Panique
📎Barbares, Antilles 2081
- L'heure est grave Harmy ! Vraiment ! Je suis complètement déboussolée, s'affole la jeune personne en voyant son amie pénétrer dans sa chambre
- Mais calme toi Ania, qu'est ce qui peut bien te rendre autant affolée, aborde Harmande d'un calme particulier qui ne lui va qu'à elle
- Je te parle de vie et de mort ! D'honneur et d'humiliation. De liberté et de souffrance éternelle Harmy et toi tu reste aussi calme !
- mais je te signale que je viens d'entrer, je ne sais encore rien donc assied toi, temporise tes émotions et raconte moi donc le problème.
Comme amadouée par la voix apaisante de sa jeune amie, notre " future reine " abdique aux ordres, et prends le temps d'avoir du temps pour tout expliquer. Outre ce petit détour, Harmande n'aurai sûrement jamais compris la gravité de la situation pour son amie.
- Je suis complètement enterrée Harmande, comment est ce que je vais faire ? 3 jours ! Rien n'est faisable en 3 jours ! Tout le plan, et tout mon avenir par la même occasion tombe à l'eau. Vivre avec ce monstrueux personnage le reste de ma vie, suis-je sensé survivre à ça ?!
Le courage de la dame de fer semble avoir perdu d'éclat. Voyant à l'horizon les annonces de sa vie commune avec le roi, son cœur flanche et manque de tomber sur place. Lorsque sous un chaud soleil de Damanhur elle se promenait à la recherche d'un bon pain, elle n'aurait jamais imaginé une issue pareille pour elle. C'était la désillusion de trop.
- 3 jours ! C'est vrai que ça ne nous laisse pas grand temps... Ne t'inquiète pas nous précipiterons les choses. Il faut juste changer certaines choses dans le plan, je pense que ça ira. Le gros problème sera de te faire sortir d'ici.
- Je n'y arriverai pas. Cela n'a même pas l'air possible !
- Tu n'arriveras à rien comme ça voyons. Je vais tenter quelque chose auprès du roi. Si ça ne marche pas nous nous en tiendrons à la deuxième partie. Il faut que tu partes. De gré ou de force.
Pour toute réponse la femme aux grands yeux d'or lui adresse un regard qui, déchiffré, parle beaucoup, une sorte de "sans toi je ne serai vraiment rien dans ce palais, merci...", elle l'accompagne d'un câlin à titre réparateur puis elles se mettent à réfléchir au plan sordide qu'il faudra mettre en place a chaque éventualité, car oui avec Charlerick l'improvisation était de mise.
- Je n'ose même pas me dessiner ce que je subirai avec lui. Hier en était un très amer avant gout.
- Ania nous ferons tout pour que tu te libère de ses griffes. C'est difficile mais ne stresse pas, ça pourra gâcher le plan.
'Se calmer et ne pas stresser' ces mots étaient contradictoires à le jeune femme et constituaient un lapsus inévitable d'Anaidja. Ce genre de vie conjugale n'était jamais aisé à imaginer, surtout avec la précision du mari, oui si cela avait été un autre la situation aurait été moins achevante. Mais c'était lui, Charlerick VI et ce détail faisait toute la différence.
Sur une dernière note d'espoir, Harmande reprends la parole
- écoute bien ce que je vais te dire, tu l'as toi même dit il n'y a pas de temps à perdre. Demain je tenterai quelques chose auprès du Roi, je ferai tout pour que ça marche mais si ce n'est pas le cas tu t'en tiendra à ce plan ...
Dans une atmosphère assez tendu un plan se forge sous les doigts de la douce Harmande, un plan que ne quitte pas des yeux Aniadja. Qu'il soit susceptible ou pas de marcher se plan devra réussir, en sera t-il seulement le cas ?
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