chapitre 8 Retrouvailles


Katherine serrait sa fille dans ses bras, elle la passa au crible pour s'assurer qu'elle etait indemne
- Ça va, maman, je vais bien je t'assure,
- Tu es sûre ?
- Oui, mais...Je suis un loup garou ! Tu te rends compte, pourquoi tu m'as rien dit ?
- Oh Bein, j'attendais que tu sois plus âgée, je craignais que tu ne comprennes pas.
- C'est sûr que ça craint. Mais, toi, t'es pas un loup?
- Non, mais ton père était un Alpha, le chef d'une grande meute.
- Je vais pouvoir le rencontrer ?
- Il est mort, il y a longtemps.
- Ah, je sais que tu me l'avais dit, mais... J'espérais que c'était encore un mensonge.
Katherine saisit le menton de sa et fille et la fixa droit dans les yeux.
- Hé, je t'ai jamais menti, j'ai juste préfère attendre que tu sois adulte pour te confronter à certaines vérités difficiles à appréhender pour une ado.
- Hum, et tu es quoi au juste ? Cassandra a dit que tu étais un vampire.
Katherine se mordit la lèvre, le moment de vérité était arrivé. Ele prit une grande inspiration.
- En fait, oui, je suis bien un vampire.
Les yeux de Victoria s'arrondirent.
- Avec les crocs et tout et tout ?
Elle hocha la tête.
- Wouah !
Puis, elle fronça les sourcils.
- Mais, comment c'est possible ? Je veux dire, Dylan a dit que les Vampires ne pouvaient as avoir d'enfant ?
Une nouvelle fois, Katherine  se mordit la lèvre.
- C'est compliqué ma puce, mais je te promets de tout t'expliquer, mais avant, je voudrais te présenter des amis.
Elle présenta sa fille aux habitants de Mystic Falls présent dans la clairière.
Après les présentations, Victoria demanda à brûle pourpoint.
- Et vous êtes quoi vous ?
Les uns après les autres, ils lui avouerent ce qu'ils étaient. Lorsque ce fut le tour de Bonnie, Victoria s'ecria.
- Une sorcière ? Sérieux ? Avec une baguette et un Balay ?
Bonnie éclata de rire.
- Pas vraiment non, je ne suis pas Hermione Granger.
- Non, elle se serait plutôt le professeur Mac Gonagal. Se moqua Damon.
- Dans ce cas, toi tu es Voldemort. Répondit elle.
- Des sorcières, des Vampires, et des loups garous. Énuméra Victoria. Et Bein dit donc, c'est complètement dingue. Quand je vais raconter ça à Mycke.
- Oh non. Intervint Katherine, pas question que tu dises quoi que ce soit à qui que ce soit. Je suis sérieuse, personne ne doit savoir.
- Pour une fois qu'il m'arrive un truc cool, je peux même pas en parler, c'est pas juste.
- La vie n'est pas juste ma chérie, il est temps que l'apprennes.
A ce moment Dylan approcha.
- Heu, Vic, je peux te parler une seconde ?
La jeune fille s'éloigna de sa mère.
Dylan lui tendit un papier.
- Tiens, c'est mon 06,
Elle lui sourit et prit le papier.
- Merci, dit elle. Je sais pas comment j'aurais tenu le coup sans toi.
- Disons qu'on s'est soutenu mutuellement.
- On se parle sur Skype ?
Dylan se fendit d'un large sourire.
- Cool. Je t'appelle dès que je rentre.
- Ok.
Elle déposa un baiser sur sa joue.
Ému, il jeta un regard aux alentours, et la serrant contre lui, il l'embrassa.
Lorsque leurs visages s'éloignerent l'un de l'autre, il la regarda avec appréhension.
Elle lui rendit son baiser avec fougue.

