Chapitre 9
Une semaine plus tard
Allongé dans un lit de l'infirmerie de l'Institut de New York, je réfléchissais à ce que j'allais faire : quitter la ville et rentrer à Los Angeles ou rester et essayer de retrouver la complicité que j'avais avec Rafael. Depuis ma ridicule déclaration, il me fuyait. Je ne comprenais pas trop pourquoi puisque je n'avais rien dit de plus que ce qu'il savait déjà, mais toujours est-il que je ne l'avais plus revu depuis. Quand il était sorti de la chambre, Alec m'avait fait passer un interrogatoire qui avait duré des heures. Je lui avait tout raconté, dans les moindre détails : comment Zara m'avait approché après la soirée chez Klaus, ce qu'elle avait en tête, l'attaque de démons, des démons supérieurs. Le massacre que ça avait été, comment une jeune chasseuse d'ombres m'avait détaché et aidé à m'échapper. Je lui décrivis autant que possible le souterrain où Zara m'avait tenu prisonnier. Pendant tout mon récit, Alec avait gardé le silence. Catarina et Magnus, qui étaient restés avec lui, avaient fait preuve d'un peu plus d'empathie avec moi. Une fois qu'Alec eu tous les renseignements qu'il lui fallait, il envoya un message de feu à l'Institut, prévenant Jace et Clary de la situation. Je voulus l'interroger à mon tour sur ce qu'il s'était passé à l'Institut et il me répondit froidement que des démons avaient attaqué l'Institut, mais que ce n'était rien qu'il n'ait pu gérer. Je me souviens du regard que Magnus tourna vers lui : visiblement, il n'était pas d'accord et semblait sur le point de dire quelque chose, mais Catarina posa une main sur son bras et il garda le silence. Alec me passa ensuite un savon que je n'étais pas prêt d'oublier. J'avais enfreint les règles, il fallait que j'en assume les conséquences. Mon frère Mark avait fini par nous rejoindre, Magnus avait ouvert un portail et j'avais quitté l'appartement avec mon frère pour rejoindre l'infirmerie de l'Institut. Depuis, je n'avais pas bougé d'ici, me remettant progressivement de mes blessures grâce aux soins de Catarina. Emma et Julian étaient venus me rendre visite, suivis de mes autres frères et sœurs. Mais pas de Rafael.. ni de Max d'ailleurs. Je savais qu'Alec avait convoqué un conseil d'urgence et que depuis une semaine l'Institut se concentrait sur les recherches pour retrouver Zara, alors peut-être que Rafael... Je soupirais. Non, jamais Alec n'aurait pris le risque d'envoyer son fils dans la gueule du loup. Alors pourquoi ne venait-il pas me voir ?! Un coup frappé à la porte de l'infirmerie, me fit sursauter. Une tête blonde passa la tête par l'entrebâillement.
- Vic ! M'exclamais-je en souriant.
- Je peux entrer ?
- Bien sûr !
Ses cheveux blonds tirés en arrière en une queue-de-cheval, elle portait la traditionnelle tenue de chasseurs d'ombres, chasseuse dans son cas, accompagner de bottes à talons. Elle me sourit et s'assit au bord de mon lit avant de me donner un léger coup amical sur l'épaule.
- Alors, comment va le grand blessé ?
- Il va bien, mais il s'ennuie et il lui tarde de sortir d'ici !
- Tu sais, tu es peut-être mieux ici, l'ambiance est plutôt tendue en ce moment. Les chefs sont exécrables et ce n'est pas vraiment le moment de dévier du chemin.
- En parlant de dévier du chemin, tu as vu Rafael et Max ces derniers jours ?
Elle sembla soudain mal à l'aise, triturant nerveusement un fil à son t-shirt.
- Non, je ne les ai pas vus. En fait, personne ne les a vus depuis que tu es arrivé ici. D'après les rumeurs, Max serait au Labyrinthe en Spirale et Rafael à Londres.
