Nous revenions de la cave où j'avais installé tout le matériel, discutant avec Jade de notre composition. Je trouvais Aaron étonnement calme, bien trop pour qu'il ne soit pas en train de réfléchir à quelque chose. Je vis son sourire s'agrandir quand on entra dans le salon, où l'on trouva Luz plaisantant avec Natan.

Forcément Jade souffla en se dirigeant vers la cuisine, et je m'approchais d'Aaron pour comprendre.

— J'avais peur que la situation soit bloquée pour les deux-là... Mais il a dû réussir à la convaincre.

— La convaincre de quoi ?

Il me regarda en coin, arquant un sourcil, semblant perplexe de ma propre question.

— T'es plus con que t'en as l'air des fois en fait... Impressionnant. Dit-il d'une voix neutre

Il ricana avant de s'avancer vers les deux, attrapant au vol une bière que lançait Jade.

— Sinon mon koala, en dehors du boulot et de notre groupe, des passions ?

Je vis le sourire de Luz s'étirer, et elle appuya ses coudes sur ses genoux en arquant un sourcil.

— Mais non voyons Aaron, tu es ma seule passion dans la vie...

— Oh me dis pas ça ou je te prends... Au mot. Allez sérieusement ?

— Sérieusement... Beaucoup de choses pourquoi ?

— Allez dis-moi !

Je connaissais bien trop ce sourire maintenant pour savoir qu'elle allait dire une connerie... Même Natan haussa un sourcil.

— Les hommes... Une passion dévorante pour les hommes...

J'éclatais de rire malgré moi face à l'air des deux abrutis ne s'attendant absolument pas à ce genre de phrases de sa part. Et pourtant il aurait dû s'y attendre.

— Quand tu veux dire...

— Douche froide...Douche froide ! Stop la chieuse, tu vas nous les faire crever !

Elle me fit une moue enfantine mais haussa les épaules en ricanant.

— Quoi ? Un homme a le droit de baiser à tout va mais pas une femme ? Pourquoi se contenter d'un quand on peut goûter à toutes les saveurs hum ? Merde j'ai faim.

— Mais du coup, tu consommes de tous types ou t'as des règles quand même ? Relança Aaron, imperturbable.

Elle arqua un sourcil, s'appuyant sur son poing.

— Eh bien, déjà qu'il soit majeur, consentant et qu'il dispose de tous ses moyens. Pas trop drogué ou trop alcoolisé quoi. Ensuite je refuse de toucher aux personnes mariés, fiancés ou en couples. La majorité aiment le principe de fidélité, et même si je ne le pratique pas... Ce n'est pas ma came de me taper quelqu'un déjà casé. Question de propriété, ça m'irriterait perso ce genre de connerie alors je ne le fais pas. Mais bon... Pour m'éviter ce genre de questionnement chiant, je chasse souvent dans le même genre de lieux. Ça m'évite les mauvaises surprises quoi.

Aaron hocha la tête en se pinçant les lèvres, buvant sa bière en gardant soudain le silence et je décidais de relancer la discussion avec une question que je me posais.

— J'ai un deal à te proposer... Je t'amène où tu le souhaiteras, et en échange, tu fais une session avec Aaron et moi. Proposais-je

— Une session ?

— Tu chantes avec moi, encore une fois.

Elle pencha la tête, semblant peser le pour et le contre en se mordant nerveusement la lèvre.

— Je ne crois pas que c'est...

— S'il te plaît Luz... C'était vraiment excellent vous deux ! Supplia Natan.

— Tu m'emmène où je veux et tu la ferme ?

Je penchais la tête, haussant les épaules pour donner mon accord et elle se leva aussi vite, disparaissant du salon, revenant quelques minutes plus tard avec son sac.

— J'aurais besoin de me changer sur place, mais je sais que je dois rester là, fais pas ce regard là... On y va ?

— Je reste là à bosser avec Jade.

