📎Barbade, Antilles 2081

- Il est hors de question que je sois une quelconque esclave !!! Personne ne me touchera ni maintenant ni jamais d'ailleurs !

Notre beauté anciennement voilée se découvre de sa cachette, un air sûr dans ses paroles et vêtue d'habits écorchés par les précédentes luttes. Ce sont ses mots enfin dits qu'elle mesure la bêtise qu'elle vient de commettre. Elle se trouve maintenant devant l'auteur (c'est ce qu'elle pensait), de son kidnapping. L'évasion se passait jusque-là bien mais il fallait que l'égo d'Aniadja lui fasse se défendre sur des paroles n'étant peut être même pas à son endroit !

Lamus choqué par la capacité de la jeune beauté à parler leur langue resta là. Puis il soupira, ce n'était en effet pas les circonstances qu'il avait prévu pour la presenter au roi mais le mal était fait.

Quand au roi, lui... il la regardait. Il regardait la beauté devant lui tant profondément qu'elle en eut peur. 23 jeunes années fraîches, devina le roi observant chaque détail de ce qu'il pensait l'unique créature à ce moment là ! Il ne la voyait pas, non, il la regardait.

La magnifisence de la jeune femme l'eblouissait trop. Tout collait parfaitement bien et pas même une tarre ne se laissait paraître sur la perfection de ses traits ! Ses traits tant faciales que corporelles. Ses contours médusants, ses luisants yeux marron or, son tin jouxtant le soleil et la lune, ses cheveux caramelement frisée, tout s'harmoniait majestueuseument dans une joliesse incomparable pour donner aux yeux un plaisir esquis, savoureux, tout simplement unique dans une vie. La regarder était un jeu, un doux jeu aux quels ne se lassaient jamais ses yeux, un doux jeu ayant pour but de mesurer la splendeur de chaque recoin de la jeune dévoilée.

De loin Lamus semblait connaître la créature récement découverte, c'est pourquoi le roi avait tourner les yeux vers son laquais pour demander une once d'explications, il le faisait sans pour autant complètement détourner le regard de la nouvelle venue, c'était dans le cas contraire une pensée qui aurait attristée ses yeux encore sous le choc.

Le roi n'était d'ailleurs pas le seul estomaqué par une telle splendeur ! Ses invités du jour l'était tout autant.

- Mais... qui est cette jeune personne à la beauté luxuriante !!!? S'interrogea un personnage présent, l'un de ceux invités par le roi.

- Je... ne saurais... quoi vous répondre ! Je... suis moi même... aussi perturbé que vous ! Dit le roi sous le choc interminable de la beauté avant de reprendre, Lamus fait sortir tout le monde et reviens !!! J'ai à faire connaissance avec cet ange sur terre !

Dit il tout d'abord dans une "politesse" désagréable, puis d'un air charmeur à l'endroit d'Aniadja. Des minutes après les voilà dans la grande salle principale, à trois. L'une apeurement fière et les deux autres dangereusement souriant.

Lamus : alors comme cela mademoiselle parle la langue locale ! A quoi servait donc ces interprètes ?

Aniadja : A ne pas vous donner le loisir d'une tâche facile ! Et j'aurais d'ailleurs pu trouver avantages au moment opportun mais je me rends compte que j'ai bêtement gâché ca! Dit elle un regard assez noir au laquais

Charlerick : Eh bien tu me l'as présente ou faut il que j'attende la lune ! Dit il a son valet

Lamus : Bien sûr Sire !! Et vous chère demoiselle voici sa majesté le roi Charlerick Léo VI !! Présentez vous à sa majesté je vous prie!

A l'entente du nom royal Aniadja lacha un fou rire, mais intérieur, elle n'avait nullement le cran ni l'envie de le faire extérieurement bien évidement.

Aniadja : Et moi je suis Alméra Aniadja Shalmakour VII ! Ricane t-elle, Et se lit "Salmakour" et non "Chalmakour"!

Lamus lui lance un sombre regard digne de ce nom ! La petite inconsciente avait la taquinerie dans le sang ! Mais, pour le laquais, elle ignorait encore avec qui il fallait l'être ou non !

Charlerick : Eh bien j'ignorais que vous étiez la septième génération d'une lignée de rois !

Aniadja : Eh bien moi aussi, cher roi ! Dit elle ironiquement pour la plus grande rage de Lamus.

Charlerick : Je vois que cette tentante beauté n'est pas votre seul atout, j'ose dire qu'il n'est pas votre seul cran ! Car oui votre beauté est d'une audace perturbante !

Aniadja : Ces flatteries me semble belles mais ma petite maîtrise de la langue ne me permet pas de tant les saisir ! En clair je ne vous suis pas du tout "cher roi". Fit elle sans toutefois mentir complètement. Bien sûr elle ne parlait que basiquement l'anglais, mais les précédents mots du roi elle les avait bien saisi !

L'audacieuse insolence de la belle femme n'irritait encore pas le roi, pour l'heure il la trouvait juste magnifique et c'est tout ce qu'il savait d'elle !

Charlerick : N'ayez crainte, cela n'est qu'une poussière à mes yeux ! Dès demain j'enverrai de spéciaux instructeurs. Avec eux vous n'aurez d'autres choix que de vous perfectionner ! Pour l'heure reposez vous. J'ose espérer que vous serez en magnifique forme pour demain ! Sur ce, douce beauté, je vous dit à demain !

Demain ? Qu'il y avait-il demain ? Elle ne le savait pas.

Le roi, totonné de son laquais, disposa à contre coeur, mais non sans un dernier regard.