Chapitre 8
Le petit-déjeuner se déroula dans un calme impressionnant. Et moi qui pensais avoir l'occasion de discuter avec Inès. Les filles n'osaient même plus demander à leurs voisines de table les plats.
Lorsque le roi nous invita à sortir, il nous fit rentrer dans un petit salon qu'i nous présenta comme "le salon des femmes", comme un petit coin détente où nous pourrons prendre un instant de détente lors de nos moments de temps libre.
Il nous laissa et ce fut l'occasion pour moi d'en apprendre plus sur le caractère de mes concurrentes.
Je pus observer que l'orpheline de Denegist était comme je le pensais, orgueilleuse, solitaire et mesquine. Elle envoyait balader toutes les filles lui adressant la parole.
Je dirigeais ensuite mon regard vers l'orpheline de Lémice, il me sembla qu'elle s'était liée d'amitié avec la fille de Marekest. D'après leurs badges, elles s'appelaient respectivement Méline et Sania. Je ne voulus pas juger sans connaitre mais elles me semblaient plus partenaires de mauvais coups qu'amies...
Je passais mon regard d'une fille à l'autre mais l'une d'entre elles en particulier m'interpella : Il me sembla reconnaître l'orpheline d'Oxtray. Elle était carapatée dans un petit coin du salon et elle tremblait. Inès et moi nous approchâmes d'elle :
-Bonjour !
Elle sursauta :
-Qui êtes vous ?! J'ai rien fait je le jure !
Sa réaction était tellement surprenante :
-Du calme, je lus son badge, du calme Josepha ! Nous ne te voulons aucun mal voyons ! Je m'appelles Esmée, et voici mon amies Inès !
-Ah, elle parut rassurée et gênée, enchantée !
Nous n'eûmes pas le temps de faire connaissance car une femme fit irruption dans le petit salon.
-Mesdemoiselles, bonjour !
Nous nous rassemblâmes autour d'elle :
-Bonjour Madame, dit Iliana, enchantée de vous rencontrer !
La dame en question s'extasia :
-Mais quelle merveilleuse enfant ! Quel est votre nom jeune fille ?
-Iliana, je viens de Denegist.
-Oh, Dieu ! Denegist ! La ville de la richesse, quelle chance, ma fille, quelle chance ! Iliana, merci d'avoir montré le bon exemple, à votre tour les filles, présentez vous !
Nous parlâmes de gauche à droite :
-Bonjour à toutes, je m'appelles Lana et je viens de Sanfrête.
-Waouh ! Elle est belle ! me dit Inès, t'en penses quoi ?
-Précieuse.
Inès haussa les yeux :
-Tu vois le mal partout Esmée !
Les filles continuèrent leurs présentations.
-Ninon, de Xalfite.
-Sophie, de Mestrez.
-Camilla, de Juvata.
Plusieurs dizaines de filles passèrent jusqu'à moi, et j'avais en tête de me mettre également La dame qui nous avait accueilli dans la poche pour ne pas laisser l'avantage à Iliana.
-Bonjour, Madame, dis-je en faisant une révérence élégante, je m'appelles Esmée et je viens de l'orphelinat de Camet, je suis enchantée de faire votre connaissance. Oh, mais j'y penses ! Personne n'a demandé votre nom. Cependant, je suis curieuse de le savoir, Madame, vous êtes d'ailleurs très élégante.
-Ooooh ! Chère enfant ! Puisque vous en parlez, profitons-en ! Je m'appelle Diane de Braston. Mais appelez moi Madame Braston, je serais votre gouvernante.
-Bien Madame de Braston, dirent nos voix à l'unisson.
Je lançai un regard fier à Iliana et je vis que plusieurs filles me félicitaient pour avoir réussi à fermer son clapet.
Puis, Madame de Braston annonça plusieurs filles qui devaient se diriger vers un bureau pour un entretien avec le roi. Parmi elles, une fille que je trouvais adorable, du nom de Mylène. Je ne fus pas appelée et Iliana et Inès non plus. Iliana était d'ailleurs verte de ne pas obtenir son entretien avec le roi mais se ravisa vite quand elle compris que parmi les huit filles appelées, seulement trois revinrent.
Madame de Braston nous regarda et déclara :
-Parmi les 96 départements, vous n'êtes plus que 91. Mesdemoiselles voici le début de la compétition.
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