Entretien orageux
📎Barbade, Antilles 2081
- Chère demoiselle ! Je sais que comme moi vous attendiez impatiemment ce moment. Le voilà arrivé et je suis honoré de votre présence tout comme vous le devinez. Fit le roi avec des yeux pour Aniadja
- Vous semblez bien mal deviner.
- Je vois. Aurais-je à faire à une perle des plus ravissante mais aigrie ? Je devine que les moyens de Lamus pour vous amenez à moi en sont la cause.
- Vous aimez bien deviner à ce que je vois. Cette fois vous avez juste.
- Voyons ! soyez heureuse d'être tombé sur mon règne et pas celui de mon défunt père, croyez moi je ne suis pas digne de faire ses soullier à ce vieux roi. Je suis bien mieux croyez moi,
- c'est à dire ?
- agréable
- mais encore...
- très accueillant, approcha t'il dangereusement de la belle proie
- Je ne crois pas que l'accueil soit votre fort autrement je ne vous aurais jamais vu vous, dit elle reculant
- l'acceuil n'est qu'un concept. Tout dépend de celui qui donne. Ne trouvez-vous pas que le luxe est un plutôt bon accueil ?
- Si vous savez accueillir alors vous savez très mal inviter.
- j'avoues qu'une phamphare aurait mieux convenue comme invitation à votre sublimité.
- Vous êtes ignoble !
- Vous êtes tellement belle. Un vrai cadeau du ciel !
- Tellement azimuté, quelconque !
- Ais-je mentionné votre élégance du soir ?
Faisant fi des remarques osées de sa beauté, Charkerick vante cette dernière, se sentant attiré par ce brin de courage- plutôt d'inconscience dirais- je ! Il éternise l'entretien, et Aniadja bien qu'agacée et apeurée s'oblige à y répondre
- j'ai cru comprendre que vous étiez, depuis le premier âge,voilée. Quel domage c'était jusque là, dit il avec l'interminable sourire narquois qu'il prônait
- Ce voile que votre toutou de garde s'est permis de déshonoré.
- Vous êtes provocatrice très chère. J'aime votre sens de l'humour.
Le sentant se rapprocher de plus en plus jusqu'au point de non retour, elle tenta un geste de répulsion qui échoua mal devant le muscle de son prédateur. Désespérée, Aniadja formula un échappatoire bien osé pour Charlerick quand celui- ci se permis de briser l'espace personnelle de la jeune femme.
Poussée par un courage hors du commun dont elle en avait le secret, elle répondit à l'acte sans vergogne du roi de Barbade, cela sans le ménagement que lui accordait généralement son statut.
- comment oser vous poser vos pattes sur moi ! N'êtes- vous donc pas honteux, surtout de vous proclamer roi ? Que je sache un roi digne de ce nom n'use pas de telles méthodes si peu louables ! Si vraiment vous dites votre père être invivable, je pense que je l'aurais toujours mieux préféré à vous.
La colère se lit enfin sur les traits tendus du grand roi des Antilles. Il ne su répliquer face à tant d'hostilité mais ne pu non plus se taire
- Contrôlez votre langage en ma présence. Une telle insouciance est bien stupide de votre part. Mesurer vos propos, dit-il son sourire de toujours arraché de son visage
- Mes paroles je les mesure. Seulement, l'impact que la vérité à sur vous ça je n'en contrôle rien.
- Silence ! Vous connaissez très mal à qui vous vous adressez. Votre présence et même votre vie ici n'est conditionné que par mon bon vouloir.
- Eh bien tuez moi dans ce cas ! Cela vaudrait toujours mieux que votre compagnie écoeurante !
- Assez !!
Elle se tu consciente d'avoir assez pousser le bouchon. Le roi, lui, voyant rouge adressa un dernier regard aussi noir que son être à Aniadja avant de s'en aller colère complète, vers ses appartement. Il claque fortement la large porte brisant au passage les deux plaques verrées de l'entrée.
La jeune dame sursauta de surprise et n'eu droit qu'à l'écho des éclats de verres dans la trop grande salle. Malgré sa peur elle se félicita.
Elle s'en était finalement sortie.
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