chapitre 4 prisonniers
Victoria tenta de rassembler ses pensées et de les rendre cohérentes, mais son cerveau était comme engourdi. Elle voulut ouvrir les yeux mais ses paupières étaient lourdes.
Après un effort surhumain elle parvint à les soulever, un bruit de chaînes lui fit froncer les sourcils. Elle souleva son poignet, le trouva anormalement lourd. Et tressaillit en découvrant le bracelet en fer qui l'entraîner. Il était relié à une chaîne fixée au mur. Elle se redressa d'un bond, et un vertige la saisit. Elle dû s'appuyer contre le mur. Mais où diable était elle ? Et surtout, comment y était elle arrivée ? Tout ce dont elle se souvenait, c'était l'accident.
Elle fit le tour de sa prison. Les murs étaient en bois, mais une grille en acier limitaient l'espace. Pas de doute, elle avait été enlevée.
Elle réfléchit très vite. Sa mère était riche, on l'avait sûrement Kidnappée pour une rançon. Donc, tant qu'ils n'auraient pas l'argent, elle ne risquait rien, enfin en théorie. Cette pensée la rasserena. Mais aussitôt, elle s'assombrit. Et si ce n'était pas pour l'argent ? Elle avait vu le film Tecken, si c'était une traite des blanches ? Elle était vierge, elle serait vendue aux enchères à un émir arabe. C'était un cauchemar. Elle se laissa tomber au sol et se prit la tête dans les mains. Des larmes silencieuses roulerent sur ses joues.
- Maman, murmura t'elle, vient me chercher.
Des bruits de voix lui firent relever la tête. Elle se dirigea vers la gauche de sa cage.
A travers les lattes disjointes, elle aperçut un garçon d'environ son âge. Il était assis par terre. Ses épaix cheveux noirs étaint en bataille, des mèches tombaient sur ses yeux. Son tee shirt était déchiré et sale, et son jean ne valait pas mieux.
Près de lui, se tenait une
femme. Chataing, cheveux longs réunis en un chignon strict, grande et mince, elle dominait le garçon de toute sa taille.
- Alors Dylan, tu fais encore des siennes paraît il ? Tu as encore tenté de t'enfuir ? Tu n'as pas compris que tu n'avais aucune chance d'y parvenir.
La voix était chaude et douce, mais on sentait une menace à peine voilée dans ses propos.
Elle attrapa les cheveux du garçon et lui tira la tête en arrière.
- Tu m'écoutes quand je te parle ? Cria t'elle, au comble de l'exaspération.
Tu es bien comme ton père, aussi borné et stupide.
Elle le relâcha et s'éloigna.
- Ça va ? Demanda Victoria à travers la cloison.
Il tourna la tête vers elle.
- Ouais. Alors ça y est, t'es réveillée ?
- Ouais. Il y a longtemps que tu es là ?
- Deux semaines.
Elle equarquilla les yeux
- T'as été enlevé toi aussi.
- Ouai
- Tu sais pourquoi ?
- Tu poses toujours autant de questions ? Demanda t'il avec une pointe d'exasperation.
- J'essaie de savoir dans quelle galère je me suis fourrée, alors, excuse moi d'interroger la seule personne susceptible de me renseigner. Répondit elle, vexée.
Un silence pesant s'installa.
- Tu t'appelles comment ? Demanda t'il.
- Cette fois, c'est toi qui pose des questions. Je m'appelle Victoria, mais on m'appelle Vic. Et toi ?
- dylan.
- Et donc ? Pourquoi cette folle nous a enlevé ?
- Bein toi je sais pas, mais en ce qui me concerne, elle veut se venger de mon père.
- Pourquoi ? Qu'est ce qu'il lui a fait ?
- Vieille querelle de famille j'ai pas tous les détails. Et toi ?
- Aucune idée.
Ils discuterent encore un moment jusqu'à ce que la porte de la cabane s'ouvre.
Elle entra et se dirigea vers Victoria.
- Alors, la belle endormie, on est enfin réveillée ?
- Qu'est ce que vous me voulez ? Vous êtes qui ?
- Que de questions. Voyons, par ou vais je commencer ?
- Je m'appelle Cassandra Decker. Et si tu es là, c'est à cause de ta mère, j'ai des comptes à régler avec elle.
- Quels genres de comptes ? Qu'est ce qu'elle vous a fait ?
Elle plissa les yeux.
