- Qui sont-ils ?

- Des immigrants qui n'ont pas réussit à se trouver un emploi. Ils pensaient avoir une meilleure vie en quittant leur pays, mais ils se sont trompés.

Guillaume fronça les sourcils. Il lâcha le bras d'Anabeth et continua son chemin vers le quartier de bidonville. Une arche de briques et un mur du même matériau entouraient les habitations construites à la hâte avec les premières choses qu'ils avaient pu trouver. Les gens venaient tous de ethniques différentes ; des espagnols, des irlandais, des allemands, des russes et quelques norvégiens. Chacun avait gardé leur tradition, leur religion et le même train de vie que dans leur pays d'origine.

Leurs vêtements étaient usés et grossièrement raccommodés avec des tissus différents. Leur visage était couvert de suie ou de charbon. Les femmes enceintes paraissaient malades. Les enfants s'approvisionnaient dans une flaque d'eau sur le sol. Leur corps squelettique témoignait de leur mal-être. Guillaume eu un pincement au cœur, ce dernier cessa de battre progressivement. Il n'avait jamais vu la pauvreté d'aussi près. D'un certain côté ça le rendait mal alaise, mais de l'autre il était triste de voir cela. Anabeth vint le rejoindre et agrippa son bras comme si elle avait peur de cet endroit.

- Votre père n'a pas essayé d'arranger les choses ? Il doit s'occuper des gens qui vivent sur son duché.

- Crawford n'est plus ce qu'il était. Plusieurs problèmes sont subvenus et ils n'a pas pu faire tout ce qu'il voulait.

- Je les aiderai ! Ils ont besoin qu'on fasse cela pour eux. Me permettez-vous de consulter les documents traitant de ce quartier ?

Anabeth hocha la tête. Elle ne pouvait pas lui refuser d'être enfin responsable.

•*•*•

- Un système d'aqueduc et une aide par l'Église. Je pense aussi instaurer une aide à la recherche d'emploi.

Guillaume passait en boucle les différentes feuilles devant lui. Un problème majeur s'offrait à lui et pour la première fois dans sa vie, il voulait aider. Anabeth était partit aux funérailles de son père et l'avait laissé avec le gouverneur, représentant de sa majesté à Crawford. Un homme très peu charitable, se pavanant avec une vulgaire perruque brune comme en 1600.

- Comment comptez-vous financer ce projet.

- Sans vouloir offenser votre altesse. Ma fortune dépasse celle de votre roi. Mon duché est plus riche que le votre. Je suis également un très bon ami de la famille royale d'Hilton. Je n'aurai nul besoin de votre grâce. Je veux simplement qu'il soit au courant de mes projets.

Guillaume se leva, déposa les feuilles sur son bureau et fixa le gouverneur droit dans les yeux.

- Asseyez-vous, ordonna-t-il.

L'homme s'exécuta, continuant de garder ses iris vertes toujours sur Lord Hilton.

- Des gens souffrent dans ce quartier. Pourtant votre roi ne semble guère les voir. Sûrement que pour lui, ils ne sont que des parasites qui polluent ses terres, mais ce sont des êtres humains qui méritent qu'on les respectent. Ils méritent également une protection de la couronne, comme tous les autres. Faites passer le message !

L'homme hocha la tête. Le ton autoritaire de Guillaume l'empêcha de prononcer un mot. Avec le Duc Peter de Crawford, il n'était pas dur de riposter, mais Lord Hilton semblait davantage déterminé.

- Qu'attendez-vous ? J'en ai fini pour aujourd'hui. Partez !

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Qu'avez-vous pensez de ce vingtième chapitre ? Qu'a-t-il à modifier ? Comment penser vous que tout cela va se terminer ? Arrivez-vous à imaginer les personnages ? Quelles descriptions je devrais retravailler ? Quelles actions je devrais retravailler ? Quelles émotions je devrais retravailler et comment ? L'intrigue est-elle correcte ou il faut la retravailler ?

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