Chapitre 44 : Le Conseil des Valar
Salut la Compagnie !! Comment allez-vous ?
Je suis un peu en retard et en plus, j'ai eu beaucoup de mal à écrire ce chapitre..
Mais j'espère qu'il vous plaira ? On arrive bientôt à la fin de cette trilogie malheureusement (ou heureusement, cela dépend pour qui 🤣)
Allez, je ne vous embête pas plus longtemps, n'hésitez pas à voter et commenter.
Bonne lecture !
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Elenwë s'éveilla en sursaut, ses cheveux blancs lui collant au front. La sueur qui parcourait sa peau n'était que le sombre reflet de la nature sinistre de son cauchemar. Mais était-ce le sien ?
Elle était presque sûre que non. Mais comment en être certaine ?
Se levant, elle passa à côté du landau d'Elwuïn. Il dormait profondément, ses poings serrés. Il était un elfon très calme. Il dormait longtemps la nuit et la journée, il était un peu plus vif.
La mère sourit en rajustant la couverture de son fils. Il avait eu deux mois la veille.
Elenwë s'assit dans un fauteuil, jetant un regard vers le lit. Legolas y dormait, profondément. Ses cheveux en bataille s'emmêlaient sur les oreillers.
Elle était parfaitement heureuse. Et Legolas devait l'être aussi. Être parents était en soi une aventure et il n'avait pas été facile pour eux de s'habituer à s'occuper d'un enfant.. Au début, il fallait se lever la nuit pour le nourrir, et encore maintenant, il fallait veiller à ce qu'il ait assez mangé et qu'il soit changé régulièrement.
Il gazouillait souvent, laissant présager qu'il aimait les chants qu'il entendait. Le seul moment où il écoutait silencieusement c'était quand Elenwë, penchée sur lui, chantait un cantique ou un poème. Legolas avait assuré que cet enfant savait reconnaître la voix d'un ange et Elenwë l'avait gentiment poussé en lui disant d'arrêter d'exagérer.
La jeune mère avait envie de marcher. Se levant, elle enfila par dessus sa longue chemise de nuit un long peignoir de soie. Le printemps revenait et il faisait doux, même à cette heure de la nuit.
Sortant en silence de la chambre, elle se dirigea vers les jardins pour s'y promener.
Personne ne s'y trouvait. Et cela était tant mieux car elle voulait être un peu seule. La brise nocturne était douce et tiède, courant sur son visage telle une caresse.
Elle inspira, posant sa main sur la pierre froide d'un pilier sculpté du corridor couvert qui marquait le début du jardin.
La pierre froide la fit frissonner et elle se figea soudain, terrifiée. Devant ses yeux, le jardin tranquille disparaissait. Le monde se drapa de gris et de ténèbres et elle se trouva à nouveau cette immense silhouette sinistre, qui ne laissait présager rien de bon. Son armure, noire, luisait d'un éclat opaque dans la nuit et elle regarda sur son heaume surmonté d'une couronne de fer d'où émergeait cette lumière éclatante, aux reflets bleutés. Qu'était-ce ?
Il paraissait menaçant, et Elenwë eut soudain si peur que son coeur se serra dans sa poitrine violemment.
La scène changea aussitôt vite qu'elle était apparue et soudain apparut devant Elenwë un Vala qu'elle reconnut bien. Il s'agissait de Mandos, le seigneur des cavernes, le Vala de la mort. Ses yeux bleus très clair, noyés de gris, étaient un peu voilés. Il regardait en direction de Manwë et Varda et prononçait ses paroles :
— Le retour de Morgoth, l'ombre de la nuit,
Effraie les terres d'Arda de sa noirceur,
Mais Turin Turambar se lève enfin,
Guidé par Eönwë, sa flamme intérieure.
Son épée forgée dans le feu des étoiles,
Brille d'une lumière éclatante et pure,
Et il brandit son bouclier sans faille,
Défiant le Valar déchu dans sa fureur.
Eönwë, le chef des Maiar, lève sa lance,
Et déchaîne sa colère contre Morgoth,
Le forçant à reculer sous sa puissance,
Et l'obligeant à fuir devant ce choc.
