chapitre 2 retour à Mystic Falls
Tous les vendredi soir, le même groupe d'amis avait coutume de se retrouver Mystic Grill.
Il était composé des frères Salvatore, Stephen et Damon. Ainsi que de leurs épouses respectives, Caroline et Elena, Tyler Loockwood et sa femme Vicky, Bonnie Bennett Saint John et son époux Enzo, Alaric Saltzman et sa femme Joe, Jérémie Gilbert Et son amie du moment, ça changeait assez souvent, et Matt Donnavan et son épouse Christy.
Ce soir là,les hommes avaient débuté une partie de billard, tandis que les femmes discutaient.
Elle entra dans le bar, et jeta un regard circonspect autour d'elle.
Elle aperçut la petite bande et elle s'installa au comptoir. Elle commanda une tequila sunrise. Elle s'efforçait d'être discrète, et observait tout à loisir le fond de la salle. Parfois, des éclats de rires fusaient. Ils avaient l'air de bien s'amuser.
Elle soupira, reposa son verre et gagna le fond du bar.
- Bonsoir tout le monde. S'ecria t'elle.
Les femmes se levèrent d'un bond, comme mordues par un serpent.
Les hommes cessèrent de jouer. Damon se rua devant la table, derrière laquelle les femmes se tenaient.
- Dites moi que je rêve ! S'ecria Tyler.
- C'est pas un rêve, grogna Damon, c'est un cauchemar.
- Katherine. Souffla Stephen, ça fait longtemps.
- Pas assez longtemps. S'ecria Caroline. Je croyais que tu devais plus jamais revenir ici ?
- Je vous ai manqué ? Demanda Katherine en souriant.
- Autant que la peste ou le choléra. Répondit Damon.
- D'accord avec lui, reprit Alaric.
- Moi aussi je suis contente de vous revoir. Bon, quand vous aurez fini vos salutations chaleureuses, nous pourrons peut-être discuter de la raison de mon retour dans votre si accueillante petite ville.
- Qu'elle qu'elle soit, elle n'annonce rien de bon. Soupira Bonnie.
- Ouais, les ennuis te suivent toujours. Grogna Matt.
- Je ne vous dirais pas le contraire. Seulement si je veux savoir à quel genre d'ennuis j'ai affaire, j'ai pas vraiment le choix, j'ai besoin de tes talents chère Bonnie.
- Laisse tomber Katherine. Personne ne bougera le petit doigt pour toi. Assura Damon. Tu n'as plus qu'à repartir d'où tu viens.
- Ma fille a disparu. Lâcha t'elle.
Bonnie fronça les sourcils.
- Elle a fait une fugue ?
- Rien d'étonnant Avec une mére pareille, n'importe qui d'un peu sensé fuirait à l'autre bout du monde. Dit Damon.
- C'est pas une fugue. Elle a été enlevée. Et j'ai besoin de toi Bonnie pour la retrouver ou au moins pour savoir qui la enlevée.
- Tu es sûre qu'elle a été enlevée ? Demanda Elena.
Elle leur raconta les circonstances de la disparition de sa fille.
- D'accord, dit Bonnie, je vais t'aider.
- Bon, dit Damon levons nos verres à la fin de seize ans de tranquillité et au début de nouveaux problèmes.
En tout premier lieu, il fallut trouver un endroit où loger Katherine. Ce qui ne fut pas sans mal.
- Il y a toujours le cachot au sous sol du manoir. Proposa Damon.
- Ou la crypte, proposa à son tour Jérémie.
- Sinon, il reste la cage des sirenes à l'Armurerie. Prosaïque Alaric.
- Vous ne m'en voudrez pas si je décline vos charmantes propositions, mais je crois que je préfère encore dormir dans ma voiture.
- Ce ne sera pas là peine. Dit Bonnie, tu n'as qu'à dormir à la maison.
- Bonnie, non. S'opposa Damon. Elle dormira au manoir, il y a des chambres de libre. Elle n'aura qu'à prendre la plus éloignée de la notre.
- Oh, tu n'as pas peur que je te plante un pieu dans le coeur pendant ton sommeil.
- Essaie un peu, pour voir, et nous verrons qui se retrouvera avec un coeur en moins. Si toutefois je trouve le tien, parce que je doute que tu en es un.
- Damon, tu oublies que je suis plus âgée que toi, tu ne fais pas le poids.
- Et tu oublies que je t'ai déjà tuée, deux fois.
- Et...
- Et ça suffit vous deux. Intervint Elena.
Ils se séparerent et Katherine suivit Elena et Damon au manoir Salvatore.
