Chapitre 18 : prise de contact
Média : activité préférée de Läya (image trouvée sur le site amour sucré, merci au dessinateur)
Le début de la journée se déroula sans incident notable. Amonn était au centre de l'attention générale mais il semblait à Läya que son attention à lui était fixé sur elle, et elle pria pour qu'il n'ai pas fait le lien entre Lame et elle, comme elle l'avait fait entre Cyrian et lui. Après sa discussion avec ses amis, Läya essaya de nouveau de parler d'Amonn à d'autres élèves mais là encore personne ne se souvenait de lui. La jeune fille trouvait ça étrange mais décida d'en faire autant, pour ne pas attirer une attention indésirable.
Le seul événement marquant survint à la pause d'après-midi.
Amonn avait enfin pu se débarrasser du groupe de curieux qui l'assaillaient de toutes parts. S'il lui tardait de rejouer avec Läya, une chose était certaine, Aurelle ne lui avait pas manqué. Elle lui tournait tant autour, qu'il crut un moment que le sort d'oubli, qu'il avait fait jeter sur toutes les personnes l'ayant connu du temps où il s'appelait Cyrian, avait échoué. Mais le problème ne vint pas de là. Sous le seul prétexte qu'elle était dans les standards esthétiques du moment, Aurelle ne voulait pas comprendre qu'elle ne l'attirait pas, malgré le zèle qu'il avait déployé pour le lui faire entendre. Il cherchait à lui échapper quand il vit Läya dans la cour, adossée à un arbre, captivée par un roman.
"Salut, dit-il en s'approchant
- Bonjour, lâcha-t-elle en levant la tête trois seconde avant de replonger dans son roman.
- Puis-je m'asseoir ?"
Läya posa son livre sur ses genoux et le regarda avec un sourire.
"Si je te dis non, que feras-tu ?
- Je le ferai quand même.
- Pourquoi demandes-tu, alors ?" demanda-t-elle en reprenant son livre.
Il s'assit et tendit la main.
"Je m'appelle Amonn. Pasdeloup, précisa-t-il.
- Je sais. Il faudrait arriver de mars pour ne pas être informé. Tu es le centre de toute l'attention.
- Je m'en passerais bien. Surtout venant d'une certaine personne, marmonna t-il en baissant la main que Läya n'avait pas serré.
- Tu t'y es mal pris pour passer inaperçu. Les élèves arrivés encours d'année sont des cibles faciles par rapport à ceux du début d'année, on a que leur nom à retenir. Et ne t'en fais pas pour Aurelle, cela lui passera. Tu as l'attrait de la nouveauté, sans vouloir te vexer. C'est sûr que ça va être plus long si tu ne tombes pas à ses pieds mais elle finit toujours par se lasser."
Amonn eut un léger rire. Elle était telle qu'il s'en souvenait, bien qu'elle ne devait avoir aucun souvenirs de lui. Et cette fois, il ferait en sorte de partir du bon pied et ne lui poserait que des question directes.
"Comment sais-tu que c'est d'Aurelle dont je parle ?
- Parce que tu es nouveau, tu es un garçon et que c'est une jolie poupée, qui aime les nouveaux jouets, répondit-elle sans avoir lever les yeux de son roman.
- Je vois. Et quelles sont vos recommandations, docteur ? demanda le démon d'une voix chevrotante.
- Évitez la, si le contact est obligatoire, soyez bref et en dernier recours partez en courant, cela ne devrait durer qu'un ou deux mois. Trois, à tout casser, répondit Läya en se prenant au jeu et en reconnaissant que la voix du jeune homme était plaisante à entendre.
- Merci docteur, je me sens bien mieux à présent, dit le Prince en éclatant d'un rire franc auquel se joignit Läya.
- Comment t'appelles-tu ? lui demanda-t-il une fois calmé.
- Läya d'Alès." répondit-elle en rangeant son livre dans son sac.
Puis elle se leva et s'épousseta.
Amonn allait faire de même quand il vit Aurelle aux portes du lycée. Il attrapa Läya par le bras et ils basculèrent derrière un buisson proche de l'arbre assez grand pour les cacher tout les deux.
"Pourquoi as-tu fais ça ? pesta-elle en essayant de repousser le garçon qui lui était tombé dessus.
- Je mets tes conseils en pratique, alors s'il te plaît, parle moins fort. Aurelle est devant les portes.
- J'ai dis la fuite en dernier recours !
- Je gagne du temps.
- Va gagner du temps ailleurs que sur mon estomac. Tu as trois secondes pour te pousser avant que je ne crie, dit-elle en commençant le décompte.
-D'accord, je me pousse mais je t'en prie, ne crie pas !" demanda-t-il d'une voix presque suppliante, qui ne collait tellement pas avec son statut de Prince-démon, que Läya failli éclater de rire.
Il se releva tout en restant accroupi derrière le buisson.
"Je te dirais bien que les ennemis de mes ennemis sont mes amis mais, je n'ai pas assez de considération pour Aurelle pour la voir en ennemie, et comme nous ne sommes pas amis, ça ne s'applique pas à toi."
C'est alors que la cloche sonna.
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