- Elle a brise ma vie et en a fait un enfer. Gronda t'elle, la voix vibrante de colère. Elle m'a transformée et à cause de ce qu'elle m'a fait. Mon bébé et mon fils sont morts. J'ai été traquée comme un animal pendant des années. Mais maintenant, elle va payer pour le mal qu'elle m'a fait. J'ai attendu trois cents longues années, pour ça, et enfin, je tiens ma vengeance
Katherine Pierce ne m'échappera pas, cette fois.
- Pierce ? Mais ma mère s'appelle Petterson, Katherine Patterson, pas Pierce.
- Petterson, Pierce, Pétrova donne lui le nom qu'elle veut, elle reste l'a sale garce qui a gâché ma vie. Mais elle va payer ! Elle va voir ce que c'est de perdre ceux qu'on aiment.
- Vous allez me tuer ? Demanda Victoria d'une petite voix d'où perçait l'horreur.
- Il faut bien mourir un jour. Répondit Cassandra, d'un ton sec.
Puis, elle tourna les talons et quitta la cabanne.
Victoria se laissa tomber au sol et, la tête dans ses bras, elle sanglota.
- Vic ? Demanda appela Dylan.
- Ne pleure pas, allez, ça lui ferait trop plaisir. On va s'en sortir, tu verras.
Elle leva la tête.
- Comment veux tu qu'on s'en sorte ? Cette femme est complètement cinglée. Je sais même pas pourquoi elle veut me tuer. Je suis attachée et enfermé dans cette cabanne, je vais mourir. Je viens d'avoir seize ans, et je vais mourir. Hurla t'elle au comble de là panique. Elle frappa violemment contre le mur en bois. A sa grande surprise, le mur bougea. dégageant un interstice entre les lattes.
Interloquée. Elle regarda le mur de plus près. Elle poussa les lattes, le plus fort possible, dégageant un espace de plus en plus large.
- Qu'est ce que tu fais ? Demanda Dylan.
- Je crois que tu as raison, je crois qu'on va peut être s'en sortir. Dit elle enthousiaste.
Il fronça les sourcils, et tenta de voir ce qui se passait de l'autre côté de la cloison, en vain.
- Tu verras ce soir, il faut attendre la nuit. Repose-toi, il faudra être en forme ce soir.
Elle s'assit contre le mur, et ferma les yeux.
De l'autre côté, Dylan en fit autant, cependant, ils se mirent à discuter, faisant plus ample connaissance.
La nuit tomba, trop lentement à son goût.
Elle avait redouté toute la journée que Cassandra ne revienne et remarque quelque chose, mais elle ne reparut pas.
Dès que la demi lune , éclaira le ciel étoilé, Victoria s'appuya de toutes ses forces contre la palissade sur laquelle étaient fixée ses chaînes. Elle dût s'y prendre à plusieurs reprises, prendre de l'élan et se jeter de toutes ses forces contre les planches en bois. Elle finit par dégager un espace suffisant pour pouvoir se glisser entre les planches, mais il lui fallut arracher la planche sur laquelle était fixée ses chaînes. pleines mains, elle contourna la cabanne et entra par la porte.
Une fois à l'intérieur, elle prit les clés suspendues à un rondin, elle retira ses bracelets, ouvrit la cellule de Dylan, lui ôta ses menottes, et ils sortirent, se faufilant discrètement hors du camp.
Ils coururent aussi vite que possible en direction de la forêt.
- Bon sang. Comment t'as fait ça ? Demanda Dylan.
- Je sais pas, les planches devaient pas être bien solides.
- Ouais, ou alors tu as une force surhumaine. Dit il en souriant.
Elle lui rendit son sourire.
- Et maintenant ? Demanda t il.
- Bein, moi je t'ai fait sortir, à toi de faire le reste.
- Ah ouais, tu es comme ça, toi.
- Bein, faut bien que tu serves à quelque chose.
Il arracha de la mousse et la lui jeta au visage.
Elle en fit de même. Il se jeta sur elle et la chatouilla.
Quelques minutes plus tard, il posa brutalement la main sur la bouche de l'adolescente.
Elle voulut protester. Mais des voix la paralyserent. Ils se blottirent l'un contre l'autre, dans les buissons.
Le coeur de Victoria battait à tout rompre.
Ils passèrent tout près. Les enfants attendirent près d'une heure, avant de s'enfoncer dans la forêt.
- Tu sais où on est ? Demanda Victoria.
- Non. Répondit il. Mais il faut s'éloigner le plus possible du camp.
Ils marchèrent longtemps, la lune avait disparu, et le soleil s'immiscait à travers le feuillage épais.
- Stop ! Implora Victoria. J'en peux plus. Et j'ai trop faim.
- Ok, on fait une pause. En plus, il va falloir trouver de l'eau.
