Chapitre 3
Elle était dans une salle. Une salle immense et métallique. La lumière y était aveuglante. Laurène eu du mal à voir ce qui l'entourait. Elle marcha sans but et s'arrêta devant une porte blanche. Elle portait l'inscription : " Salle de T ".
Tout à coup elle entendit un cri, un cri de douleur qui lui glaça les veines. Cela provenait de derrière cette porte. Elle tenta de l'ouvrir pour essayer de portait secours à cette personne qui continuait de hurler. Après plusieurs tentatives elle réussit enfin et se précipita dans la salle . La pièce était grande et baignée de lumière blessante. Elle se sentit mal et une sensation de malaise l'envahie. Elle s'avança prudemment et entendit encore un hurlement déchirant, elle se rapprochait.
Elle observa avec méfiance ce qui l'entourait et remarqua qu'il n'y avait dans cette pièce que des instruments de tortures. Elle comprit le nom de la pièce : " T " pour " Torture. C'était la salle de torture.
Elle frissonna. Plus elle avançait plus les instruments de tortures était terrifiants. Il y avait du sang frais sur certains, du sang séché sur d'autre. Elle eu la nausée en voyant cela. Elle avança plus rapidement en évitant de regarder plus longtemps ces meubles maléfiques. Elle essaya de se concentrer sur ces cris et heurta une rampe en fer chaud. Elle cessa de respirer en espérant que personne ne l'ai entendue.
Ses yeux commençaient à s'habituer à cette lumière aveuglante et elle voyait plus loin. Elle regarda par dessus la rampe et distingua un étage inférieur à cette salle. Elle y observa une énorme machine dont elle ne voyait que les contours. Elle resta longtemps à la regarder avant d'apercevoir une silhouette qui se tortillait et qui essayait désespérément de s'échapper. Elle était retenu par des liens qui semblaient être fait de lumière. Ils devaient faire le double de la largeur de sa taille. Elle plissa les yeux pour voir un peu mieux et...
Elle découvrit avec horreur que cette silhouette lui était familière : C'était sa mère !
Elle sortit de sa stupéfaction quand elle entendit une voix fluette qui parlait :
- Tu souffre Ira ?
- ...
- Pourquoi tu ne répond pas ?
- ...
- Elle est plutôt mignonne ta fille.
- T'as pas intérêt à la toucher !
- Oh ! Vraiment ? Et tu fera quoi ?
- S'il te plaît !
- Tu change de ton, comme c'est bizarre. Se moqua la voix.
- Je t'en supplie...
- Bah, autant te torturer psychologiquement ! Il paraît que cette torture fait encore plus mal que la torture physique .
- Non... S'il te plaît, je...
- Et si on augmentait la pression de la machine ?
Ira hurla de souffrance .
- Noooooooooooooooon ! Cria Laurène.
Elle se réveilla en sursaut. Elle avait la tête qui tournait et elle était toujours fatiguée. Elle avait froid. Elle s'assit et elle remarqua un impact sur le mur. Elle changea alors de cauchemar et revint à la réalité.
Elle essaya de se lever mais sans succès, elle retomba lourdement au sol. Elle y resta un bon moment sans bouger et quand elle se sentit moins fatiguée elle se releva et sortit du gymnase.
Il devait être plus de 23 heure. La nuit était tombée.
Normalement, elle n'avait pas le droit de rester dehors après le coucher du soleil .
Elle n'eut aucun mal à retrouver son chemin justqu'à chez elle grâce à ses yeux qui voyait très bien dans le noir. Elle était avec cette particularité.
Elle entendit des éclats de voix. Elle était enfin arrivée devant sa maison et elle hésita à entrer mais elle entendit la voix inintelligible de son père puis celle de Mistumi plus clair :
- Pourtant elle n'avait pas l'air de quelqu'un qui allait fuguer, au contraire : elle m'a dit à ce soir.
Elle rentra discrètement dans la maison et s'avança vers le salon.
Elle toussa légèrement pour attirer l'attention. Marthin et Mistumi se retournèrent et Marthin s'approcha légèrement d'elle en s'efforçant de masquer sa colère :
- Où était tu ?
- Au gymnase...
- À tu la moindre idée de l'heure qu'il est ?
- Non...
- 23 h 45 !
- Je suis désolée papa mais j'ai glissé et j'ai du perdre connaissance...
- Tu t'es fait mal ? Demanda Mistumi d'une voix inquiète.
- Disont qu'actuellement je n'ai mal nul part à part peut-être à la tête .
- Tu pense pouvoir manger ? Interogea t-elle de nouveau .
- Euh oui...
- Ça tombe bien c'est chaud !
Laurène ne mangea pas beaucoup bien que le repas fut excellent. Elle était angoissé, d' une part parce qu'elle avait fait ce cauchemar atroce mais d'autre part parce à cause de cette énergie qui lui est sortit de ses mains, elle avait sur la conscience les dégâts infligés à la femme qui n'était, d'ailleurs plus là quand elle avait repris connaissance .
Le lendemain elle décida de rester dans sa chambre prétextant un mal de tête. Mistumi frappa à sa porte et rentra en apportant le plateau du déjeuner. Elle avait l'air d'une ange, Laurène remarqua qu'elle ressemblait un peu à sa mère physiquement. Elle se demanda si finalement elle allait l'aimer cette femme.
Mistumi s'assit sur son lit et lui demanda ce qui n'allait pas.
- Rien, j'ai seulement une migraine !
- Vraiment ?
- Oui .