Je me tournais, perplexe, vers Aaron, surpris de ce qu'il venait de dire. Il se contenta d'attraper mon cahier de composition en traînant Jade avec lui. Et je n'ai pas besoin de regarder Natan pour savoir qu'il nous suivra en moto.

— Bien allons y alors.

On sortit de la maison et je l'entraînais jusqu'à ma voiture. Elle prit place en gardant le silence, se contentant de mettre son gps afin de m'indiquer la route. Il nous fallut une bonne demi-heure de route pour arriver à destination et je me garais perplexe sur le parking, fixant la devanture du bâtiment.

— Qu'est ce que...

— J'ai besoin de me dépenser. Alors soit je danse... Soit... Non tu t'en fous du reste. Retiens juste que j'ai besoin de me dépenser.

Elle descendit aussi vite de la voiture, le sourire sur les lèvres, courant en rejoignant le bâtiment. Je descendis de la voiture, inspectant le bâtiment alors que Natan me rejoignais, tout aussi perplexe que moi.

— C'est quoi ce truc ? Qu'est-ce qu'on fout là ?

— Elle m'a dit qu'elle voulait danser...

Je haussais les épaules devant son air interrogateur, entrant dans le bâtiment. On se renseigna pour savoir où elle pouvait se trouver, et la personne de l'accueil nous indiqua une salle à l'étage, simple à trouver d'après elle. Ce n'est que quand nous parcourons le couloir à l'étage que nous comprenons le « simple à trouver »... Elle a une salle à son nom dans ce bâtiment... Rien que ça. Et je comprends encore moins le personnage.

Le mur n'est qu'une paroi en verre et nous n'avons même pas besoin d'entrer pour savoir ce qu'elle faisait dans cette salle, pourtant j'ouvris la porte, doucement, refermant derrière nous. Elle venait de finir de se changer, remettant la fameuse robe qu'elle avait mise pour le concert, se dirigeant d'un pas lent vers le centre de la pièce sans même un regard pour nous. J'observais sa main se lever, venant appuyer sur une télécommande qu'elle tenait avant de la lancer au sol, détachant ses cheveux juste ensuite.

Je fus surpris d'entendre une musique classique s'élever, mais je m'asseyais, forçant Natan à faire même, et je m'appuyais sur mes poings alors que mon regard se posais sur elle pour l'observer.

Je remarquais qu'elle était pieds nues, son corps entier semblant accompagner chaque note, s'élançant en se synchronisant avec le violon. Lorsqu'elle tourna vers nous je m'aperçus que ses yeux étaient fermés alors qu'un doux sourire s'étirait sur ses lèvres et je ne pus m'empêcher de penser qu'elle semblait occulter le monde, n'être que de la musique. Elle était en cet instant plus que cette mélodie qu'elle entendait et ressentait. C'était une divine poésie à elle toute seule.

Elle s'élança soudain sur la barre se tenant fièrement au centre de la pièce, et sa robe se souleva, venant souligner ses mouvements alors qu'elle semblait marcher dans les airs tout en se tenant. Elle virevolta, venant enchainer des mouvements que je ne comprenais pas avant de redescendre de la barre.

L'un de ses pieds se souleva, l'autre venant s'appuyer sur la plante, et elle se mit à tourner sur elle-même, ses mouvements ralentissant alors que le piano venait prendre le pas. Le retour du piano sembla lui redonner vie, et je l'observais tourner et tourner encore avant qu'elle ne s'élance, devenant une explosion de vie, dégageant dans cet instant quelque chose d'inouïe qui me fascinait. Et je ne pouvais que me dire que cette nana là était vraiment un cas à part...

Lorsque la musique se termina, elle s'empara de la télécommande, allant chercher une chaise qu'elle traina au centre de la pièce. Elle sembla s'en désintéresser aussi vite, laissant son regard courir autour d'elle avant qu'il ne se pose sur nous.

— Je conseillerais de sortir si j'étais gentille...

Je fronçais les sourcils, et je sentis Natan se raidir avant que je ne fasse de même en la voyant s'avancer vers le centre de la pièce, remarquant son changement d'attitude alors même que ses pas semblent soudain beaucoup félin.