- Mais pourquoi ?!
- Je ne sais pas. Ordre d'Alec, je suppose. Fit-elle en haussant les épaules. Max me manque, j'espère qu'il va bientôt rentrer.
Je tournais la tête vers elle, surpris.
- Max te manque ? Je ne vous savais pas aussi proche.
- Oh et bien... On ne l'est pas, enfin pas vraiment. Enfin si, mais...
Je ris et secouais la tête. Max, sérieux...
- Relaxe, t'inquiètes, j'ai compris. C'est arrivé quand ?
- A la soirée chez Klaus. Me confia-t-elle en rougissant, mais son petit sourire valait tous les mots du monde.
- Vic, Max est mon meilleur ami, mais... ne t'attache pas. Il ...
- Je sais. Me coupa-t-elle. Mais je te rassure, je pense comme lui. On... s'amuse.
- Ouais...
-Et toi ? Avec Rafael ?
Je piquais un fard.
- Quoi avec Rafael ?!
- Allez, Klaus nous a dit. Il parait que vous vous êtes embrassés.
- Sérieux, il est obligé de toujours tout crier sur les toits ?!
- C'est Klaus.
- Ouais, c'est Klaus...
- Alors, tu me racontes ce qui se passe entre Rafe et toi ?
- Il ne se passe rien, crois-moi...
Ouais, il ne se passait rien. Et il n'était pas prêt de se passer quoi que ce soit. Son départ à Londres semblait plus comme une fuite pour m'éviter qu'autre chose....
Plus tard
La visite de Victoria m'avait un peu remonté le moral. Je me levais de mon lit et sortis de cette infirmerie que je commençais sérieusement à haïr. Des voix connues et familières me provinrent du hall. Le balayant du regard, je croisais celui de Max et souris. Il était rentré ! Victoria était avec lui, ainsi que Klaus. Décidément, pensais-je, ils étaient tout le temps ensemble en ce moment. Les choses avaient bien changées et en très peu de temps. Nostalgique, je repensais aux années passées, ces années où Rafael, Max et moi formions un véritable trio. Puis on avait laissé entrer d'autres personnes dans notre vie, à commencer par Max qui avait eu une relation aussi brève que compliquée avec Paola. Il s'était alors éloigné petit à petit de moi. Oui, je ne m'en étais pas rendu compte avant, mais il était vrai, quand on y réfléchissait bien, que Max avait prit ses distances avec moi à ce moment-là. Était-ce à cause de mon lien de parenté avec Paola ou parce que ce moment coïncidait avec le rapprochement entre Rafe et moi ? Peu importe. Je comptais bien arranger la situation. Descendant les escaliers, je rejoignis le groupe. Klaus me sourit de son air moqueur habituel, mais Max m'ignora tout bonnement. Victoria me lança un regard gêné que je ne compris pas.
- Il y a un problème ? L' interrogeais-je.
- La vie en elle-même est un problème, me lança Klaus.
- Merci pour cette remarque très pertinente Klaus, mais ce n'est pas à toi que je posais la question.
J'essayais de capter le regard de Max, mais sans résultat.
- Max, soupirais-je. On peut se parler, s'il te plaît ?
- S'tu veux.
- En privé. Précisais-je en voyant qu'il ne bougeait pas.
Même s'il sembla le faire à contre cœur, il acquiesça et me suivit jusqu'à la cour de l'Institut. Comme je l'espérais, elle était déserte. Il s'assit sur un banc en pierres et leva ses yeux bleus vers moi. Il ne semblait pas en colère, ce qui me donna de l'espoir que cette conversation se finisse bien. En règle générale, avec Max, on pouvait discuter. Contrairement à Rafael. Lui était buté et admettre ses torts n'était pas son fort. Toutefois, j'avais encore en tête ma dernière conversation avec Max, chez Klaus. Cette dispute était allée trop loin et il était temps que l'on en parle.
