CHAPITRE 14 : retour au début

Je sais que je vais mourir. Mon assassin se trouve près de moi. J'entends ses pas, je sens sa respiration. Il ne me reste que quelques instants à vivre. Pourquoi moi? J'ai l'impression que je semble inconscient de ce qui m'arrive. Une vraie poire. Dans un roman policier, je sais pas s'il viendrait me sauver. Mais, de peur, personne va me sauvé. Est-ce vrai que pendant la dernière minute de notre vie on la revoit en entier ? Voilà pourquoi, ce matin, je me retrouve dans ce lit d'hôpital pour vivre mes derniers instants. Tout est silencieux. Mon frère est près de moi, mais il se cache pour ne pas voir mon départ. Je pense voir déjà la vive lumière du tunnel non, c'est l'éclairage au-dessus de mon lit.

été 1986

En cette fin du mois daoût, lété jette ses derniers feux. La ville est magnifique, le soleil est encore chaud et lon se croirait en plein été. La petite voiture roule, le moteur tourne rond et moi je suis détendu. Un coup dil au tableau de bord me rassure, j'arrivera à lheure à mon rendez-vous chez mon cardiologue, et je me réjouit à lidée de retrouver des amis. Le rétroviseur, me révèle que ma coiffure sest un peu effondrée sous leffet de la chaleur et des vitres grandes ouvertes pour profiter de la fraîcheur et surtout des odeurs enivrantes de la ville. j'ai le temps de chercher un coin tranquille pour marrêter quelques instants.

Justement, voici un embranchement bien sympathique, avec un petit terre-plein où se garer : se déplier après un long trajet est rudement agréable. Il y a là des buissons accueillants, personne à lhorizonOn entend chanter des voitures. Je mérite dêtre heureux

Mars 2001

Cest aujourdhui le couronnement de plusieurs années defforts qui ont transformé le jeune homme radieux. Lassistance nombreuse se presse dans cette petite église où il fait merveilleusement frais, où les effluves de lencens rivalisent avec le parfum capiteux des dames et celui plus délicat des fleurs. Les petites filles dhonneur font bouffer leurs volants dorgandi, tandis que les garçons, toujours plus ou moins bruyants et agités, sont rappelés à lordre par la vieille fille qui tient lharmonium. Les choristes jonglent avec leurs partitions, les appareils photos crépitent et flashent à tout va, des dames se haussent sur la pointe des pieds pour essayer de mieux voir. Lhomélie se fait dans un silence relatif et, heureusement, elle est courte.

Il y a un petit moment de panique au moment de léchange des anneaux, heureusement ce grand dadais de Sam ne les a pas oubliés ! Un mouvement de foule, famille et amis se précipitent pour féliciter les nouveaux époux. Les cloches réveillent la ville parisienne, monsieur le curé accélère discrètement la sortie car bientôt il va célébrer un autre mariage. Les petits jettent du riz, des pétales et des curs en papier crépon. J'en profite pour observer mon père qui essaye d'être heureux.

Moi, au prix de mille privations, a pu entrer dans mon uniforme de cérémonie du défilé du 14 juillet. Mes cheveux châtains sont relevés en un petit massif montagneux,larmes dues à lémotion et aux baisers de félicitation des amis. Je suis superbe et très chic. mon visage hâlé de sportif, ma carrure dathlète, me valent des regards admiratifs des amies de ma femme et les miens. Les beaux-pères, eux, se redressent en bombant le torse et rivalisent de jovialité. Les cloches sonnent à la volée, mais elles ne parviennent pas à dominer le joyeux brouhaha qui va crescendo...

Monsieur le curé sempare du micro pour suggérer que, dehors, sous les sapins, on serait bien mieux. Peu à peu, on remonte dans les voitures et un cortège klaxonnant à tous les échos serpente vers la ferme auberge où un vin dhonneur attend les invités. Les enfants peuvent ségailler dans le grand parc, caresser les biquettes, faire de la balançoire Tandis que, par petits groupes, leurs parents jacassent le verre à la main sans oublier de se servir voracement au passage des plateaux garnis de succulentes miniatures : les émotions ont la particularité de creuser lappétit.

