Doute
📎Barbade, Antilles 2082
- Je... je crois que je suis malade Harmande !! Entre sans délicatesse la jeune reine dans sa chambre ou l'attendait Harmande
- Quoi ? Pourquoi tu dis ça ? S'effraie instinctivement son amie
- parceque je ne déteste pas mon bourreau. Je crois que c'est une maladie. Euh... le syndrome de ...
- le syndrome de Stockholm ? Regarde Harmande incrédule
- voilà c'est ça ! Panique presque Aniadja
- voyons ne dis pas de bêtise Ania.
- Mais je te dis que je ne le déteste plus ! Ça devrait être tout le contraire
- Qui ? Le roi ?
- Oui, j'y ai réfléchis toute la nuit !!
- Attends. Tu ne le détestes plus ou tu l'aimes ? Tente de clarifier Harmande
- Arrière Harmande !! Ne dit pas de telles choses ! Je ne l'aime pas. C'est juste que je ne le hais plus tant.
- Intéressant, dit-elle en enquetrice
- Et quels sont tes sentiments quand tu le vois ?
- Harmande !
- Réponds
- Rien... de la curiosité peut être
- humm...
La récente enquêtrice se penche et semble prendre un carnet non loin sur la commode. Les deux amies sont en situations de crise : Aniadja ne déteste plus Charlerick. Est-ce possible ? Non, il en fallait bien plus pour attendrir la jeune kidnappée, non ?
- ....d'accord et quels sont le mots qui te viennent en tête en pensant à lui ?
- Je ne pense pas à lui Harmy et arrête avec tes question tu veux ? Ça n'a pas de sens !
- C'est toi qui a dit que tu étais malade, tu devrais donc te comporter comme telle. Mais bon..., hausse t-elle les épaules
Allez tu ne vas pas déprimer parceque tu ne déteste pas quelqu'un n'est ce pas ? C'est plutôt même une bonne chose ça
- Mais tu ne comprends pas Harmy, c'est même une honte, une entrave à ma fierté que de lui porter de la compassion, à lui ! Il m'a kidnappé et emmené ici. Même si cela fait quelques temps ça je ne l'oublie pas !
- Techniquement ce n'est pas lui qui t'a kidnappé mais Lamus.
- mais tu es de quel côté toi !? Lamus ne sait pas réfléchir seul et tu le sais, le roi est forcément derrière, de près ou de loin.
- Humm bon c'est pas complètement faux ...
5 secondes ensuite les deux femmes poussent de bruyants rires. Les deux amies se moquent de Lamus et s'en donnent à cœur joie, mais savaient-elles qu'une vielle rumeur disait que rire d'une personne la faisait apparaître derrière la porte ?
- Entrez, autorise la jeune reine après que la porte aie bruité
- Ah chère majestée, cela fait fort longtemps. Mademoiselle Harmande, fit-il la révérence à celle-ci
- Quelle plaisir cher sbire, nous parlions justement de vous a l'instant, répondit Alméra
- Ah oui ? Quel honneur pour le grand valet que je suis.
Harmande et Alméra se lancent un regard complice presque moqueur avant d'entendre le valet poursuivre
- Bien je m'abstiendrai de quelques causeries avec vous très chères, le roi m'envoie solliciter sa reine pour le déjeuner. Je vous informe par la même occasion qu'une réunion royalement politique se fera dans trois jours avec tous les généraux du royaumes. Les préparatifs sont donc à faire le plus tôt possible.
- owh une réunion ? Je n'en avais pas eu vent. Bien... Hum vous pouvez dispo..
- Sur ce je vais moi même prendre congé de vous très chères majestées, s'inclina t-il tout fier après avoir volontairement coupé sa reine
Il sortit ensuite sous l'œil toiseur d'Alméra.
- Tu savais pour la réunion ? Entame Aniadja
- non pas vraiment
- Owh mais tu y seras maintenant que j'y pense c'est génial.
Contuniant la conversation ou elles les avait laissé, les deux femmes enquêtent sur les sentiments d'Aniadja envers le roi, mais celle-ci semble réfractaire. Après tout...c'est bon signe
- Harmande, l'amour ne se construit pas en 2 jours. Et je ne pourrais jamais être amoureuse de lui, il m'a...juste tout pris. Je ne pense pas que l'amour saute ce genre de barrière. Je ne veux d'ailleurs pas ça.
- 2 jours ? Mais ça fais plus d'un an que tu es ici et que tu côtoie le roi Ania. Alors tu n'es peut être pas amoureuse de lui mais ne réduit pas le temps que tu as brillament passé ici.
- tu as raison.
- d'ailleurs il ne t'a pas convoqué pour votre déjeuné ?
- Ah ! Si. Je devrais y aller
- ça ne te dérange plus tant on dirait.
- non mais je suis... disons gênée d'être en sa présence. C'est normal
- si tu le dis
- bon j'y vais
- tu lui transmettra toutes mes salutations et respects,
- ....Très drôle, tu peux aussi le faire en me suivant simplement...
- Owh non...je ne voudrais pas vous déranger, sourit l'enquetrice avant que ne sorte son amie.
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