Mais Ilmarë précédant le Seigneur Tulkas,
Et le fils aîné du Peredhel se joignent,
Accompagnés de l'elfe perdue.
Ensemble, formant une alliance,
Ils avancent, pour l'ultime bataille.
Le Vala sembla reprendre ses esprits et Elenwë vit l'air consterné du plus grand des Valar. Manwë avait les lèvres pincées et le visage fermé.
— Il reviendra, dit-il.
La vision se dissipa et Elenwë se redressa. Elle en était certaine maintenant. Toutes ces visions, tous ces rêves étaient destinés à les prévenir de l'imminence du retour de Morgoth.
Pinçant les lèvres, elle se résolut à en parler à son père pour prévenir les Valar dans le plus bref délai.
C'est le visage échevelé de son père qu'elle vit quelques instants après avoir frappé à sa porte.
Il eut un fugace air surpris et la regarda, encore vêtue de sa tenue de nuit.
— Iel nin ? Que se passe t-il ?
Elle le regarda et murmura :
— Ada.. Je crois que la situation est bien pire qu'elle ne le laissait penser.
Pas de temps pour les formalités, il fallait aller droit au but.
Elrond fronça les sourcils et écouta sa fille adoptive lui raconter sa vision, et lui réciter la prophétie émise par Mandos.
— J'ai eu vent de cette prophétie, concernant le retour de Melklor.. mais je ne l'avais jamais entendue, avoua Elrond en regardant Elenwë.
Il s'assit dans le salon des appartements qu'il occupait avec Celebrían et invita Elenwë à faire de même.
— La situation me paraît critique. Nous devons rapidement décider que faire.
Elenwë acquiesça.
Elrond, poing sous le menton, proposa :
— Elrohir est mon fils aîné. S'il y a bien quelqu'un qui correspond à l'appellation "l'aîné du Peredhel", c'est bien lui.
Il regarda de ses iris gris sa fille et sourit un peu automatiquement.
— Réveille Elrohir, dis-lui que nous partons. Préviens Legolas que tu pars pour trois jours et prépare toi. Nous partirons dans une heure.
Elenwë se leva et entendit son père de coeur rejoindre la chambre pour prévenir Celebrían qu'il partait pour la demeure des Valar avec Elrohir et Elenwë.
La demi-elfe se dirigea vers les appartements d'Elrohir et frappa doucement à la porte.
Après quelques secondes d'attente, l'elfe brun vint lui ouvrir et Elenwë déplora sa conscience de toujours remarquer cette lueur de désespoir qui ne quittait plus ses yeux depuis son retour.
— Elrohir, nous partons pour la demeure des Valar avec Ada. Sois prêt dans une heure. Rendez-vous aux écuries.
Le fils d'Elrond acquiesça et sans poser plus de question, tourna les talons pour se préparer un sac.
Elenwë, quelques instants plus tard, en entrant dans la chambre qu'elle partageait avec son époux, sourit en passant devant le landau d'Elwuïn et passa doucement son doigt sur la joue de l'elfon. Puis elle grimpa à genoux sur le lit et caressa les cheveux de Legolas pour le réveiller.
— Melleth.
Il cligna des yeux et se réveilla et regarda son épouse.
— Elenwë.. Tu n'arrives pas à dormir ?
Elle secoua la tête.
— Non. Je m'en vais trois jours avec mon père et Elrohir. Pourrais-tu t'occuper d'Elwuïn ?
Legolas s'assit sur le lit, maintenant tout à fait réveillé.
— C'est à cause des visions ?
Elenwë hocha la tête.
Legolas la tira vers lui et elle tomba assise sur ses genoux. Il soupira et demanda tout bas :
— Ne puis-je pas vous accompagner ?
Elenwë caressa le visage de Legolas et murmura :
— Je ne peux amener Elwuïn avec moi. Il faut que tu restes pour lui.
Il eut un petit sourire triste et passa sa main dans les cheveux de son épouse.
— Entendu. Je reste.
Il la regarda avec un air assez indéchiffrable et approcha son visage de celui d'Elenwë avant de l'embrasser doucement.
Elle sourit et posa ses mains sur le torse de son époux, lui rendant son baiser alors qu'il l'entourait de ses bras.
