Si vous pouviez répondre aux questions en fin de chapitre, cela m'aiderait beaucoup pour une future réécriture en mai ou juin. Merci !
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- Oh ! Toi tu ne vas vraiment pas bien. Je te sers la bouteille aujourd'hui ?

- L'alcool la plus forte. J'ai besoin d'oublier que je suis l'antichrist.

L'homme lui sortit une bouteille de whisky et la déposa devant lui. L'aubergiste connaissait que trop bien le jeune Duc à en devenir. Guillaume déboucha ce qui allait être son échappatoire à sa vie misérable et porta le goulot à sa bouche. L'alcool au contact de sa langue eu le même effet que boire du feu. Il sentit le liquide glissé jusqu'à sa gorge, lui écorchant l'œsophage au passage. À ce moment peu l'importait. Il avait besoin de refouler ses émotions qu'il cachait depuis deux bonnes semaines. Guillaume laissa tomber sa tête contre le comptoir se préoccupant guère de la douleur que ce coup avait infligé à son crâne.

- Que s'est-il passé Guillaume ?

- Tout à commencer le 17 avril 1850. J'ai rencontré une femme, ma fiancée. Nos pères ont organisé un mariage pour que je sois Duc de deux duchés...

L'homme poussa un cris de désolation, Ronald connaissait bien son ami. Au collège, il avait toujours été celui qui aimait faire l'inverse de ce qu'on lui disait, mais tout cela partait qu'il avait peur d'être désintéressant s'il était trop coincé.

- Elle se prénomme Anabeth de Crawford...

- Anabeth de Crawford ! s'exclama-t-il. On dit que le roi de Crawford est tombé fou amoureux d'elle, mais elle a refusé ses avances. Tu as une sacrée chance !

Guillaume fit le sourd d'oreille, il prit sa bouteille et englouti ce qu'il lui restait. Il la secoua essayant de faire sortir la moindre goutte qui pourrait rester dans le fond, mais en vain. Il leva la main, réclamant une nouvelle. Ronald vint en apporter une et continua d'écouter le récit de son ami.

- J'ai l'impression que tout repose sur mes épaules, alors que je ne suis pas l'homme de la situation. Au début, je détestait cette femme. Elle m'enlevait ma liberté, mais maintenant je suis FOU amoureux d'elle.

Sa voix se faisait de plus en plus lente. Le whisky commençait à faire son effet tant désiré. Le mot « fou » était sortit plus fort que les autres.

- Et à cause de Marie Wood...

- Cette sorcière !

- Pourquoi tout le monde le sait ?

Demanda Guillaume plus en contrôle de sa personnalité. Sa voix ressemblait à un enfant qui posait une question innocente.

- Peut-être parce que tu me le dis souvent.

- Elle l'est vraiment, mais personne me croit. Bon tu me laisses finir mon récit ? Donc j'ai perdu la chose la plus précieuse de l'univers en jouant encore les sans cervelle.

Guillaume redéposa sa tête sur le bois du comptoir. Une larme roula sur sa joue pour tomber sur la table. Le brouhaha autour de lui masquait ses sanglots. C'est avec le cœur déchiré et la tête remplie de remords qu'il espérait oublier ses malheurs dans cette bouteille d'alcool.

- Les femmes veulent juste que tu leurs achètes de beaux bijoux et que tu lui fais un bébé sur le champ. C'est pas pour rien que j'ai sept enfants !

- Pas elle. Anabeth est différente des autres femmes qui t'aime que pour ton statut ou ton argent. La preuve, elle a refusé la main du roi de Crawford.

Le cri d'une femme le sortit de sa mélancolie. Il releva la tête. La femme se trouvait devant lui et se faisait toucher par un homme, alors qu'elle ne voulait pas. Guillaume se leva, s'appuya sur le comptoir afin de ne pas pas tomber.

- Guillaume, tu es sous. Tu n'y arriveras pas.

Entêté comme il était, Guillaume ne l'écouta et s'approcha de l'homme. Il l'agrippa par le collet et le plaqua sur le mur, dans une telle violence que de la poussière tomba du plafond.

- Je crois qu'elle vous a dit non.

- C'est ma femme, elle est à moi. J'en fais ce que je veux.

Guillaume leva un sourcil impressionné d'entendre de telles paroles. Les hommes et leur envie de mettre leur engin dans n'importe quel trou. Guillaume lui accorda un air qui voulait lui dire : D'accord, alors je te laisse. Il se retourna et prit de l'élan pour lui mettre son poing à la figure. Un filet de sang s'échappa du nez du géant. Son visage devint rouge et il répondit à ce coup.

Guillaume se protégea du mieux qu'il le pouvait. Mais, l'alcool qu'avait absorbé son corps l'empêcha d'avoir un contrôle total de ses mouvements. Le poing de l'homme se renfonça dans ses côtes. Guillaume n'arrivait plus à respirer. L'homme chauve le poussa sur une table qui d'explosa au sol en mille morceaux. Le géant se mit à le bombarder de coups. Ronald arrêta cette guerre en chassant les deux hommes à l'extérieur. L'homme partit ne voulait plus s'acharner davantage sur le futur Duc.

Guillaume marcha d'un pied traînant vers son manoir. Il avait mal. Mal à son estime, mal au ventre, mal au cœur. L'envie de retrouver son lit était de plus en plus présente.

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Qu'avez-vous pensez de ce quatorzième chapitre ? Qu'a-t-il à modifier ? Comment penser vous que tout cela va se terminer ? Arrivez-vous à imaginer les personnages ? Quelles descriptions je devrais retravailler ? Quelles actions je devrais retravailler ? Quelles émotions je devrais retravailler et comment ? L'intrigue est-elle correcte ou il faut la retravailler ?

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