La Famille Lutteo Chapitre 13 : Papa Sauve Maman


Citation

L'amour c'est comme la mort, on ne peut pas deviner quand, où, et comment il vient.

Matteo

Pendant ces cinq derniers jours de traitement, je cherchais un moyen de sauver Luna ou alors de partir avec elle. J'ai pensé à lui donner un de mes poumons, j'y ai pensé, j'y ai vraiment pensé et je vais le faire. Donner un de ces poumons n'est pas un choix facile mais pour l'amour de sa vie c'est facile de choisir. J'allais en parler au médecin.

Matteo : Docteur, je peux vous parler une seconde.

Le médecin : Oui, qu'y a-t-il ?

Matteo : je voudrais donner un de mes poumons à Luna pour la sauver.

Le médecin : Quoi ? Vous en êtes sûr ? Ça veut dire que pour Luna, il faut que j'élimine le poumon déjà détruit, que je place un de vos poumons à son emplacement et que je détruise le poumon infecté. Et pour vous, il faut que je vous enlève un poumon. Vous êtes sur de vouloir faire ça ? Parce que vous ne pourrez plus revenir en arrière. Vous avez tous les deux les mêmes chances de mourir ou de rester en vie.

Matteo : Je suis sûr de moi docteur.

Le médecin : D'accord. Il faut qu'on vérifie que vos poumons aillent bien, donc demain après-midi vous avez rendez-vous en salle d'opération pour les examiner. C'est bon pour vous ?

Matteo : C'est bon pour moi. Mais, s'il vous plaît. Ne dites rien à Luna pour l'instant. Je sais qu'elle elle ne voudra pas.

Le médecin : Je ne lui dirai rien mais c'est normal qu'elle ne veuille pas. Vous allez risquer votre vie pour la sauver.

Matteo : J'ai dis que je ferai tout pour elle.

Le médecin me sourît et repartît travailler. Je crois que j'avais fais le bon choix. Je retournais à la chambre. Ruggero était déjà rentré de ces traitements et tout allait pour le mieux pour lui. Karol et Ruggero étaient très inquiets pour leur mère. Ils avaient peur de la suite. Je les comprenais. Ce sont des enfants et ils allaient peut-être perdre leur maman. Maintenant je devais aller chercher Luna à la salle d'opération. Je me dirigeai vers celle-ci. Luna souffrait de plus en plus. Elle se tortillait de douleur, elle avait du mal à marcher, à se lever. Ces traitements la détruisait totalement. J'arrivai dans la salle et je la vis les yeux fermés comme d'habitude. Je posai mes lèvres sur les siennes pour la réveiller. Elle ouvrit les yeux et me regarda. Ses yeux toujours remplis de larmes mais émerveillés par ma présence. Je ne fais pas mon melon mais Luna me regardait toujours avec des yeux tellement amoureux, exactement comme je la regardais moi. Je la pris dans mes bras et la portai jusqu'à la chambre. Je la déposai sur le lit, je l'embrassai sur le front et elle s'endormit rapidement, fatiguée de toutes ces douleurs. Les enfants la regardèrent avec inquiétude.

Matteo : Ne vous inquiétez pas les enfants. Mais...

Karol : Mais quoi papa ?

Matteo : Je voudrais la sauver et pour la sauver il faudrait que je risque ma vie également... c'est à dire qu'on peut être amener à mourir maman et moi ou à rester en vie mais... ça veut dire qu'on vous laisse seuls si on part.

Ruggero : Papa. Si Maman meurt il faut que tu ailles la rejoindre. Il ne faut pas qu'elle soit seule. Nous on a nos parrains et nos marraines. On sera bien entouré et on ne vous oubliera pas.

Matteo : Mais vous ne nous en voudrez pas ?

Karol : Non, pas du tout. Nous préférons que vous rester tous les deux mais si elle part, part avec elle. Nous l'accepterons.

Matteo : Vous êtes des enfants en or vous savez.

Ruggero : On a été éduqués par Luna et Matteo Balsano. Des parents qui vous apprend chaque jour que l'amour est plus fort que tout et qui vous montre tout l'amour qu'ils ont à offrir l'un pour l'autre. Cette leçon là on ne l'oubliera jamais papa.