La femme du maire fait sensation dans une large tunique multicolore en voile se terminant en pointe devant et derrière.

Le vin dhonneur séternise, on sinquiète de son futur siège à table, certains petits malins changent discrètement de place le menu à leur nom. Les dames se recoiffent au vestiaire en échangeant des potins, les enfants sont rappelés et les plus âgés se font souvent gronder :

-Regarde létat de tes souliers, file te laver les mains, tu as déchiré un volant !

On entend même claquer une gifle ce qui vaut à la mégère déjà rouge dénervement des regards indignés et des remarques désobligeantes murmurées entre haut et bas. je voit arriver ma femme avec soulagement. elle aussi est élégante. Elle a une 20taine élancé, à qui a une chevelure encore bien fournie donnent beaucoup de charme.

- Je dois être affreuse.

pense-t-elle en levant les yeux sur son vis-à-vis qui nest autre que moi,badinant avec le jeune et jolie Loan, le frère de la mariée, fin comme une liane.

-Maigre comme un clou,

plutôt, je ne tardera pas à me rider comme une vieille pomme, je pense en proie à la jalousie. La mariée, elle aussi, semble un peu gênée par sa toilette très ajustée. Un peu plus tard, elle me demande de laider à délacer légèrement son bustier. Passer des heures à table au milieu des conversations bruyantes et des flonflons de lorchestre, se lever plus ou moins pesamment, pour aller sagiter en rythme sur la piste sous les regards critiques, quel pensum !!! Heureusement tout a une fin et, au petit matin, il fait bon pouvoir séclipser, rentrer chez soi et enfin se déshabiller en quittant sa gaine devenue un véritable engin de torture et ses souliers trop étroits pour échouer dans son lit comme un cachalot épuisé. Notre amie sendort malgré quelques lourdeurs destomac. Dans mes rêves, elle est une merveilleuse grue cendrée qui survole les bâtiments et tournoie au-dessus des nuages, très loin, vers le soleil Dans un bombardier de la sécurité civile.

Hélas, hélas, je suis bien loin dêtre légère Cest pourtant ma préoccupation majeure depuis quelques années car, en constatant lépaississement progressif de sa silhouette, les difficultés déjà constatées à se mouvoir avec autant daisance quauparavant, elle a peur dêtre handicapée à lâge mûr. Aux yeux de ses jeunes amis et même de sa famille ce problème nen est pas un, ils considèrent cela au mieux comme une lubie de femme dun certain âge soucieuse de paraître encore jeune et jolie. Il y a de vrais malades, dans les hôpitaux qui, eux, sont à plaindre. Je ne suis pas très en forme ce matin !

-Allons, se gourmande-t-elle, je me suis couchée tard hier en revenant du mariage, après une bonne

nuit de sommeil je serai fraîche comme une rose demain matin.

Dans la glace de ma salle de bains, en me regardant et effet besoin dêtre en forme les prochains jours car je suis pompier volontaire a Ménilmontant et urgentiste à Justine Bieber.Ce matin un peu brumeux promet une journée ensoleillée, idéale pour une journée de garde.

La vie. Souvent je me demande quel virage faut-il emprunter pour échapper à ses imprévus. La vie a, comme jaime le dire, un effet boomerang. Tu la vis à fond et elle finit par te fondre à vie.

Je peut en témoigner J'était un sauveur à l'âge de 3 ans.

