas me donner d'autres explications.

-Oui eh bien, j'ai treize ans. J'aimerais bien et je suis assez grande pour savoir pourquoi !

Mes parents se jettent un regard entendu. Je meurs d'envie de savoir ce que ça veut dire, mais ils semblent communiquer sans les mots.

-Tu sais bien qu'on préfère éviter d'attirer l'attention sur notre famille, réplique mon père.

Ma mère détourne le regard, l'air ennuyé.

-Eh bien moi j'ai plutôt l'impression que c'est une autre raison.

-Tu te trompes. C'est mieux de vivre dans l'ombre. À l'écart des problèmes.

-Faisons comme si je vous croyais. Je peux aller dans ma chambre maintenant ?

-Non, dit ma mère, nous devions te dire quelque chose à propos de cet article.

Je m'assois à côté d'eux, légèrement ennuyée.

-Si jamais le Seigneur des Ténèbres–, commence-t-elle.

-Voldemort, la coupe mon père.

-Oui oui... Si jamais il revient, tu dois savoir que nous sommes en grand danger.

-Pourquoi ? Nous sommes des Sang-Pur depuis vingt-sept générations, et nous ne côtoyons pas de Moldus.

-Oui, mais tu es amie avec Harry Potter et Hermione Granger, et nous le sommes avec les Weasley, fait remarquer mon père.

-Je le suis aussi avec eux.

-Raison de plus. Écoute, comme nous n'avons pas de problèmes avec les Moldus et Nés-Moldus, les mangemorts pourront toujours s'en prendre à nous si nécessaire.

Vraiment ? J'ai toujours eu l'impression que ma mère avait une opinion différente de la nôtre.

-Je ne vois pas pourquoi nous sommes plus en danger qu'eux ?

-Berry, bon sang, nous sommes les descendants des fondateurs de Poudlard, souffle ma mère. Ne l'as-tu donc jamais compris ? Nous avons le devoir de protéger cette école. Mais pour cela, nous devrons nous montrer et prouver notre identité.

-Vous... Ne me l'aviez jamais dit ! Et puis pourquoi ? Et comment ? Et en quoi ça nous met en danger ?

-Nous devons protéger Poudlard car sans cette école, les jeunes sorciers d'ici n'auront pas l'éducation qu'ils méritent, dit mon père. Sans parler des Nés-Moldus, ce serait une catastrophe, ils n'apprendraient pas à contrôler leurs pouvoirs et pourraient blesser les autres.

-Et tu sais, Poudlard répond aux héritiers. Laisse ton cœur te guider et tu trouveras toi-même comment défendre Poudlard.

-Ça nous met en danger parce que certaines personnes ont peur de la classe de notre famille, répond-il. Ils pourraient essayer de nous faire du mal ou nous tuer pour le pouvoir. Et toi, tu devras faire attention à tes fréquentations. Tu ne seras jamais à l'abri des faux amis.

-Et les garçons aussi, ils pourraient vouloir sortir avec toi juste pour ton nom, ajoute ma mère.

-Oui enfin, fais attention à eux même si personne ne le sait...

Je les regarde tour à tour.

-Très bien. Je peux y aller maintenant ?

Mon père hoche la tête. Je remonte alors immédiatement les escaliers et m'assois à mon bureau. Une plume, du parchemin, de l'encre.

Ginny,

Est-ce que tout va bien ?!

Par Merlin, je viens de lire l'article dans La Gazette et je flippe là ! Je sais que toi et ta famille êtes allés avec Harry et Hermione à la Coupe du Monde, je m'inquiète là. S'il-te-plaît réponds vite parce que sinon je vais faire un AVC.

Berry

Je réfléchis une seconde avant d'ajouter :

PS : mes parents en ont profité pour m'informer de deux-trois trucs en lien avec ça. Ça n'a rien à voir avec elle, mais il va falloir que je vous en parle.
Je préfère le faire de vive voix et l'expliquer à Luna et Neville aussi. On se verra à Poudlard.

Je decide de m'arrêter là et je tends mon morceau de parchemin à Bluespring.

-Ça n'a rien à voir avec la dernière fois, mais apporte ça à Ginny. C'est super important, d'accord ? N'oublie pas, c'est au Terrier.

~~~

Je... Je suis toujours là hein.

Au cas où vous vous demandiez si c'était en pause ou quoi...

En fait, c'est à cause des cours.

JE SAIS JE SAIS, ON DIRAIT UNE EXCUSE BATEAU (⛴) MAIS JE DIS LA VÉRITÉ.

En fait, je suis entrée en troisième cette année.

VOILÀ, COMME ÇA VOUS SAVEZ parce que y'en a y ont cru que j'étais une étudiante genre 23 ans...

Euh non mdr chuis toujours au collège x)

Et en fait je crois que mes profs se sont réunis pour faire souffrir ma classe.

Y en a, ils chill toute la semaine, moi y a des jours ça va encore, par contre le lundi et le vendredi c'est l'apocalypse.

Donc j'essaie de travailler un peu chaque jour, comme ça j'ai moins à faire le week-end et le jeudi.

SAUF QUE, ahahahahahahaahahahah, ça ne me laisse plus le temps pour écrire.

Parce qu'à côté de ça j'ai une vie aussi, j'ai des potes et j'en ai surtout qui sont loin et que je vois pas au collège, donc je prends de leurs nouvelles après les cours, puis mes devoirs (c'est quoi cette merde sérieux ?), puis parfois si je suis licenciée l'aprem je fais aussi une sieste (j'ai besoin de récup mes heures de sommeil manquées moi)...

Donc ben j'ai pas beaucoup de temps pour écrire en fait.

Mais je vais faire de mon mieux pour en trouver, j'adore vous poster la suite et puis tous vos retours me donnent juste envie de me donner à fond pour vous :))

Kuss ❤︎

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