Quand ils se séparèrent, après quelques instants, il murmura encore :
— Tu feras attention à toi ?
Elle sourit, se levant et commençant à préparer son sac.
— Oui, je te le promets.
Quand après une demi-heure elle s'apprêtait à sortir, Legolas, debout, lui attrapa le poignet et l'embrassa avec passion avant de lui susurrer à l'oreille :
— Reviens vite.
Elle sourit doucement. Legolas s'inquiétait pour rien, elle en était certaine.
— Je dois y aller..
Il la lâcha avec un soupir, disant tout bas :
— Amin mela le, Melleth.
Elle sourit un peu plus et embrassa la joue de Legolas avant de répondre.
— Moi aussi, Melleth.
Et elle le quitta, rejoignant son père et son frère aux écuries.
Il faisait encore bien sombre quand tous trois franchirent le portail de la ville, en pierre blanches. Leurs montures piaffaient, impatientes à l'idée de galoper en pleine nuit.
Elenwë les comprenait, elle avait toujours aimé la nuit.
Levant les yeux aux ciel, elle regarda l'astre lunaire et songea à son père, Tillion. Là-haut, sur son char, invariablement, toutes les nuits, il guidait la dernière fleur de Telperion dans le ciel. Peut-être que sa quiétude nocturne était due à la présence de son père là haut ? Elle ne le savait pas.
Le vent dans leurs chevelures s'était fait plus vif et elle appréciait sentir sur sa peau cette sensation vive d'aventure. Ce que chevaucher lui avait manqué ! Elle avait un peu oublié, ces derniers temps, qu'elle était une guerrière accoutumée à dormir à la dure et à marcher jusqu'au soir. Il fallait rester tranquille alors qu'elle portait Elwuïn alors elle n'avait ni chevauché ni fait d'effort physique intense pendant près de dix mois !
Heureuse, elle ferma un instant les yeux et Elrohir et Elrond qui le remarquèrent esquissèrent un sourire et échangèrent un regard entendu.
La chevauchée devait durer plusieurs heures et ils devaient arriver à destination en fin de matinée.
Lors d'une courte halte pour se dégourdir les jambes, Elrond mit Elrohir au fait de la situation.
— Nous t'avons demandé de venir à cause du contenu de la prophétie du seigneur Mandos.
Elrohir avait penché légèrement la tête sur le côté. Dans son esprit flottait encore la douce et douloureuse image de Maria et le souvenir lancinant de ses mains sur lui.
— Il y est question du fils aîné du Peredhel, précisa Elenwë en regardant son frère qui se concentra sur la conversation pour chasser Maria de son esprit.
— Et comme tu le sais, en Arda, nombreux étaient ceux qui me nommaient ainsi, poursuivit Elrond. Et tu es mon fils aîné. Tu es très certainement concerné par ces évènements.
Il regarda au loin, caressant mécaniquement le cou de sa jument.
— Bien qu'imaginer partir loin de nous alors que ton coeur est brisé.. Murmura t-il.
Elrohir eut un sourire triste et posa une main sur l'épaule de son père.
— Ada, si c'est écrit, je dois y aller. Refuser d'accomplir mon devoir serait une honte dont je ne saurais me remettre. S'il le faut, j'irais.
Elrond regarda avec émotion son fils puis sa fille qui gardait un air sombre.
Il soupira.
— Repartons, nous avons encore de la route à faire.
Le soleil qui se leva révéla aux yeux des trois voyageurs des paysages verdoyants et peuplés de toutes sortes de végétaux et d'animaux. Chevauchant à bonne allure, la cité des Valar apparut à leur yeux quelques minutes avant le milieu du jour.
La cité était construite autour de l'immense demeure des Ainur. Demeure.. C'était plutôt un palais. Un palais splendide, à l'image de la grandeur des Puissances d'Arda.
De grandes colonnes ouvragées portaient des balcons en fer finement forgé. Les façades, blanches, étaient entrecoupées de nombreuses fenêtres aux cadrans larges. Un jardin des plus beaux entouraient le palais, verdoyant et luxuriant, fleuri toute l'année.