Aujourdhui, cétait un de ces très beau jours ou il faisait chaude et quun beau soleil brillait dans le ciel. Je rentrais tranquillement de lécole par la rue Saint-Denis avec mon père et mon frère. Soudain, jentendis un pleurs, un pleurs de bébé, je ne sais pas pourquoi javais limpression de le comprendre. Il disait :

« Au secours, jai faim, jai soif »

Jessayais de trouver doù venait ce bruit, je pensais quil venait de la poubelle. Je me dirigeais vers elle, Je soulevais la couvercle et je vis un bébé qui pleurait. Je le pris dans mes bras, il pleurait toujours mais moins. Je le mis sous mon manteau, il ne pleura plus. Il sendormit. Je lemmenais à la maison, avec mon père, le bébé était tout sale. Il était blond, avec des yeux verts. Il portait des habits déchirés et sales. Sa couche navait pas dû être changée depuis longtemps. La première chose que je fis en rentrant ce fut de poser le bébé sur le fauteuil, très délicatement, ensuite je me changeais, et puis je remplis le biberon de l'une de mes surs de lait. Je le passais au micro-onde et regardais si il était tiède comme javais vu faire pour mes surs.

Ensuite je le pris sur mes genoux et le fit boire. Une question me titillait lesprit depuis tout à lheure, même si ce nest pas le genre de question que lon se pose en trouvant un bébé mais je me demandais si cétait une fille ou un garçon ? Puis je lui tapotai le dos pour quil rote. Ensuite, je lemmenai dans la salle de bain, je lui enlevai le couche, BEURK ! Une odeur nauséabonde envahie la pièce. Je décidai de mettre la couche dans la poubelle. Je commençais à lui faire couler un petit bain tiède, mais avant je le déposais dans le lavabo et jentrepris de le frotter un peu pour enlever sa crasse. Et je découvris avec bonheur et surprise que le bébé était : une fille !

Mon père était dans le salon et j'ai crier.

Esteban : PAPA !!!!

Joshua : Oui qu'est qu'il y a ?

Esteban : On peut la garder si te plait ?

Joshua : Juju un bébé c'est pas comme un chien on peut pas il faut faire plein de papiers pour l'adopté...

Je la fit prendre un bain et lhabilla avec les vêtements de mes surs, puis, je la mis sur mon lit, bien au chaud. Elle sendormie aussitôt. Tout en regardant a coté delle je me demandais quel monstre avait pu abandonné un si petit enfant. Après y avoir longtemps réfléchit, je la contemplait et soudain je me demanda comment elle sappelait. Nen ayant aucune idée je décidais de lui donner moi-même un prénom, quel prénom lui irais le mieux ? Je réfléchit longuement sur le sujet sans lui en trouver un convenable, le nom qui me revenais sans arrêts était celui de mes surs : Kimberley et Linda. Soudain jeu une idée : Eléonore, je trouvais que cétait un jolie nom. Javais encore 2h avant que ma mère rentrent. Alors je pris un livre et le lit. Quand mes parents rentrèrent avec Kim et Linda je dévala lescalier en disant :

-Chut, ne faite pas trop de bruits !

-Mais pourquoi ? Cest ma maison ici ! dit ma mère »

Je répondit doucement :

- Venez dans le salon, je vais vous expliquer. »

Dans le salon je leur raconta tout. Maman ne me crût pas et dit :

- Arrête de nous raconter des histoires Esteban. »

Je répondit vivement :

-Ce nai pas des histoires, si vous ne me croyez pas, venez voir ! »

Je les emmena dans ma chambre et leur montra Eléonore. La réaction de ma mère fût immédiate :

-Alors cétait vraie ! Mais alors il faut prévenir la police la police et mettre une annonce dans le journal

-Mais maman, ne peut on pas la garder ? Regarde comme elle est mignonne !

-Hélas non mon chérie, répondit-elle, il faut la rendre a ses parents.

Ma déception fût grande et maman alla alerté la police pendant que papa me regarda lui aussi coupable d'avoir dit de le prendre.

PDV du méchant

-Eh, chef ! Catastrophe ! dit un homme tenant un journal a la main.

–Est-ce quy a encore Tom ? Tu test casser un ongle ? Ton chanteur préférer

est parti ?! Répondit ironiquement lautre homme assis dans un fauteuil de

velours vert.

