Chapitre sans titre 48
Bonsoir,
Voici l'épilogue de cette fiction et j'espère qu'elle vous aura plu.
Dès demain, nous nous retrouverons avec une nouvelle fiction, un Drarry... En attendant, Bonne lecture
Lili
Dumbledore fit venir dans le plus grand secret son vieil ami Maugrey Fol'Oeil pour se charger du corps de Quirell et de son parasite répugnant.
L'Auror pinça les lèvres et assura qu'il se chargeait du problème. Selon lui, aucune prison au monde ne serait assez sûre pour y enfermer cette chose. Cependant, il possédait une malle magique à sept serrures, réputée inviolable. Il comptait y enfermer Quirell et le laisser pourrir à l'intérieur, le temps qu'il faudrait.
La nuit d'Halloween fut la plus longue de l'année scolaire. Après avoir neutralisé le troll et Quirell, il fallut évacuer la créature immense et rassurer les élèves.
Par un tour à sa façon, Dumbledore réussit à faire passer l'intrusion du troll pour une plaisanterie de son cru, assurant à ses élèves qu'il n'y avait pas eu le moindre danger.
Severus croisa le regard dubitatif de Harry Potter et il haussa un sourcil moqueur, mais le jeune Gryffondor haussa les épaules et retourna à son repas, sans un mot.
Le départ soudain de Quirell, que la rumeur prétendit « nerveusement affecté par la plaisanterie d'Halloween » ne souleva pas la moindre question. Les élèves semblaient plutôt soulagés de son départ soudain. Lorsque Dumbledore annonça qu'il ne reviendrait pas, il y eut des soupirs de soulagement et des sourires. Pas un seul élève ne sembla le regretter... lui et ses cours chaotiques.
La vie reprit son cours, comme si rien ne s'était produit... Et Poudlard garda sa réputation d'être le lieu le plus sûr du monde magique.
Un mois jour pour jour après Halloween, Severus fut convoqué dans le bureau de Dumbledore. Lorsqu'il entra, le directeur semblait de bonne humeur et il le fit asseoir, avant de le fixer.
— C'est terminé Severus.
Le professeur de potion cligna des yeux, incrédule. Dumbledore gloussa et précisa.
— Les licornes ne sont plus attaquées, preuves que vous avez démasqué le bon coupable. Fol'Oeil m'a assuré que le parasite s'était affaibli. Il a... tiré tout ce qu'il pouvait de Quirell pour tenter de s'échapper, mais il a échoué. Depuis, il dépérit. Il ne sortira jamais de l'endroit où il a été... dissimulé. C'est terminé. Pour de bon.
Severus soupira.
— La dernière fois, nous pensions également qu'il était mort.
Dumbledore haussa les épaules.
— Bien sûr. Mais son esprit était quelque part, en liberté. Seul son corps physique avait été atteint par la magie qui a protégé le jeune Harry. Là, cette chose est enfermée et Fol'Oeil va s'assurer que personne ne puisse jamais la retrouver. Vous connaissez sa paranoïa légendaire, bien sûr. Je pense que cette malle ne reverra jamais la lumière du jour. Le monde magique est réellement débarrassé de ce mage noir, mon ami.
Severus leva un sourcil perplexe.
— Et le petit Potter ? Votre prophétie ?
Dumbledore sourit tranquillement.
— Ce cher Harry va grandir sereinement désormais. Je pense qu'il pourra choisir où il veut vivre, à condition de pouvoir être protégé des idées de certains anciens mangemorts trop enthousiastes bien sûr. Il ne semble pas... apprécier sa vie chez sa famille moldue et Hagrid lui-même s'est plaint de la façon dont le garçon était traité. La prophétie... Je suppose que ça n'a plus vraiment d'importance. Le garçon est vivant et en pleine santé et le monstre est mort.
Severus ne répondit pas, perdu dans ses pensées. Puis, il soupira et leva les yeux vers Dumbledore.
— Est-ce tout ?
Le directeur le dévisagea longuement, puis il haussa les épaules avec un sourire malicieux.
— Attendiez-vous une bataille épique, mon ami ? La vie continue, tout simplement.
L'année scolaire se termina sans le moindre incident. Severus resta vigilant, méfiant comme il l'avait toujours été. Mais la paix semblait revenue pour de bon cette fois et il ne pouvait pas s'empêcher de se détendre petit à petit, savourant le sentiment de paix retrouvée.