Katherine fronça les sourcils en voyant les deux adolescents s'enlacer. Son premier mouvement fut de s'interposer, mais Caroline l'arrêta. Elle posa sa main sur son épaule.
Le regard noir de Katherine alla de la main au visage de Caroline, celle ci retira aussitôt sa main.
- Laisse les faire, c'est qu'un baiser.
- Quand j'aurai besoin de conseil sur la manière d'elever ma fille, j'te sifflerai Blondie...ou pas.
- Ok, mais je suis passée par là, moi aussi, avec mes filles, et je sais que s'interposer entre deux ados n'est pas la solution, plus tu cherches à les éloigner, plus ils  s'accrochent.
- Et alors, qu'est ce que je dois faire, selon toi ? Non pas que je veuille de tes conseils, mais, puisque tu me les donneras de toute façon.
- Tout ce que je veux dire, c'est que tu dois la laisser vivre sa vie d'adolescente, lui mettre des barrières, bien sûr, mais il faut la laisser grandir. Et accepter qu'elle embrasse son copain.
- On verra ça.
Victoria rejoignit sa mère en sautillant.
- Bon, on rentre à la maison ?
- Tu en as déjà marre de ton beau brun ? Demanda Katherine.
Victoria se tortilla.
- Non, mais je suis fatiguée et puis j'ai faim, une faim de loup. Aouh!!! Hurla t'elle en imitant un hurlement de loup.
- Très drôle, répondit Katherine, vraiment très drôle.tu es hilarante.
- Allez maman, détends toi, c'est juste pour rire. Tu me montres tes crocs ?
Katherine soupira. Puis, elle laissa surgir ses canines, et les veines bleues, presque noires, sous ses yeux.
- Wouah ! Ça s'est impressionnant. Tu sais quoi ? J'ai plus besoin d'aller voir un film d'horreur, puisque je suis moi même un personnage de film d'horreur, d'ailleurs, toute ma vie est un film d'horreur.
Katherine leva les yeux au ciel et ébouriffa la tête de sa fille.
-  Pas nécessairement, dit elle, ça peut aussi être un film fantastique qui se termine par et ils vécurent longtemps et heureux pour toujours. Et en attendant , tu as bien besoin d'une douche.

Brett avait serré son fils dans ses bras, ils avaient parlé de sa mutation, et de sa captivité, il avait remarqué le regard que son fils posait sur sa compagne d'infortune.
- Écoute fils, cette fille est pas pour toi, c'est la fille d'un vampire.
- Mais c'est un loup papa. Comme toi ou moi.
- Non, justement. Je sais pas comment c'est possible, mais elle est pas comme nous, elle a pas de meute, elle connaît rien au monde surnaturel, elle sait pas la haine qui existe entre les loups et les Vampires. Un jour, il faudra qu'elle choisisse un camp, et ce sera sûrement celui de sa mère.
- Et si elle était pas obligé de choisir ? C'est vrai quoi, pourquoi on pourrait pas s'entendre ? Vous vous êtes bien alliés pour nous sauver.
- C'était différent, on avait un but commun, ça veut pas dire qu'on va devenir les meilleurs amis du monde.
- Sans aller jusque là, on peut peut être prononcer un statut quo non ? Un pacte de non agression si tu préfères.
- On va y réfléchir. Se contenta t'il de répondre.

Mais au moment de partir de la clairière, Brett s'approcha de Hope.
- Je savais pas que vous aviez le contre venin de loup sur vous.
Hope fronça les sourcils et machinalement, ses mains se crisperent sur son sac.
- J'en ai toujours un peu avec moi, ça peut servir.
- Je vois ça. Ecoutez mademoiselle...
- Hope, je m'appelle Hope Mickelson.
Il blêmit.
- Un rapport avec Klaus Mickelson ?
- C'est mon père.
Ses yeux s'arrondirent de surprise, et de la peur se glissa furtivement dans son regard.
- Vous êtes la fille de l'hybride  Originel ?
- En effet.
Il semblait peu sûr de lui à présent. Comme s'il s'attendait à voir surgir Klaus d'un bosquet voisin.
- Je voulais juste vous demander de bien vouloir me donner un peu de ce contre poison, afin que nous puissions l'étudier, pour des raisons purement scientifiques, bien sûr.
- Monsieur Dawson, je sais que je suis jeune, mais ai je l'air aussi naïve ?  Vous voulez étudier ce remède pour trouver un moyen de le rendre inopérant, mais c'est peine perdue.
- Je ne veux pas devenir méchant, mais je veux savoir qui fabrique cet antidote.
- Non, vous ne voulez pas le savoir, et pour votre avenir à vous et à votre famille, je vous suggère de ne pas chercher à en savoir plus, ce serait très dangereux pour vous.
- Comment voulez vous que l'on reste sans rien faire, alors que quelqu'un, l'un de nos ennemis, à anéanti le seul avantage que nous avions sur eux ?
- Et bien peut être que l'on peut compenser cette perte par un avantage plus grand encore.
- Comment ça ?
- En vous permettant de ne plus muter à la pleine lune, ou de muter quand bon vous semble, sans douleur, et de rendre votre morsure mortelle, même en dehors de la pleine lune.
Il fronça les sourcils.
- Comment ça ? Répéta t'il.
- Avec cette objet. Elle designa la bague de Sean.
- C'est un artefact magique.
A la demande de Hope, et en dépit de ses protestations, celui ci muta quelques minutes.
Brett se montra impressionné.
- Et vous pourriez en fabriquer pour toute ma meute ?
- Bien sûr. Elle lui tendit sa carte. Appelez moi.
- Je n'y manquerai pas.
Et les loups quittèrent la clairière, mais avant, ils enterrerent leurs morts.
Les blessés avaient entamés le processus de guérison, ils seraient bientôt sur pieds.