Si l'extérieur était identique à son souvenir, l'intérieur en revanche, dénotait une touche de modernisme et de féminisme. Elena avait mis son empreinte dans ce qui était à présent sa maison.
- Bravo Elena, dit Katherine, tu as réussi à dépoussiérer cette vieille bicoque, tu n'es pas si inutile après tout. Il faut croire que tu as de meilleur goûts en déco qu'en matière de mec. Tu aurais dû choisir Stephen. Lui il a du charme, et de la classe.
- Mais en attendant, lui, il n'a pas voulu de toi. Répliqua Damon. D'ailleurs, je sais pas si tu as remarqué, mais les seuls hommes qui s'interressent à toi, ce sont ceux qui veulent te tuer.
- Et toi, la seule qui s'est intéressé à toi, n'est qu'une pâle copie de moi. C'est pathétique.
- En fait, Katherine, toi, tu es le brouillon mal dégrossi, et Elena est le chef d'oeuvre auquel tu n'arrivera jamais à la cheville.
- Ok, les enfants, intervint Elena, j'ai eu une longue journée, et je sens que les prochains jours vont être très très longs, aussi je vous le demande gentiment, allez vous coucher et vous pourrez reprendre cette passionnante conversation demain.
- Bien sûr Elena, répondit Katherine, c'est vrai qu'à ton âge, on se fatigue vite. D'ailleurs,c'est pas un cheveux blanc là, oh mais regarde, tu commences même à avoir des rides.
Elena haussa les épaules et se rendit dans sa chambre.
- Laisse Elena tranquille, espèce de sale garce.
Katherine sourit.
- Ou sinon ? Répondit-elle en entrant dans une chambre vide.
Damon serra les dents. Dieu qu'il haïssait cette femme. Il rejoignit Elena.
- Je suis désolé pour tout ça Elena, j'aurais dû la laisser dormir chez Bonnie.
Elena posa sur son mari un sourire las.
- C'est Katherine, tu la connais, elle adore pousser les gens à bout, c'est sa nature. Le mieux à faire, c'est de l'ignorer.
- Tu as raison, comme toujours, heureusement que Ethan est à Virginia beach, je n'aurais pas aimé le savoir dans la même maison qu'elle
- Oui, moi non plus. J'ai déjà du mal à l'imaginer en mère de famille.
Le lendemain matin, ils trouvèrent Katherine dans la cuisine, elle faisait griller des pancakes.
- Depuis quand tu cuisines toi ? Demanda Damon.
- Depuis que j'ai une fille.
- Oh allez, je suis sûre que tu as une armée de domestiques prête à satisfaire tes moindre désirs.
- Tu ne me connais pas Damon
Et quoique tu penses de moi, j'aime ma fille. Et je suis terrorisée à l'idée qu'elle est toute seule. Là dehors, peut être aux mains d'un monstre qui lui fait du mal. Malgré elle. Cette pensée lui arracha un sanglot.
- Wouah ! J'ai failli y croire. Qu'elle actrice tu fais. Jusqu'à la petite larme à l'oeil.
Katherine lui lança le couteau qu'elle tenait à la main. Il le rattrapa au vol.
A son tour, il lui lança un pieu, elle l'évita et il heurta le frigo, derrière elle.
- Ok, après les paroles, on passe aux armes. S'ecria Elena. Vous me fatiguez tous les deux, vous savez quoi ? Entretuez vous, ça me fera des vacances, je vais boire mon café chez Caroline. Si toutefois vous êtes encore vivants dans une heure, rejoignez moi chez Bonnie.
Et elle claqua la porte derrière elle.
- Tu es contente de toi ? Demanda Damon, furieux.
Elle grimaça.
- J'aurais préféré que tu partes avec elle.
- Et te laisser toute seule chez moi ? Pas question.
- Tu as peur que je parte avec l'argenterie ?
- Je serais prêt à te donner toute l'argenterie que tu veux si ça me permettais de me débarrasser de toi.
- Oh, allez Damon, regarde toi, tu as l'air d'avoir quoi ? Vingt cinq ans. Et elle en a déjà quarante. Bientôt on la prendra pour ta mère, puis pour ta grand mère. Ne me dis pas que tu l'aimeras encore à ce moment là.
- Je l'aime Katherine. Je sais que c'est un concept qui t'es totalement étranger, mais je l'aimais quand elle avait seize ans, je l'aime tout autant aujourd'hui et je l'aimerai encore plus demain.
Elle éclata de rire.
- Ce sont que des mots, tout ça. On en reparlera dans dix ou vingt ans.