Oh putain je le sens pas. Oh putain ce que je le sens pas.

Je tentais difficilement d'avaler ma salive alors qu'elle s'emparait de la barre, se mettant à onduler contre celle-ci au gré d'un musique bien trop lascive à mon goût. Enfin, si je voulais rester totalement maitre de mes réactions tout du moins. Et ce n'étais pas en suivant avec attention les mouvements sensuels de son corps que j'allais aller mieux. Encore moins quand je suivis le mouvement de ses mains remontant sur ses cuisses, venant faire remonter sa robe à une hauteur frôlant l'indécence. Et elle se contenta de la frôler pendant quelques minutes, semblant s'amuser avec nos nerfs et avec la tension régnant dans la pièce. Puis, sans même que l'idée ne vienne m'effleurer à aucun instant, j'observais sa robe tomber à ses pieds, clignant des yeux en remontant le regard le long de ce corps continuant de danser sensuellement. Lorsque je parvins à son regard, je compris aussi vite que j'aurais réellement dû fuir, ce n'était pas une blague, et je m'agrippais au banc par reflexe, tentant de calmer ma respiration face à l'air de prédatrice qu'elle arborait, face à ce regard qui me fit penser à un appel au sexe et à la luxure, tendant mon corps sans même que je ne pus le contrôler.

Je détaillais bien malgré moi le soutien-gorge qu'elle arborait... crevant d'envie de le défaire alors que la dentelle noire laissait voir sa peau à des endroits. Découvrant un short noir bien trop petit pour me calmer. Putain elle allait nous tuer... Mon coeur se stoppa alors qu'une autre musique se mettait en route, son sourire se faisant carnassier alors qu'elle s'approchait de la chaise.

— Oh non pas ça... Pas ça... Supplia Natan

Mais elle avait prévenu... Nous aurions dû fuir. Parce qu'elle n'était pas gentille. Parce qu'elle avait faim, et que pour satisfaire cela elle avait besoin de danser... Mais je ne m'attendais pas à devoir serrer les jambes autant tout en soufflant face à l'effet qu'elle faisait à ma queue... Elle commença à jouer avec la chaise, jouant ainsi à merveille avec nos nerfs.

— Cole... C'est quoi... C'est quoi déjà cette musique... Parle moi de cette musique...

— Mais qu'est ce que...

Je tournais le regard vers lui, hochant la tête lentement en voyant son regard suppliant.

— Eh bien... De tête c'est... Oh putain.... Hum... Cell Block Tango... Issu du film Chicago... Et... Putain...

Je me passais une main devant le visage en fermant les yeux. Comment voulait-il que je me concentre face au show de la femme devant moi. Je me levais d'un bond, le besoin de prendre l'air frais me prenant comme un besoin vital.

— T'aurai pas dû...

Je me tournais vers Natan, arquant un sourcil face au ton désespéré de sa voix mais j'eus à peine le temps d'ouvrir la bouche que je me figeais, clignant des yeux en fixant Natan.

Oh putain. Oh putain.

Je baissais lentement le regard sur mon torse, y voyant bien des mains en plus des miennes.

— Luz... Tu vas pas...

Je me pinçais les lèvres, fermant les yeux en inspirant fortement et elle en profita pour se glisser devant moi, m'effleurant assez pour me faire reculer... Et chuter comme un con sur la chaise. J'écarquillais les yeux, tentant de me relever, mais je ne pus que lever les mains alors qu'elle venait s'asseoir à califourchon sur moi. Le regard d'une pure prédatrice se plongeant dans le mien.

— Nat... Appelle ton frère ou je te crève.

— Quoi ? Non je...

— Alors tu te charges d'elle ?

Elle se colla à moi, lançant un regard à Natan qui blanchit aussi vite.

— Ok ok Logan c'est bien aussi...

J'admire le courage de ce mec...