Elrond, Elrohir et Elenwë virent un jeune homme habillé d'une simple tunique verte et de sandales brunes venir vers eux. Il était extrêmement beau et malgré la simplicité de sa tenue, rayonnait d'une gloire impressionnante.
Elenwë reconnaissait en cet endroit plus qu'en tout autre, la grandeur d'Erù Illuvatar, leur créateur.
Il sourit et leur dit d'une voix paisible :
— Elrond le Peredhel, Elrohir Elrondion et Elenwë Tillioniel, soyez les bienvenus au Máhanaxar. Le seigneur Irmo connaissait votre visite. Le conseil est réuni, ils vous attendent.
Le Máhanaxar, ou Anneau du Destin, était le lieu où le conseil des Valar se tenait. Il se trouvait au sud d'Ezellohar, proche de Valimar, la capitale de Valinor.
Les trois voyageurs posèrent pied à terre et Elrond remercia le jeune homme qui prit les trois brides d'une main pour amener les chevaux.
Elenwë regarda un instant la beauté de la demeure.
— Si un jour vous m'aviez annoncé que nous irions un jour au domaine du Seigneur Manwë, je ne vous aurais pas cru, murmura t-elle, faisant brièvement sourire Elrond et Elrohir.
Ils avancèrent vers l'immense demeure et une jeune femme s'approcha d'eux. Ses longs cheveux roux perturbèrent un instant Elrohir qui ne l'entendit pas dire :
— Mes seigneurs, je vais vous accompagner.
Les trois elfes marchèrent dans un labyrinthe complexe de couloirs grandioses. Colorés, ou blancs, de délicates arabesques couraient le long des murs et des colonnes, accompagnant un sol d'un éclat lisse sans défaut.
Après ce qui sembla être environ un quart d'heure, ils se trouvèrent soudain devant une grande porte d'or.
La porte s'ouvrit et la jeune femme s'éclipsa. À l'intérieur de la salle, soudain, le silence se fit.
Comme le reste de la demeure, la salle était absolument sublime. Plus sombre que les autres, néanmoins, elle comportait un grand nombre de trônes et de sièges répartis en rond. Neuf trônes étaient plus grands que les autres.
Un immense lustre illuminait la pièce, secondé par d'autres lumières présentes sur les colonnes de la salle.
Même la simplicité relative de cette pièce ne parvenait à obscurcir l'éclat de ceux qui se trouvaient là.
Elenwë tressaillit devant une si noble assemblée. Comment cela aurait-il ne pas être le cas ? Les Ainur resplendissaient de gloire et de beauté. Chacun à sa manière, il reflétait une caractéristique du Créateur.
Les Aratar étaient au complet. Le Seigneur Manwë, son épouse Varda, Le Seigneur Aulë et son épouse Yavanna, le Seigneur Mandos et sa soeur Nienna, Le Seigneur Ulmo, le Seigneur Oromë.
Quelques autres étaient là aussi. Vala, ou Maia. Elenwë aperçut du coin de l'œil son père biologique qui lui adressa un discret signe de tête. Elle reconnut également Gandalf qui avait un peu changé. Il paraissait plus jeune et plus serein. Son vieil ami se tenait à côté de Radagast et de deux autres Maiar habillés en bleu.
Si elle avait bien compris, il s'agissait là des Istari. Les Maia envoyé en Arda par les Valar. Et encore tant d'autres qu'elle ne reconnaissait pas.
Ils se tenaient debout, en petits groupes et regardaient les nouveaux venus.
L'un deux s'avança et Elenwë reconnut immédiatement le plus grand d'entre eux, le seigneur Manwë. Il avait l'air sévère. Ses longs cheveux blancs étaient coiffés par un diadème sur lequel étaient représentées des ailes en argent, finement ouvragées. Au milieu de son front, une pierre bleue rappelait la couleur de ses yeux, soulignés par des sourcils gris clairs un peu broussailleux. Grand, il dépassait les nouveaux venus de presque deux têtes et sa tenue comportait quelques plumes bleues et blanches.
Elenwë, Elrohir et Elrond s'inclinèrent immédiatement, alors que le roi des Valar s'adressait à eux.
— Elrond le Peredhel, Elrohir Elrondion, soyez les bienvenus parmi nous. Prenez place à côté d'Olórin.