- Écoute moi bien, Bonnie t'aide à retrouver ta fille et après tu disparais de nos vie, pour toujours. Je suis sérieux Katherine. Nous n'avons pas pensé à toi une seule seconde en seize ans, et je tiens à ce que ça continue comme ça. Tu es un poison qui ronge et détruit tout ce qu'il touche. Alors plus vite tu seras partie et mieux ça vaudra pour tout le monde ici. Sur ce, je vais rejoindre ma femme, quand à toi ? Fais ce que tu veux, je m'en fou.
Il sortit en claquant la porte.
De rage, elle envoya le plateau de pankakes contre le mur de la cuisine.
Elle haïssait ce type. Mais pourquoi l'avait elle transformé ? Elle aurait dû le tuer plutôt, et s'enfuir avec Stephen. Oui,voilà ce qu'elle aurait dû faire. Une petite voix lui murmura que Stephen ne lui aurait jamais pardonné d'avoir tuer son frère. Elle l'a fit taire d'un mouvement de main et se lança à la recherche des poches de sang de Damon.
Une heure plus tard, ils se retrouvèrent chez Bonnie. Celle ci avait dessinée un pentacle, disposé des bougies allumées tout autour, elle posa une carte du continent au milieu et lorsque Katherine arriva, elle fit couler un peu du sang de Katherine sur la carte, rien ne se produisit.
Elle récita des incantations, en vain.
- Désolée, dit elle, quelqu'un brouille le sort de localisation.
- Tu es là plus grande sorcière que je connaisse, tu as repoussé les flammes de l'enfer et tu l'a détruit, si toi tu n'y arrive pas, alors personne ne le pourra. Emma fille est perdue.
- C'est un sort puissant, Attends, j'ai une idée, ne bouge pas.
Bonnie passa un coup de téléphone, quelques minutes plus tard, une jolie rousse d'une vingtaine d'années les rejoignirent.
- Bonjour tout le monde.
- Bonjour Hope. Tu te souviens de Katherine Pierce ?
- Bien sûr, je suis contente de vous revoir, je suis Hope Mickaelson.
Katherine hocha la tête.
- Je me souviens de toi, mais tu n'étais qu'une gamine avec des tâches de rousseurs à l'époque.
- J'ai un peu grandi, admit Hope en souriant.
Elles se remirent au travail. Ce ne fut pas aisé de briser le sort de brouillage, mais à force de persévérance, des images de Victoria, apparurent dans la tête de Hope et de Bonnie. Elles purent déterminer que l'enfant se trouvait à Yellowstone. Puis, un nom s'imposa, celui de Cassandra Decker.
Katherine frémit.
- Tu la connais ? Demanda Hope.
- Oh oui, et si c'est elle qui a ma fille, elle ne me l'a rendra pas sans se battre.
- Pourquoi à t elle enlevé ta fille ? Demanda Caroline. Qu'est ce que tu lui as fait pour qu'elle t'en veuille à ce point ?
- Ce que je lui ai fait ? Je l'ai détruite.
- Comment ça ? Demanda Stephen.
- Je l'ai engendrée. Elle était mariée à un Alfa de la meute des centaury en Caroline du Nord.
Il possedait quelque chose que je devais récupérer. A l'époque je fuyais Klaus, comme toujours, j'avais entendu parler d'un artefact magique qui permettait de bloquer tous les sorts de localisation.
Mais Jonathan Decker, l'alfa, ne voulait rien savoir, alors un soir, je suis entré chez lui, et j'ai transformé sa femme. Elle était enceinte, en devenant un vampire, elle a perdu le bébé. Ils avaient un deuxième enfant, un petit garçon de cinq ans. Elle l'a tué pour assouvir sa soif, elle n'a pas pu se contrôler. Jonathan et son frère Craig l'ont traquée comme un animal pendant des années, jusqu'à ce que lui même soit tué. Après je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
- Ok, mais pourquoi se vanger maintenant ? Ça date d' il y a trois cents ans.
- Je sais pas. Mais si jamais elle a touché à un cheveux de ma fille, je la tue.
- Avant de foncer tête baissé, il faudrait peut-être en savoir plus sur elle, ses motivations, le lieu exact ou elle se trouve, quels sont les moyens de secours qu' elle a envisagée, établir un plan de bataille. Proposa Caroline.
- Elle a raison. Renchérit Stephen, si on se précipite, on va faire des erreurs qui peuvent être fatales.
- Ne vous inquiétez pas, dit Katherine, j'ai un plan, j'ai toujours un plan.
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