- Moi j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
Elle hésita puis bredouilla :
- Je ... J'ai fait un cauchemar hier.
- Raconte moi. Ça te fera du bien d'en parler.
- C'était avec ma mère...
- Continue.
- Je ne crois pas...
- Mais si vas-y, je t'écoute.
- En gros je l'ai vu se faire torturer par une personne. Je... J'ai entendue ma mère crier, et...
- Ce n'est qu'un cauchemar ma puce...
- Ça semblait si réel !
- Ça arrive ... C'est peut-être le fait que tu va bientôt participer au tournoi . Ton père m'a dit que c'est pour ta mère que tu t'entraines . Ça a peut-être un lien .
- Peut-être...
- J'espère quand même que tu vas la retrouver.Ne perds pas espoir !
- Merci .
Laurène se sentit en confiance avec elle. Après sa mère ce doit être la première femme avec qui elle se sent bien. Elle rougit en pensant qu'elle avait essayé de faire comprendre à son père qu'il ne fallait pas qu'il reste avec Mistumi. Cette dernière d'ailleurs était présente à ce moment là. Laurène le regrettait à présent et elle le lui dit. ( @Brihyoras va me détester 😅 )
- C'est normal, je comprends. J'ai vécue la même situation à ton âge. J'étais pareil.
Laurène et Mistumi commencèrent à parler de tout et de rien durant des heures. Puis elles descendirent à la cuisine pour préparer à manger. Elles rièrent beaucoup ensemble.
Laurène resta même manger chez elle .
L'après-midi elle sortie. Elle avait besoin de sortir. Elle se promena ça et là. Puis elle alla comme d'habitude au Jardin public. Elle s'asseya sur un banc et rêvessa avant de prendre un livre et de le lire. Elle ne vit pas la jeune femme de la veille s'approcher d'elle.
- Eh ! L'interpella t'elle .
Laurène sursauta et la fixa paniquée.
- Je... Euh...
- Tu peux venir s'il te plaît ? L'interrompit-elle
Elle regarda les environs puis repris :
- Dans un endroit plus discret ...
- Je... Je ne sais pas ce qui s'est passé
- La ferme gamine et viens.
Elle la suivi, elle ne savait pas quoi faire d'autre. Elle l'attira dans une ruelle sombre d'un quartier populaire. Une puanteur y régnait. Il y avait des poubelles renversés un peu partout et des rats qui gambadaient de déchets en déchets. La jeune femme pris la parole .
- Il faut que je te parle. C'est important.
- Je suis désolée pour...
Elle l'arrêta d'un geste .
- Tu me laisse parler.
Laurène se tut.
- Bien. Je me nomme Akira. Akira Mastuki.
Elle sursauta . Elle la connaissais. C'était... La cheffe de la garde personelle du roi.
- Je suppose que tu sais qui je suis.
- Mais qu'est-ce que vous faîtes ici ?
- Connais tu la légende de la création du Royaume Aïa ?
- Oui ... Mais quelle est le rapport ?
- Le Royaume Inconnue, tu connais ?
- Le Royaume qui était censée avoir fait la guerre à Aïa ?
- Oui, il s'apprête à revenir .
- Mais il n'existe pas !
- Détrompe toi, la déesse de la Lumière est revenue et elle veut détruire Aïa .
- Elle n'existe pas cette déesse ! Ni la déesse des Ténèbres d'ailleurs. Ce n'est qu'une légende. Et puis ici c'est le royaume de la déité de la Lumière je n'y vois aucune raison qu'elle détruise son propre royaume.
- Comment explique tu tes pouvoirs ?
- Je... Euh...
- C'est parce que tu est la fille de la diété des Ombres.
- Quoi ? Mais non ! Arrêtez de dire des bêtises.
- Où est ta mère ?
- Je ne sais pas.
- On a besoin d'elle.
- Elle n'existe pas ! Faut arrêter de prendre des gens pour des imbéciles !
- Laurène ! Dit moi où est ta mère ! Commença à s'énerver Akira.
- Vous croyez que c'est parce-que vous êtes la cheffe de la garde personnelle du roi que vous allez me faire croire ces sornettes ? Et puis comment connaissais vous mon prénom ?
- Je le sais c'est tout ! Où est ta mère ?
- Je ne sais pas, S'énerva t-elle, si elle était là crois moi que je ne serai pas aller au gymnase et je ne t'aurais pas rencontrer là bas.
Akira siffla et des Soldats apparus. Laurène la regarda d'un air de défi.
- Vous croyez que de c'est en faisant apparaître vos soldats que je saurais où est ma mère ? Je ne le sais pas plus que vous ! Je m'entraîne tout les jours pour pouvoir un jour la trouver.
- Donc tu ne le sais pas... Fit Akira pensive.
- Non.
- Eh bien, j'espère que tu est prête, parce que on t'amène avec nous !
- Où ça ?
- Chercher ta mère. Tu n'es pas obligée de croire ce qu'on dit mais on a le même but.
- Vous êtes sérieuse là ?
- Oui pourquoi ?
- Mon père ne voudra jamais, et je ne vois pas pourquoi vous voulez vous encombrer de moi pour vos recherches .
- Pas le choix . Toi seule peux la trouver !
- Et pourquoi ça ?
- Parce-que tu est sa fille ! On part demain ! Tu nous dira tout ce que tu sais d'elle.
Il s'éloigna et ses soldats suivirent. Akira resta bouche bée.
Elle resta planter là, à se demander ce qui venait de se passer.
En tout cas, elle devra en parler à son père. Elle devait connaître son avis.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top