–Cest une catastrophe , se répéta-t-il, ils ont retrouvés la gosse !

-Quelle gosse ?

- La gamine.

– Mais de quoi tu me parle ?

- La petite Annabelle que javais mis dans la poubelle !

– Quoi ! Mais je croyais que les éboueurs lavait mise avec les ordures et quelle

était morte ! hurla-t-il

-Oui mais apparemment un gamin de 3 ans passait par là et il la trouvée.

–Mais comment sait-tu que cest Alice !

- Même rue, même poubelle, même tignasse blonde, vous appelez ça comment ?

Hein ? Un autre enfant mis dans la même poubelle avec la même tête ? dit-il

énerver

-Oh, ne soit pas insolent avec moi ! Et oui tu a raison, cest bien Alice. Il faut à tout pris la récupéré et léliminer définitivement.

Et il éclata dun gros rire grave.

Oui mais comment si prendra-t-on ? demanda Tom

- Idiot, répondit-il, on va lenlever. En plus on va faire dune pierre 2 coups car

le ptit qui la trouver à des parents pas mal riche, ricana-t-il, alors nous allons

les enlever tous les deux

Il était tard dans la nuit, comme on savait soccupé des enfants, la police nous avait confié Eléonore jusqu'à ce quil retrouve ses parents. Comme le seul lit de bébé était occupé par mes petites surs, Eléonore dormit dans le berceau de mon bébé en plastic dans ma chambre. Ce que je ne savais pas, cétait quà ce moment même, 2 hommes entraient par la fenêtre du salon. Mais le 2e ferma la fenêtre trop brutalement et je me réveillai en sursaut. Je regardai autour de moi mais ne vît rien, alors je me retournai face au mur de ma chambre et essaya de me rendormir. Mais un étrange bruit venait den bas, comme ci quelquun jurait. Je croyais que cétait mon père alors je ne men inquiétai pas. Je nentendis pas ma porte souvrir, et encore moins les hommes sapprochée de moi. Mais lun deux posa sont pied sur un jouet que lon avait donné à Eléonore. Cétait une girafe en plastique et elle couina a ce moment la.

Je me réveillai en sursaut et vit lhomme me plaquer un chiffon mouillé (certainement du chloroforme) sur la bouche et le nez avant que je ne mévanouisse. Le lendemain matin, ma mère, étonné car je ne me réveillais pas (dhabitude je mets mon réveille) monta dans ma chambre. Là, elle fut désagréablement surprise : je nétais pas dans mon lit. Elle avertit mon père, ils cherchèrent toute la journée dans toute la maison, sans succès. Alors, paniqué, mes parents appelèrent la police, qui se mit tout de suite sur laffaire. Mon ami, Loan, a qui javais tous raconté pensait que javais été enlevé. Ils se mis tout de suite a ma recherche.

Je me réveillais dans une pièce noire. Quand mes yeux saccoutumèrent a lobscurité, japerçu la forme sombre dune porte et une masse sombre qui se déplaçaient. Jeu peur et je hurlais, mais je me tus vite car je compris que cétait Eléonore. Mais un homme tapa à la porte et hurla :

-Silence là dedans !

Je me retournais pour la prendre dans mes bras et à ce moment là japerçue une petite fenêtre, je ne lavais pas remarquée avant car il faisait nuit noire. Jessayai de me relaté les évènements dhier : je me rappelais deux ombres dans ma chambre, un couinement et lun des hommes qui se précipitait sur moi, et, plus rien. Soudain jentendis des voix venant du mur de ma gauche je men approchai et écouta, loreille collée au mur. Les voix disaient :

- On va attendre que laffaire se tasse, ensuite pendant que tu envoila la demande de rançon, je retournerais tu sais où et je jetterais le petite dans le lac, on pourra croire que cétait un accident

Je nentendis pas la suite car les voix séloignaient petit a petit ensuite, je mendormie petit à petit, Eléonore dans les bras. Les rayons du soleil me réveillèrent, pour ne pas réveillée Eléonore, je la posai délicatement par terre. Ensuite jentrepris « dexplorée » ma prison : je trouvais quelque vieux draps, un vieux lit rouillée « comme dans les prisons, me dis-je », et une assiette avec un verre deau et un biberon posée sur une table en bois, a cotée de cette table, une chaise trônais. Dans le biberon, il y avait un liquide que lon pourrait appelée

« lait » mais qui était froid et légèrement vert(!)