A quelques pas de là, la Banshee et sa mère pleuraient dans les bras l'une de l'autre.
Bonnie s'approcha.
- Bonjour. Je m'appelle Bonnie Bennett, pardonnez ma curiosité, mais c'est la première fois que je rencontre une Banshee.
- Bonnie Bennett ? La Bonnie Bennett ? Celle qui a détruit l'enfer et le diable ? Demanda la mère de la jeune fille.
- J'ignorais que j'étais célèbre.
- Oh oui, chez nous, vous êtes une célébrité.
- Chez vous ? Interrogea Bonnie.
- Chez les sorcières. Je suis moi même une sorcière, et je ne sais pas pourquoi ni comment ma fille est devenue une Banshee, je croyais que c'était un mythe.
- Et bien une lègende de plus qui s'avère être réelle. S'ecria Bonnie.
- Je suis désolé d'avoir user de mes pouvoirs sur vous, mais Tessa, la sorcière, elle a menacer de faire du mal à ma mère si je n'obeissais pas. J'avais pas le choix.
- Je sais, ne t'inquiète pas, personne ne te reproche quoi que ce soit.
La mère et la fille parurent soulagées.
- Vous savez comment rentrer chez vous ? Demanda Bonnie.
- En fait non. Avoua t'elle.
- On va vous ramener. La rassura Bonnie.
Après avoir brûlé les corps. Ils rassemblerent leurs affaires et reprirent leur marche.

Ils arrivèrent au lac. Damon appela l'hélicoptère, tandis que les loups regagnaient leur véhicules, à quelques kilomètres de là.
Dylan et Victoria se dirent au revoir, et s'embrasserent de nouveau, sous les yeux reprobateurs de leurs parents.
Dylan mima un appel téléphonique avec ses doigts et murmura
- Je t'appelle.
Victoria hocha la tête, elle était sur un nuage.
Puis, l'hélicoptère atterrit.

L'avion les déposa à l'aérodrome le plus proche de l'aéroport, mais ils durent appeler un taxi.
De nouveau, ils durent dormir à l'hôtel.
Mais cette fois, Katherine dormirait avec sa fille.
Damon interpella Victoria.
- Si elle t'embête cette nuit, tu peux toujours l'attacher dans la salle de bain et la baillonner, je te montrerai comment faire si tu veux.
Victoria fronça les sourcils.
- Vous êtes vraiment un ami de ma mère ?
- Ami, c'est peut être beaucoup dire, disons plutôt que nous sommes de vieilles connaissances.
- Vieille comment ?
Il sourit.
- Très vieille.
- Attention Damon, gronda Katherine, je t'entends.
- Mais elle est plus vieille que moi. Conclue Damon.
- Comment vous vous êtes rencontré ? Insista t'elle.
Katherine intervint.
- On verra ça plus tard. Dit elle en lançant un regard noir à Damon. Il est temps de prendre une douche, je te fais monter un repas.
- Ok, tu sais maman, il est plutôt canon ce mec, et je le trouve sympa.
- Oui, bon, il est marié et puis, on s'entend pas très bien tous les deux, longue histoire.
- Tu me raconteras tout ?
Katherine soupira, les prochains jours allaient être très longs.
Dans le couloir, Damon sourit. Il l'aimait bien cette gamine. Dommage que ce soit la fille de Katherine Pierce. Mais bon, on ne choisissait pas ses parents.

Katherine était descendue au bar, elle avait besoin de se détendre. Elle y trouva Stephen, seul, accoudé au comptoir.
Elle commanda la même chose que lui, un Scotch sans glace.
- Alors ? Lui demanda t'il, elle va bien ?
- Oui. Mais il va falloir que je lui parle de moi maintenant et sa curiosité est insatiable.
- Dis lui en le moins possible.
Elle n'a pas besoin de connaître tous les détails scabreux.
- Et je dois lui parler de mes sentiments pour toi ?
- Si j'étais toi, j'éviterai de commencer par un mensonge.
- Ce n'était pas un mensonge. Je t'ai vraiment aimé, à chaque seconde de ma vie, depuis notre rencontre. Ça au moins c'est vrai.
Il soupira.
- Arrête Katherine, tu ne sais même pas ce que ce mot veut dire, sauf avec ta fille, elle on sent bien que tu l'aimes.
Elle sourit.
- Oui, plus que ma propre vie.
- Voilà, là tu es sincère.
Elle haussa les épaules.
Elle s'apprêtait à répondre lorsqu'un hurlement éclata à l'étage.
Katherine monta les marchés quatre à quatre.

Damon sortait de la douche, il eut tout juste le temps de s'habiller lorsqu'un hurlement déchira la nuit.
Il se précipita dans la chambre de Katherine.
Cassandra avait attrapée Victoria.
- Un geste et je lui arrache le coeur.
- Oh non, ça va pas recommencer. Grogna t'il.

















Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top