Provocations
📎Barbade, Antilles, 2081
Le soleil se fait voir à l'horizon et s'infiltre progressivement dans la chambre royale à travers les larges ouvertures des fenêtres. Les yeux jusque là clos d'Aniadja se réouvrent promptement comme toute les cinq minutes maintenant. La récente reine de Barbade n'a pas dormi de la nuit et lorsqu'elle ouvre ses pupilles pour la énième fois elle s'aperçoit encore plus précisément de la masse étrangère près d'elle. Elle n'arrrive toujours pas à le croire, et pour cause quelques larmes s'échappent sans préavis de ses mirettes.
Charlerick est près d'elle, et dors encore comme un oie. Consciente de la proximité avec cet être, elle s'éloigne rapidement et se dirige sans trop tarder vers les salles de bains. "Les" salles de bains car cette grande pièce du palace, qu'Aniadja occupe maintenant, abrite plusieurs compartiments liés à la toilette. Inutile d'affirmer que c'est là l'une des pièces les plus sacrée pour le roi.
Aniadja pénètre donc dans la première salle de bain ou, comme les autres, les murs sont garnis de verres aussi poncés qu'un miroir. Elle observe autour d'elle et se focalise ensuite sur la partie d'elle même que lui renvoie son reflet. Cette partie abîmée par la déception et le regret. Ce reflet arrosé de fines larmes. Lorsqu'elle se contemple toujours aussi consciencieuse, la belle est vite ramené au réel par une voix repérable, et des mains autour de sa taille. Le roi vient de débarquer et de s'emparer de sa toute nouvelle compagnie, après tant d'autres...
Il s'avère malgré tout qu'il est très matinal, certainement l'une de ses peu nombreuses qualités qui en ce moment n'avantage guère Aniadja.
- Quelques beaux bonjours ensoleillés à ma reine de qualité en cette belle matinée, s'invente t-il poète
Aniadja se sens finement trembler mais reste là immobile, incapable de faire le moindre geste
- Bonjour, chuchote t-elle
Voyant sa "timidité" le roi oblige sa reine à lui faire face, il tente de l'influencer de son regard naturellement noir et amer, mais elle est comme absorbée et vide. Cette absence bouleversante d'Aniadja aurait sûrement inquiété un roi digne de ce titre. Charlerick lui par contre lui caresse la joue en lui murmurant sourire aux lèvres, un " Tu t'y habitueras bien plus que tu ne l'imagines " avant de s'en aller vers l'une des salles de bains présente. De retour sur terre, Aniadja se laisse soutenir par le mur luxueux fait de verre de la salle dans laquelle elle se trouve. Le courage lui manque, il lui manque une part de vie qu'elle cherche désespérément. Elle se sent secrètement morte pourtant, ce n'est que l'entrée du tunnel.
Quelques heures plus tard, lorsqu'elle se décide enfin de sortir_ ce qui en vrai est motivé par l'absence du roi dans la suite royale_ un autre personnage qui lui est semblable toque pour une visite de courtoisie. Ce personnage qui doit certainement être le seul à pouvoir s'infiltrer ainsi aisément dans la chambre du roi lui même. Avez-vous deviné ?
- Mais quelle journée hors de prix, avez-vous remarqué ce soleil particulièrement en joie très chère ?
- Je ne vous ais nullement permis d'entrer que je sache. Rend elle a un Lamus mal poli
- les formalités sont pour les étrangers ma chère, nous n'en sommes plus à ce stade sa majestée seconde
- Que me vaut l'horreur de cette visite ?
- Cette visite heureuse est celui d'un Laquais miséricordieux qui ne dévoile pas les égarement de sa reine, quelle belle compagnie souhaitée lors d'une visite n'est ce pas !? Joue t-il
Pour toute réponse Aniadja lève tristement les yeux aux ciel signe d'agacement, et de regrets. Si seulement elle avait pu s'évader...
- Ne vous inquiétez pas, j'ai conscience de toute l'affection que vous me portez. Cependant l'heure n'est plus au repos chère reine, je viens vous informez que le rauyaume à besoin de sa reine. Je vous enverrais très tôt les dossiers et affaires que vous devriez résoudre tout en tenant compte de votre inexpertise. Sur ce agréable journée, partit fièrement le laquais
La belle n'eu pas l'audace de s'en étonner. A peine installé elle avait déjà à faire avec les affaires internes du royaume. Le luxe de la royauté ne venait apparement pas seul, seulement elle n'avait même pas eu le temps de s'en réjouir_ si tant est vrai qu'elle le pouvait_ et la voilà impliquée jusqu'au cou dans ce royaume inconnu et détesté d'elle. La belle n'était clairement pas au bout de ses surprises.
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