-Quelle horreur ! Dis-je un peut trop fort et qui faillit réveillée Eléonore qui bougea dans son sommeil.

Dans lassiette (certainement pour moi), il y avait une sorte de potage (chaud !)avec un morceau de pain noir. Je préférais partager mon potage avec Eléonore car je ne voulais pas quelle tombe malade. Jespérais que ce nétait pas Eléonore dont ils parlaient hier car moi je sais nager mais pas elle. Malheureusement, tout au fond de moi, jétais sur du contraire. Le lendemain, quand je fusse sûre que personne ne nous épiait, je réunis toutes les couettes, les tissus et tous les draps que je pût trouver. Ensuite, je les attachais toutes ensemble à laide des nuds de marin que mon grand-père mavais appris à faire. Je gardait quand même un drap. Avec celui-ci, jattachais Eléonore dans mon dos. Après, je poussai la table sous la fenêtre et empila la chaise par-dessus. Je vérifiais quEléonore était bien attacher et, avec mon rouleau de corde, je grimpai sur la chaise et jattachais le bous de ma corde au barreau et en vérifia la solidité. Ensuite je réussie à me glisser entre les barreaux (jen remerciais dailleurs ma petite taille) et me laissa glisser le long la corde.

Mais ma bonne étoile me laissa tomber (cétais le cas de le dire) et le nud se détacha ! Je fit une chute de plusieurs mètres de haut mais heureusement,aucun de nous deux ne se cassa quelque chose. Et chose incroyable, Eléonore ne pleura même pas. Mais le bruit sourd de ma chute accompagnée par la même occasion celui de la chaise qui tenait en équilibre, alerta les hommes de main du monsieur que javais entendue. Alors, prenant conscience que jétait dans une maison au milieu dune forêt, je courus vers et elle. Juste avant quune main ne mattrape, jentrais dans la forêt. Devant moi surgit soudainement un arbre, pour léviter, je fit un brusque écart de coté au dernier moment et lhomme qui me poursuivait ne vit que trop tard larbre qui lui barrait la route et se le prit en pleine tête. Sans mapitoyer sur son sort, je continuais toujours plus vite en slaloment entre les arbres.

Quand je fus sûre de les avoirs en partie semée, je cherchai une cachette des yeux et je vis un gros trou, je le reconnu aussitôt le trou dun renard. Je my précipitai en espérant quil était inoccupé. Heureusement cétait le cas, au moment ou je disparaissais dans le trou, jentendis des hommes tout près de ma cachète dirent :

-Où est il ? Dis lun

-Jai entendu des bruits de se coté, il doit forcément être là ! dis un autre

A ce moment un lièvre détala vers leur droite.

–Cest lui, vite attrapez le !

Ouf ! Jétais provisoirement sauvé ! Mais épuisé. Je détacha Eléonore de mon dos,la prit dans mes bras et mendormis.

(j'ai toujours 3 ans, et pour un p'tit gamin d'cet Age la, je peut dire que je suis superman pour Eléonore)

Quand je me réveillai, il devait être midi, le soleil était haut dans le ciel et il faisait chaud. Je sortis de ma cachette et maperçut que javais faim. Comme dans certain film, je cherchais des racines mais jeu du mal. Pour Eléonore je trouvais un ruisseau et avec une pierre plate je réduis en bouillit les racines que je mélangeai à de leau. Elle avait tellement faim quelle avala tout. Ensuite je partis vers lEst. Je marchai longtemps et Eléonore était lourde jusquà ce que jentendis un bruit de pas, alors je me cachai. Quand la personne passa devant moi jentendis dautres voix qui linterpelèrent :

- He toi là-bas, taurais pas vu un garçon et un bébé dans la forêt ?