Les deux elfes s'éloignèrent légèrement pendant que le Seigneur des vents et du ciel tournait son regard vers Elenwë.
Il sembla presque sourire et dit doucement :
— Elenwë, fille de Tilion. Par ton ascendance, tu es presque des nôtres. Siège à côté de ton père.
La demi-Maia inclina encore la tête et ne la releva que lorsqu'elle entendit le son sec du spectre de saphir de Manwë sur le sol de marbre blanc.
À ce moment, Elenwë vit Mithrandir s'avancer vers son père et son frère et leur sourire.
— Amis. Olórin est mon nom originel. Venez vous asseoir. Quelle joie de vous revoir !
Elenwë chercha du regard son véritable père, essayant de le trouver maintenant que le brouhaha était revenu et que chacun rejoignait sa place.
Elle finit par l'apercevoir et se dirigea vers lui.
Il sourit et, la voyant arriver, posa ses grandes mains sur les épaules de sa fille avant de lui embrasser le front.
Elenwë, à ce contact, se sentit étrangement apaisée et son père la regarda tendrement avant de dire :
— Il est heureux que nous puissions enfin nous retrouver, iel nin. Allons nous asseoir.
Tilion et sa fille s'assirent sur des sièges, non loin de celui du Vala Oromë qui haussa un sourcil dubitatif en voyant Elenwë à côté de son père.
Du coin de l'œil, Elenwë vit Elrohir lui faire un signe d'encouragement.
Le Seigneur Manwë s'assit dans son trône et immédiatement, le silence se fit dans la salle.
— Membres des Aratar, membres du Conseil, Maiar et Istari. Aujourd'hui s'ouvre le premier conseil de l'année, à la demande du Seigneur Irmo.
Il se tut, et le Seigneur Irmo éleva la voix.
— Nombreux sont ceux d'entre vous qui connaissent Elenwë, fille adoptive d'Elrond. Ses hauts faits ne sont plus à prouver et nous lui devons la destruction des Nazghuls lors de la Guerre de l'Anneau en Arda. Véritable fille du Maia Tilion, elle a hérité d'un pouvoir sur les eaux. Revenue en Aman il y a moins d'un an, pour préserver la vie de l'enfant que notre Créateur Erù lui a accordé, elle a renoncé à ce pouvoir. En accord avec le Conseil ici présent, cette aptitude n'a été détruite mais seulement transférée.
Il y eut un silence durant lequel Elenwë fixa attentivement le Vala des rêves et des songes. Ses cheveux blancs, ondulés, reposaient sur ses épaules. Ses yeux, gris, se posaient, attentifs, sur les visages des auditeurs.
— Depuis quelques temps, l'eau de Telimpë me révèle des visions qu'il m'a été impossible de comprendre. La solution du problème m'est apparue puisqu'Elenwë, à cause du lien tissé avec son successeur de pouvoir, a hérité de la compréhension de ses visions.
Le Seigneur Irmo s'assit et Varda parla. Sa voix douce semblait illuminer la pièce et elle dit :
— Elenwë. Le Conseil t'invite à prendre la parole.
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Voilà quelques images pour illustrer ce chapitre ! J'ai utilisé un outil que j'ai découvert récemment et qui est TRÈS utile ! Il s'agit de Bing Image Creator, je vous le conseille ! Vous décrivez simplement le type d'image que vous voulez et une IA vous génère des images comme celles ci dessous !
Salle du Conseil
Pas issue de Bing celles ci !
Manwë-Plus grand des Valar, Seigneur des vents, Roi des Valar, le plus grand des Aratar
Mandos-Vala du Jugement, Gardien des Cavernes Sacrées et Seigneurs des Esprits, l'un des Aratar
Varda, Valië de la lumière et des étoiles, épouse de Manwë, reine des Valar, l'une des Aratar
Aulë, Vala de la terre, Maître des minéraux, l'un des Aratar
Ulmo, Seigneur des Mers, Vala porteur des Ulumurì, l'un des Aratar
Nienna, soeur de Mandos, Valië de la tristesse, l'une des Aratar
Oromë, Vala de la chasse, l'un des Aratar
Yavanna, Valië de la Nature, épouse d'Aulë, l'une des Aratar
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