Les doigts de Luz commencèrent à courir sur mes bras, ses lèvres venant frôler mon cou, m'arrachèrent un frisson bien trop agréable pour ne pas fermer les yeux. Cette femme me faisait bien trop d'effet pour que ce soit humain.

— Est ce moi qui te fait cet effet Cole ?

— Absolument pas... Je pensais à ma grand-mère.

Je grognais malgré moi alors qu'elle esquissait un mouvement de bassin appuyé contre moi. Basculant ma tête en arrière. Un soupir de plaisir s'échappa de mes lèvres alors que sa langue venait caresser mon cou, et je compris que ça commençait vraiment à craindre question self-contrôle là.

— Putain calme toi espèce de chieuse... Ça sers à rien de faire ça...

Je secouais la tête, l'attrapant par les épaules afin de la pousser avant de me lever, sortant à toute vitesse de la salle. Rien à foutre qu'elle se jette sur Natan, mais ce ne serait pas sur moi. J'arrivais bien vite dehors, fouillant nerveusement dans mes poches et sortant une cigarette que j'allumais en me laissant glisser le long du mur.

— Oula... C'est à ce point là dedans ?

Je sursautais, relevant le regard vers Logan. Il fronça les sourcils, un sourire s'agrandissant sur ses lèvres.

— Oh... T'as la même tête de chien perdu que Natan quand... Oh.. Je vois... Tu.. Tiens mon paquet...

Il n'ajouta rien, et se contenta de rentrer dans le bâtiment de danse. Me laissant prendre l'air et me calmer. Je regardais mes mains en fronçant les sourcils, ne comprenant pas mon état. Je ne comprenais pas cet effet qu'elle me faisait quand elle me touchait. Comment mon corps pouvait réagir aussi vite au contact du sien... Je me passais une main dans les cheveux, soufflant en regardant le ciel. Je comprenais mieux le calvaire de Natan maintenant... Même si j'aurai tout donné pour qu'elle ait sa robe sur elle quand elle me... Putain...

— Saleté d'image...

Je grognais en essayant de me mettre confortablement. Pourquoi dès que cette satané fille se frottait contre moi je n'arrivais plus à me calmer ?

— Lâcheur... Ricana Natan.

Il se laissa glisser contre le mur à côté de moi, me prenant une cigarette en soupirant.

— T'en a fallu combien pour te calmer ?

— Hum... Deux fellations et trois parties de baises je crois... Pour le vendredi soir. Et quand je suis passé chez mon frère... Je n'ai pas compté...

Il haussa les épaules en ricanant, et je clignais des yeux en le regardant.

— Logan t'as dit quoi ?

— Il m'as pas calculé... Il n'a regardé que la furie à partir du moment où il est entré. Ça doit être un truc de jumeaux de flasher sur la même femme. Sérieux...

— Tu lui as dit ?

— À qui ?

— À Luz... Que tu es...

— NON ! Non ça va pas non... Et toi... C'est la première fois que je te vois fuir devant une femme.

Je me pinçais les lèvres, observant ma cigarette se consumer.

— Elle arrive à me faire réagir malgré moi... J'ai beau tenter de résister... Mon corps refuse de m'obéir... Ça va me passer. Je dois juste reconnaître que ses techniques sont efficaces.

Logan ne passa devant nous qu'une heure plus tard, s'arrêtant à quelques mètres avant de se tourner vers nous.

— Nat, tu peux remonter, elle se douche, et va s'habiller. On ne sait jamais si elle tombe encore dans les vapes...

Natan se leva aussi vite, partant rejoindre Luz face à mon regard perplexe.

— Elle n'a plus de raison de...

— Oh que non. Elle pète la forme.

Je me relevais, soupirant en le regardant en coin.

— Ok, je vais les attendre ici alors.

— Tu as peur de te faire manger ?

Je fronçais les sourcils, le regardant sans comprendre. Avais-je peur de céder à un truc que je regretterais ? Oui probablement.