Quand jentendis la voix qui répondit, j'allais sortir de ma cachette :

Cétait Loan et son père !!!

Francis leur répondit :

-Oui monsieur jai bien vue une jeune garçon avec un bébé dans les bras, mais quest-ce que vous lui voulez ?

A ce moment la mon cur se mit à battre plus forts et je me dis : « Non ce nest pas vrai, il maurai vu ? Il me balancerai, me trahirai ? Non cest impossible »

Mais je fus vite rassuré, lhomme mentit en disant que javais fugué.

–Ah bon, dit Francis, moi je lest vue par là-bas.

Et il pointa son doigt dans la direction opposée à ma cachette. Alors, les hommes, persuadé quil disait la vérité, coururent dans cette direction, quels naïfs. Ensuite, Francis et Loan sapprocha du buisson ou je métais cachée et dit lair de rien :

-Cest bon, ils sont parti, cest bien toi Esteban ? Je tai aperçue te cacher dans ce buisson, tu as eu de la chance, ton bout de pied dépasse !

A ce moment là, je men rendis conte aussi, il avait raison : javais eu de la chance,

sils avaient vue mon pied je nose même pas y penser.

– Oui, tu a raison.

– Et maintenant rentrons, il commence a faire froids et tes parents sinquiètent pour toi. Dit-il.

Je suis été hospitalisé car la police a fini par me retrouvé et pour Eléonore a du être mise en pouponnière et j'ai après 15 jours après qu'elle a été adopté, j'était triste jusqu'à ce que Loan me parle.

- Esteban, tu sais que j'ai plus de maman mais la nature ma donné une sur, et je vais la protégé tout comme toi tu la fait quand tu la trouvé dans la poubelle.

- Loan, ta petite sur c'est Eléonore ?

- Oui Juju, tu sais que sans toi dans ma vie je saurait pas se que c'est d'avoir des lien qu'autre que celui de mon père.

23 Décembre 2019, Hôpital Justin Bieber, Saint-Ouen, France

Je sais plus où j'en suis dans ma vie. Quand j'entend la voix masculine de Loan.

- Esteban ?

Esteban : oui c'est moi

Loan : j'ai eu peur, de te perdre pour de bon...

Esteban : pourquoi je suis la ?

Loan : Le pain, tu a voulu coupé des tranches pour le toaster sauf que le couteau a dérapé sa ta fait une sacré hémorragie... ta perdu énormément de sang tu en a fait un malaise, ça fait 2 jours que t'est inconscient et perfusé avec des poches de sang.

Esteban : Le destin ma mis sur ton chemin, c'est pour te protégé.

Loan : je... Je...

Loan n'arrive pas trouvé ses mots il est un peu mal à l'aise et il a les larmes au coin de ses yeux.

Esteban : Cherche pas jamais je te laisserais seul.

Jai souvent fais semblant davoir lair bien et que je navais aucun problème et même aucun mal. Mais à lintérieur de moi cétait un combat que je le vivais dans le plupart de temps , un combat que je navais pas le pouvoir de le calmer car cétait tous le temps que javais mal au fond , mal envers tous , mal à cause des jugements dautrui , ses actes envers moi , ses paroles durs qui déchiraient mon cur à chaque fois , et bah je métais toujours triste , triste sans rien avouer , triste sans faire paraître ma tristesse rien que parce que je nai pas voulu que quelquun sache que jétais faible , oui absolument faible ..

Au début ça commençait avec Loan. Notre rencontre cétait le meilleur. Avec lui jai tout vécu,tout vu, tous sentis. Il était le premier homme à qui jai donné toute ma confiance sans même penser et sans hésitation car cétait mon meilleur ami. Avec lui jai voulu continuer mon chemin et dans ces bras que jai voulu toujours rester rien que pour sentir la sécurité et la tendresse absolu. Il ma tous donné et il ma fait sentir de lamour fidèle, lamour rectifiable réel que personne dautre ne me la donné. Et cétait avec lui que jai appris à aimer, oui aimer de tout mon cur et se sacrifier seulement pour lui et pour son amour afin de lavoir toujours à mes côté.

