- Non...

- Quoi? Qu'est-ce qu'il y a ?

- René est morte elle aussi...

- Attends, Édouard, Felipe, et maintenant René, on dirait que c'est... Une liste

- Tu veux dire que quelqu'un se charge de tuer les personnes les plus influentes de cette ville?

- Mais dans quel but?

- C'est ce que vous allez découvrir Jayan et toi Aiden

- Papa tu sais bien que nous sommes déjà sur une affaire

- Celle-là est bien plus importante Aiden

- Nous partirons dans une heure monsieur

Quelquefois le jeune Rider aimerait bien dire à son père d'arrêter de lui donner des ordres comme ça, mais il en a tout à fait le droit. Avec son meilleur ami et équipier Jayan, ils auraient pu faire carrière dans n'importe quel domaine, lui a préféré choisir cette voie-là pour une raison personnelle et Jayan la suivit.

- Mon amour t'es rentré

- Ysia ? Je te croyais en Espagne pour ton défilé

- Justement je pars à l'instant. Je sais que je vais te manquer mon bébé mais ne t'en fais pas je ne pars que pour une semaine... J'y vais, je t'aime bébé

Ysia n'est pas comme les mannequins d'autrefois, c'est-à-dire des filles qui n'ont que la peau sur les os, oh non, elle est très en forme et surtout un peu naïve de croire qu'Aiden est un homme d'affaires qui est tout le temps en déplacement mais va finir par la demander en mariage. La parfaite couverture pour lui en tout cas.

- Ne fais pa cette tête tu me déprimes à la fin

- Désolé mec, je me questionne à propos de cette mission... Pour arriver jusqu'à nous ça voudrait dire que ces assassins sont très forts et surtout bien entraînés pour ne pas laisser de traces et ne pas se faire attraper

- Je vois exactement où tu veux en venir et je t'arrête toute suite Aiden.

Des meilleurs amis comme Jayan et Aiden il n'en existe pas beaucoup. Je veux parler de ceux qui n'ont pa besoin de finir leur phrase pour que l'autre comprenne ou ceux qui n'ont pas besoin de parler du tout. Parce que très souvent les mots que l'on ne dit pas sont ceux qui nous font le plus souffrir. Dans son cas, c'est une fille, ou plutôt, son fantôme.

- Nous allons la jouer discret et les laisser venir jusqu'à nous...

- Ou alors nous allons leur tendre un piège

- Jay, ce n'est pas pour rien si personne ne sait encore qui est derrière cette liste noire.

- Mais celle que nous avons là n'est peut-être pas complète

-Tout ce que je dis c'est que nôtre devoir à nous est de protéger ces deux là. Dit-il en les pointant sur son écran

- Je m'occupe de la sénatrice Boyen et toi de la secrétaire d'Etat. On se retrouve ici à la même heure

C'est parti...

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Personne ne s'est jamais demandé ce que serait le monde sans ces super espions, ses agents très bien entraînés qui se battent pour la sécurité de leur pays? Certains ont mêmes une famille. D'autres non, ou peut-être qu'ils n'ont aucun souvenir d'eux. Ce qui est sûr c'est qu'ils ont tous la certitude de faire le bien et que leur boulot sert à sauver des vies quittes à en prendre quelques-uns.

C'est justement ça l'objectif après tout. Se débarrasser des méchants pour la bonne marche et la paix dans le monde.

- Merde, il y a quelqu'un à l'intérieur. Une femme de ménage!. Putain de merde. S'énerve-t-elle

Tout indique que quelqu'un est passé avant elle. Ce n'était jamais arrivé avant ce qui explique son agacement.
De retour à sa planque, elle se débarrasse de son sac et sa veste.

- Enzo tu me reçois ?

- Tricks, je suis là. C'était rapide dis donc

- Il y'a eut un imprévu.

- De quel genre?... Attends, tu ne l'as pa fait ?

- J'ai besoin que tu m'aides à me connecter aux serveurs

- Comme ci c'était fait.

Elle récupère les informations pertinentes avant de se déconnecter sans se faire attraper. À quelques mètres de la forêt elle éteint le moteur de son bolide pour continuer à pied. Dans la pénombre il ne lui reste qu'à passer à la vitesse supérieure en essayant de mettre en pratique sa nyctalopie.  Le craquement des morceaux de bois et des feuilles sous ces bottes toutes neuves l'invite à faire plus attention.

Elle a le temps de voir le point rouge sur une feuille d'arbre et de s'abriter avant que les coups de feu ne se font entendre.
Les pauvres n'ont aucune idée de ce qui les attendent.

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À suivre