— Juste aucun intérêt à monter alors qu'ils vont redescendre. Elle est défoulée donc ça ira. Mais on peut parler du fait que tu sois arrivé en un temps records Logan ?

J'affichais un sourire narquois, et il haussa les épaules en partant. Très vite, Natan et Luz revinrent. Je gardais le silence, évitant le regard de Luz en m'installant au volant.

Allez, demain elle rentrerait chez elle, et tout sera de nouveau normal. Tout redeviendra normal demain. Je repris la route vers chez moi, fixant obstinément la route malgré ses soupirs.

— Cole... À propos de ce...

— Tu voulais danser. Tu as dansé. Il n'y a rien eu d'autre.

Mon ton froid me surpris moi-même, et son silence me fit comprendre qu'au moins j'avais été clair. Je refusais de parler de ce qu'il y avait eu. Tout comme je refusais de parler du moment où je m'étais retrouvé bloqué par cette chieuse. Ouais. Je ne voulais pas parler de mes moments de faiblesses.

Le reste de la route se fit en silence, et je montais vers ma chambre, soupirant en me déshabillant. M'affalant sur mon lit.

— Tu veux que je reparte ?

J'ouvris un œil, l'apercevant à l'entrée de la chambre. Je secouais la tête, refermant les yeux en me mettant confortablement. Je la sentis tenter de me réveiller, mais je ne fis qu'une chose, venant de je ne sais où, je refermais mes bras sur elle en me tournant. Je la sentis se crisper en grommelant mais je m'endormis tout de même, me disant qu'elle arriverait sans mal à se défaire de mon bras.

Lorsque je me réveillais, je grognais en serrant quelque chose contre moi, plongeant mon nez dedans en soupirant. Mes mains se mirent à tâter alors que je fronçais progressivement les sourcils. Ce n'était pas un oreiller ça...Ma main atterrit sur un sein et j'ouvris les yeux en sursautant, retirant ma main aussi vite. Ce n'était pas un oreiller. C'était une Luz trop peu vêtue à mon goût. Je soufflais, me rallongeant dans le lit en regardant le plafond et elle se contenta de grogner, s'emparant de mon bras en grommelant.

— Cinq minutes Luc...

J'arquais un sourcil, mais ne bougeait pas. Il y avait donc un homme dans sa vie en réalité ? Je l'observais venir se blottir sur moi, fourrant sa tête dans mon cou avant de se mettre à bouger lentement.

— Putain t'es pas Luc... Je suis désolé Cole... C'est une mauvaise manie...

— Je suis pas Luc non... Ton mec sera pas ravi de savoir que tu me confonds avec.

— C'est mon frère abruti...

— Tu as...

— On s'en fou...

— Tu sais qu'il y a une chambre au fond du couloir ?

— Natan dormait déjà dedans. Et il est trop tactile en dormant... Ça m'empêchait de dormir...

— Alors qu'avec moi... Tout va bien...

— J'avais la flemme de descendre pour ton canapé...

— Ok... Par contre... Tu peux ... Descendre de moi... C'est perturbant dès le matin...

Je la sentis ricaner dans mon cou, mais elle ne bougea pas d'un poil pour autant.

— Encore cinq minutes... Je repartirais tout à l'heure, on se détestera de nouveau. On fera comme si cela n'avait jamais eu lieu... Juste je suis bien là. J'aime cette sensation... Que rien de mal n'arrivera là... Cette sensation de sécurité temporaire. C'est débile... Comme si tu pouvais me protéger de quoi que ce soit... Juste cinq minutes... de rêves sans ce monstre.

Je ne comprenais rien, mais je la sentis se rendormir au fur et à mesure. Je ne bougeais pas, réfléchissant à ses mots. De quoi pouvais avoir peur une femme comme elle ? Pourquoi avait-elle besoin de protection ? Quel était ce monstre qui lui faisait peur ? Beaucoup de questions, toujours plus de question, et une seule semblant s'imposer à chaque fois : Mais qui es-tu réellement Luz Atzalé ?

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Correction Septembre 2020