Avec lui ma bouche commençait à rire malgré quen avant, jaie supposé que je ne vais pas récupérer mon sourire. Donc il était le responsable de ma joie qui dessinait mon sourire. Il a changé ma vie du mal vers le bien. Il ma sauvé dêtre menottée par les tristesses et dêtre perdue. Donc je crois que cétait son droit que je lui distinguais des autres. Jai vécu avec lui dans la rêverie et nous avons construit un bon avenir plein damour,de respect et de sacrifices qui nous compile et nous relie. Peut-être que jétais le coupable à cause de mon attachement fort à lui. Car jétais tellement heureux de lui que jai été prête à se combattre avec ceux qui refusent notre relation, prête à séloigner du monde seulement pour être auprès de lui.

Et cest ça ma faute que je mattirai et je mattachai trop vite sans penser à la conséquence et au futur. Jai resté pendant tout un an vivant la solitude absolue, rêvant du passé, pleurant des souvenirs, espérant dun changement qui puisse rendre mon sourire. Et quand je le voyais, c'était comme si toutes les émotions que l'on pouvait ressentir se réunissaient. C'était de l'amour, du désir, de la passion, de l'admiration.Des regrets, des remords, de la nostalgie, de la mélancolie. De la tristesse, de la haine, de la pitié, et même du mépris, par simple contradiction je pense. Et pourtant, je ne m'en lassais pas; jamais. J'atteignais les extrêmes. Il dégageait quelque chose de spécial, et ça lui donnait tellement de charme, ça le rendait unique.

Il avait laissé en moi une marque indélébile, le genre de marque qu'il faut effacer avec un gant, mais que plus on essaye d'effacer, plus ça fait mal. Alors je la gardai en moi, et souvent je pensai à lui, je rêvai de lui. Alors je souriais, ou je pleurais. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne sais même pas ce que je veux vraiment; l'oublier, ou continuer despérer. Jétais totalement perdue dans mon chemin sans savoir où jaller et non plus quoi faire. Et à chaque nuit le film du souvenir sest mis dans mes yeux en me faire souffrir avec une sensation du mal, du peine et de la douleur et je dormais en cachant mes larmes dans mon cur.

Jour après jour, javais commencé à penser à moi, à ma conjoncture à mon avenir, mon futur, à penser au passé et au présent, à me demander pourquoi suis-je comme ça ? Qui était le responsable à tout ça ? Pour quelle raison je menfermai et pour qui je memprisonnai ? Je rigolai à moi oui à moi et à ma naïveté. Donc je regardais dans mes yeux à travers un miroir et jai dit : ce nest pas de la justice quon laisse les malheurs commandent notre vie ! Cest vrai que javais très mal mais malgré ça il faut que je dépasse cette tribulation et que je continue ma vie en pensant juste au futur en laissant le passé en arrière. Je ne savais pas comment les larmes sest glissées de mes yeux mais ce que je le savais cest que je les frottais sans hésitation et plein despoir que tous changeras un jour...

je ne niais pas que même après cette décision jai essayé de le revoir, écouter sa voix douce, lui rappeler des moments précédentes du passé merveilleux que même les mois et les jours navaient pas le pouvoir deffacer ses détails. Parfois je sentais quil avait un peu de sentiments envers moi par ses actions, ses paroles, ses regards mais certainement je criais vis-à-vis de moi : non ! Cest de la folie ! Il a déjà oublié le passé ! Change la page et commence une nouvelle vie en oubliant tous le passé avant dêtre dévoré de remords. La vie est trop courte donc il ne faut pas quon la passe en pensant au passé. Sort ! Joue ! Rit ! Danse si cétait possible ! Seulement ne reste pas attacher au temps jadis pour ne pas tous perdre