Les enfants avaient réussi à me mettre les larmes aux yeux. Je versai ma larme et je leur fis un énorme câlin. Ils étaient tellement matures. Je les aime tellement... et si on mourrait, Luna et moi on les protégerait de là-haut.

Le lendemain

Plus que trois séances pour mon fils et ma femme. Je l'avais ramené il y a environ une heure et c'était de pire en pire. Elle allait avoir du mal à tenir le coup. Elle était dans les bras, je lui caressai les cheveux et l'embrassai plusieurs fois. C'est alors que le médecin rentra.

Le médecin : Monsieur Balsano, vous venez ? C'est à vous.

Matteo : J'arrive. Les enfants si vous avez un souci ou que vous voyez que maman a un souci vous appuyer sur le bouton rouge. D'accord ?

Ruggero et Karol : Oui papa.

Je suivis le médecin jusqu'à la salle d'opération. Je m'installai et ils me firent une radio.

Karol

Papa était parti avec le médecin. Maman dormait sur le lit. Ruggero et moi nous nous regardâmes. Je repensais aux histoires que maman nous racontaient avec la fée et l'ours avec des patins. On pouvait leur demander un vœu tous les jours. Ça faisait un mois qu'on n'avait pas entendu cette histoire et qu'on n'avait pas fait de vœu.

Karol : Rugge ?

Ruggero : Oui Karol ?

Karol : Tu veux faire un vœu avec l'ours et la fée.

Ruggero : Oh bonne idée. Je vais demander à l'ours.

Karol : Il faut que tu racontes une histoire de toi et l'ours comme le fait maman pour faire un voeu.

Ruggero : D'accord. Il était une fois un petit garçon nommait Ruggero qui partait à la recherche d'une magnifique rose pour la donner à sa mère. Ruggero partit dans une forêt. Il vit un buisson couvert de rose. Il s'approcha du buisson pour en cueillir une quand il entendit des pas. Des pas d'ours. Ou plutôt des bruit de roues d'ours. Il se retourna pour faire face à l'ours. L'ours lui demanda ce qu'il faisait ici et le petit garçon lui dit qu'il voudrait une rose pour sa mère pour qu'elle puisse partir avec elle quand elle mourra. L'ours lui proposa alors de faire le vœu qu'il souhaite sur sa mère. Le petit garçon décida de lui demander de garder sa mère en vie le plus longtemps possible. L'ours aux patins à roulettes accepta. Fin de l'histoire.

J'applaudis mon frère.

Karol : Bravo. Super histoire !

Ruggero : À toi Karol.

Karol : D'accord alors c'est l'histoire d'une petite fille appelée Karol qui se baladait dans la forêt en chantant Qué Mas Da, la chanson de sa famille. Le son de sa voix fit apparaître une fée aux patins à roulettes. Elle prit les mains de Karol et lui fit patiner tout en volant. La fée la reposa à terre quelques instants après. Elle lui demanda pourquoi est-ce qu'elle chantait cette chanson. Karol lui répondit que c'était leur chanson familiale et qu'elle ne voulait jamais l'oublier même quand ses parents seront partis. La fée lui demanda alors de faire un vœu. La petite fille décida de lui demander que son père réussisse à sauver sa mère de la maladie. La fée aux patins à roulettes accepta. Fin de l'histoire.

Ruggero m'applaudit.

Ruggero : Super histoire Karol. J'espère que nos deux vœux se réaliseront.

Karol : Je l'espère aussi. Gardons espoir.

Matteo

L'examen était fini. Tout allait bien. Je pouvais donner un de mes poumons à Luna.

Le médecin : Bien, le lendemain du dernier traitement vous serez tous les deux en opération.

Matteo : Merci docteur.

Je repartis dans la chambre. Mes enfants étaient sur le lit à moitié endormis. Je les embrassai sur le front. Je me mis dans le lit, je pris Luna dans mes bras et je lui caressai les cheveux. Je lui chuchotai un "je t'aime" dans l'oreille. Un petit sourire s'afficha sur son visage. Alors je l'embrassai doucement puis je m'endormis à ses côtés. Allions-nous partir ou rester ?

Voilà, nouveau chapitre. Suivant au chapitre 14 qui sera l'avant dernier. J'espère que ça vous a plu. Donnez-moi votre avis et laisser un commentaire. Bisous ❤️

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