Il monta sur les branche d'un arbre, et voulu l'aider à grimper à son tour, mais elle déclina son aide. Elle bondit sur la grosse branche, et monta à la hauteur de Dylan, impressionné.
- Ça, c'est l'avantage d'être une cheerleader. Dit elle.
Caché par le feuillage, ils se reposerent un moment. Dylan grimpa plus haut, mais il ne vit que la forêt à perte de vue.
Ils reprirent leur progression.
Dylan se révéla être un pisteur remarquable, il savait comment se repérer, dans ce fouillis de ronces et de taillis touffus. Il trouva une source, à laquelle ils purent s'abreuver, ils en suivirent le cours et parvinrent à un petit étang naturel, dans lequel s'écoulant une cascade. Ils s'y baignent, ils trouverent des baies. Dylan savaient quelles étaient les baies comestibles, et celles qu'ils ne devaient pas manger. Ils s'abriterent dans un arbre, ou épuisés, ils finirent par s'endormir.
Ils se réveillerent à la nuit tombé. Ils descendirent et se remirent en marche.
Deux heures plus tard, ils tombèrent sur des campeurs.
Des jeunes, venus pêcher dans un lac.
Ils leur raconterent leur histoire, comment ils avaient été Kidnapper et comment ils s'étaient enfuis. Les campeurs leur donnèrent de quoi manger et des vêtements propres, mais surtout, ils leur préterent un téléphone. Victoria envoya un message à sa mère.
- C'est moi maman, Victoria, appelle moi stp.
L'avion venait d'atterrir lorsque le téléphone de Katherine vibra. Elle jeta un bref coup d'oeil, et poussa un cri. Elle laissa tomber son sac de voyage, et appela le numéro qui venait d'apparaître.
- Allo ?
- Maman ?
- Oui, ma chérie. C'est moi, ou es tu ? Comment vas tu ?
- Ça va. J'ai été Kidnappé, mais je me suis échappé, Maman, cette folle, je crois qu'elle voulait me tuer.
- Je sais ma chérie, je vais venir te chercher, dis moi ou tu es.
Mais personne ne répondit.
Katherine, au bord de la folie appela cria le nom de sa fille, en vain. Puis
- Salut Katherine. Lui répondit une voix doucereux, à l'autre bout du téléphone.
- Cassandra. Soupira Katherine. Qu'est ce que tu veux ?
- Tiens, on dirait que les rôles sont inversés cette fois, c'est moi qui veut obtenir quelque chose. Et tu sais ce qui va se passer si je ne l'ai pas.
- Je te donnerais tout ce que tu veux. Dis moi ou tu es.
- Ah, j'ai bien peur que ce ne soit pas aussi simple. Tu vas devoir me trouver. Et quand ce sera fait, je veux t'entendre me supplier de lui laisser la vie. Comme mon mari t'a supplie. Je veux voir la peur dans tes yeux. Je veux que tu creves de souffrance en voyant ce que je vais faire à ta douce et charmante petite fille.
- Ok, tu es en colère, je comprends, mais on peut sûrement en discuter, trouver une solution.
- Oh. Mais il y a une solution.
Tu vois, je me suis senti tellement frustrée quand j'ai appris que tu étais morte.
Et puis, voilà que j'apprends que tu es vivante, remarque, ça aurait pas dû me surprendre, on t'appelle bien là survivante. Quoiqu'il en soit, quel manque de discernement de ta part, tssst tssst, allez danser dans les night club Dr Beverly Hill et boire à même la veine, au risque de te faire surprendre. Tu vieillis, ma Belle, tu deviens bien imprudente. Le pauvre Georgie n'en revenait pas. Tu te souviens de Georgie, n'est ce pas Katherine. Lui non plus t'a pas oublier. Il m'a tout de suite appeler pour me prévenir, et ensuite il t'a suivi jusque chez toi. Et là ! Quelle surprise ! Il a appris que tu avais une fille. Bon on sait bien que tu ne peux pas avoir d'enfant, alors dis moi, à laquelle de tes victimes as tu volé cette petite, hein ?
- Vas te faire voir. Cassandra, tu es encore plus cinglée que dans mon souvenir.
- C'est bien possible. Au fait, Georgie est mort. Et oui, j'en pouvais quand même pas le laisser crier sur tous les toits que tu étais vivante, ils se seraient tous lancés à ta poursuite. Non, je te veux pour moi. Cette fois, tu ne m'échapperas pas. A bientôt ma toute belle. Le compte à rebours est enclenché, tic tac tic tac, tu as quatre heures pour retrouver ta fifille, sinon, adieu la belle petite Victoria.
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