Comme Dumbledore l'avait prévu, les années suivantes ne virent pas le moindre incident. Hope restait toujours collée à Drago et à Harry Potter. Severus surveillait de près ces amitiés, prêt à intervenir si l'un de ces garçons blessait sa précieuse fille d'une manière ou d'une autre.
Hope s'en amusait, tout en assurant à son père qu'ils étaient comme des frères pour elle...
Lucius craignait que son héritier s'entiche de Hope, et il reprochait régulièrement à Severus son laxisme envers sa précieuse fille, mais au détour d'un couloir, Severus découvrit que Drago avait choisi une autre élève de Poudlard. Il surprit son filleul se battant avec Hermione Granger, les deux hurlant l'un sur l'autre. Avant qu'il ne puisse intervenir et les séparer, ils s'étaient jetés dans les bras de l'autre et échangeaient un baiser presque indécent en plein milieu du couloir.
Severus soupira, marmonnant au sujet des hormones adolescentes et haussa les épaules, les laissant tranquilles. Lucius en ferait peut-être une attaque... ce qui ne serait pas un mal.
S'il pensait au début que cette relation était vouée à l'échec, il se rendit compte que Drago et Hermione Granger revenaient sans cesse l'un vers l'autre, comme aimantés, malgré leurs disputes épiques.
Severus surveilla Hope de plus près, persuadé qu'elle allait finir dans les bras de Harry Potter, puisqu'ils étaient sans cesse collés l'un à l'autre. Il ne savait pas s'il devait en être soulagé — le jeune Potter avait prouvé qu'il était un gentil garçon après tout — ou s'en irriter. Cependant, Hope n'avait pas menti en jurant qu'il était comme un frère puisque Severus surprit sa précieuse fille dans les bras de l'un des diables roux qui rendait son quotidien particulièrement compliqué. Il ignorait quel était le jumeau Weasley qu'elle avait choisi, mais il respecta sa promesse de ne pas se mêler de sa vie sentimentale. Cependant, il ne perdait jamais une occasion de fusiller du regard les deux frères insupportables, les surveillant comme le lait sur le feu, leur faisant comprendre qu'il n'hésiterait pas à leur faire payer s'ils blessaient Hope.
Le petit Potter se passionna pour le Quidditch bien plus que des filles autour de lui. Severus apprit de la bouche de Hope qu'il avait eu un coup de cœur sur l'attrapeuse des Serdaigle puis pour la poursuiveuse de Gryffondor, sans pour autant oser s'approcher des deux jeunes filles concernées. Il ne semblait pas pressé de se jeter dans les bras de quelqu'un et il s'employa à remporter chaque année la coupe de Quidditch pour sa maison, rendant Severus fou de dépit.
Il s'en plaignait à qui voulait l'écouter, mais il devait avouer que le gamin avait un véritable don sur un balai.
Des années plus tard, Severus regardait Hope prendre son dernier repas dans la Grande Salle. Elle terminait sa septième année en compagnie des amis qu'elle s'était faits tout au long de sa scolarité et elle était radieuse.
Tous les enfants qu'il avait vus arriver avec Hope entraient dans l'âge adulte et il se sentait terriblement vieux. C'était un déchirement de voir sa fille adorée prendre son envol, mais il se sentait extrêmement fier de voir la belle jeune femme qu'elle était devenue.
Elle tourna les yeux vers lui et lui sourit, les yeux pleins d'étoiles, le regardant toujours comme son héros, et Severus dut retenir ses larmes, ému par les sentiments qu'elle éveillait en lui.
Près de lui, Dumbledore lui posa une main sur l'épaule, avec un petit sourire en coin comme s'il devinait son humeur.
Severus soupira et se redressa, prêt à affronter l'avenir, puisque Hope serait toujours quelque part dans sa vie. Sa précieuse petite fée, celle qui l'avait sauvé de ses démons et qui lui avait offert un bonheur qu'il pensait ne pas mériter... Celle qui avait amené la lumière dans sa vie et l'avait éloignée des ténèbres. Définitivement.
Bonus !
Demain, nous nous retrouverons avec Cœurs brisés, un Drarry en 21 chapitres. En avant-première, voici la couverture, dessinée par ma talentueuse fille...
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