Et un jour ça arriva ce que ni le pensé ni lesprit ont y pensé. Et cétait le miracle inattendu. Il ma dit quil a voulu être avec moi, quil a pensé à moi depuis quelques jours, au passé, et de surcroit à lévènement le plus marqué et le plus important qui sest passé. Peut-être quil a supposé que je lui disais sans hésitation je taime et je tai attendu impatiemment et je veux bien être avec toi une autre fois mais désormais sans cesse, sans douleur, sans fin. Et oui absolument oui ! Jai souvent attendu ce jour-là mais à condition de le voir stable et sérieux. Mais la vérité, malgré que jai confiance à lui, après tous ce qui sest passés, je nai pas le gout, laptitude et la suffisance de revivre la même histoire damour inexacte, et spécifiquement la même illusion. Donc jai choisi dêtre encore une fois loin de lui en laissant mon cur chez lui

Sans mentir, jétais angoissée et javais totalement mal car je ne trouvais ma personnalité et moi-même seulement quavec lui. Peut-être, pas mal de fois je blâmais moi-même en regrettant à mon jugement envers lui exactement quand je retournais vers notre discussion passé en voyant notre empressement, notre envie et proprement notre désire absolu de continuer notre vie ensemble. Souvent nous rêvions dune continuation diacritique pleine damour pleine de sacrifices quen réalité ça survenaient seulement à moi. Et alors je continuais ma vie probablement bien en cachant toutes mes envies et mes sentiments Parfois daprès ces mots je me pensais quil ma voulu vraiment et que je nétais pas nimporte qui mais une personne distinctive, qui avait une place spéciale peut être chez lui.

Jusquà maintenant notre conversation na jamais changé de sens. Mais ça restait celle des jeunes amoureux où la copine se comporta comme un petit enfant qui veut toujours faire attirer lattention daprès ces dorlotements et ces doux mots et surtout quand elle se choya afin dextraire son intérêt. Et lui, il aima bien son comportement envers lui donc il chercha toujours de lénerver et donc ça se fabriqua un conflit entre tous les deux. Un conflit ni de dispute ni de mal mais un conflit damour. Comme nous ne voulions pas avaler quon ne puisse pas être ensemble, je croyais que cette histoire nadmet pas de fin. Bon Je pensai que jai vécu une sottise puisque je raisonnai de manière stupide. Peut-être cétait vrai que cette histoire nadmit pas de fin mais cette idée nétait pas réciproque.

Cétait seulement ma propre quaucun autre ne le saitdaprès lui, jétais son amie, peut être aussi sa meilleure amie qui laima beaucoup « amour damitié bien sûr «. Pas mal de fois, il me qualifia des mots spécifiquement damour, mais dans la réalité cétaient seulement des épithètes qui se déroulèrent entre tous les amis. Donc je croyais que jétais en train de vivre une autre illusion par des simples blagues. J'aurai tellement voulu que notre histoire continue, toutefois il valait mieux, parfois, arrêter, que d'avoir à en souffrir trop. Je ne savais pas ce qui m'a fait revenir à parcourir mon cahier de souvenirs davant où se trouvait les lettres que jai écrit pour lui, ma seule souvenir de lui, et même nos anciens conversations que je lai imprimé dans le but de les revoir.

Et cétait comme si tous les émotions et les sentiments précédentes revenaient pour un simple raison cétait de me faire revivre les moments une par une. Une larme et un sourire. Une simple contradiction logique pour des souvenirs comme celles-là. Pourtant, je respectai bien ma décision et je nallais pas le retirer car javais le vouloir totale quand je lai pris. Cest pour cette raison que malgré tout ce que jai lu et malgré lénorme envie de lui et les sentiments envers cet homme, il resta et restera un ami spécial oui mais seulement un ami.

"everyone thinks I'm a joke" de Scott Grimes dans Emergency Room

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