- Tavs, il fait froid, je me gèle et je n'ai pas l'intention de rester planter là 3h, alors si tu pouvais passer la seconde, ça m'arrangerait.
- Pourquoi Max ?
- Pourquoi je n'ai pas envie de mourir congelé ici ?! Et bien...
- Non ! Pourquoi tu ne me parles plus ? Pourquoi tu gardes tes distances ? Pourquoi même t'être éloigné ? De la part de ton frère, ça ne me surprend pas, mais toi... Quel est le problème ?
Il baissa les yeux, semblant réfléchir.
- Je ne sais pas...
- C'est tout ?
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je ne sais pas, c'est plus comment avant.
- Mais pourquoi ? De mon côté, rien n'a changé.
- Et bien du mien, si ! C'est comme ça et je n'ai pas d'explication à te donner. S'énerva-t-il.
- Tu réagis comme ton frère, c'est fou ! Ça ne te ressemble pas.. Tu as changé et...
- Oui ! Oui, j'ai changé, mais je ne suis pas le seul ! Fous la paix à mon frère, tu le rends plus malheureux qu'autre chose !
- Moi ? Moi je le rends malheureux ?! Tu te fous de moi là, j'espère !
- Non, je ne me fous pas de toi !
Il se leva et me fit face. Ses yeux bleus flamboyaient de colère.
- Reste loin de moi, de mon frère et de ma famille ! Toi, tu n'en fais plus partie !
Ses mots me firent plus mal que n'importe quels coups. Il tourna les talons, reprenant la direction de l'Institut.
- Max ! L'appelais-je, la voix tremblante.
Il se stoppa et se tourna vers moi avec colère.
- Quoi ?!
- Tu ressembles de plus en plus à ton frère. Et ce n'est pas un compliment, crois-moi. Mais tu sais quoi ? Quand il agit comme un crétin, comme tu viens de le faire, c'est parce qu'il est blessé, que quelque chose lui a fait mal. Et tu veux que je te dise, Max ? Je pense que quelque chose t'a blessé mais que comme tu as toujours été qu'un gosse pourri gâté, avec qui la vie a toujours été douce, tu ne sais pas comment gérer ! Mais tu sais quoi ? Oui, la vie peut-être parfois merdique, mais ce n'est pas une raison pour être un con. Réveille-toi, tu n'es plus un gamin !
Je savais que j'avais poussé le bouchon un peu trop loin et regrettais mes mots aussitôt, mais...trop tard. Je sentis une douleur vive au niveau de mon nez. Portant la main à mon visage, je sentis un liquide chaud couler sur mes doigts : du sang.
- Pourquoi tu n'utilises pas ta magie, Max ? Hein ? Tu ne sais pas t'en servir ?!
J'aurais mieux fait de me taire, car un instant plus tard, j'atterrissais plusieurs mètres plus loin, sans douceur, le sol de gravier écorchant ma peau. Merde, pensais-je, je me remettais à peine de mes blessures et je ne portais pas ma tenue de chasseur d'ombres, mais un simple pull. En somme, le provoquer n'était pas la meilleure des solutions. Il avança vers moi et je me relevais, non sans grimacer. Par réflexe, je sortis mon poignard séraphique. Nouvelle erreur.... Lorsqu'il le vit, son regard changea, devenant plus sombre. Ma respiration se coupa, comme si l'air s'était dénué d'oxygène. Tombant à genoux, le poignard à mes pieds, j'essayais, en vain, de respirer.
- Max ! Max, arrête !
A travers les larmes qui flouaient ma vue, je vis Rafael éloigner son frère de moi, me cachant à ses yeux. Cela suffit pour que l'air emplisse à nouveau mes poumons.
- Putain, Max, qu'est-ce qui te prends ? Entendis-je hurler Rafael. Calme-toi !
Flash Back – Fin PDV Tavvy
Alec et Magnus tenaient une conversation plutôt agitée dans le bureau du néphilim. Ce dernier, appuyé contre le mur, fusillait le sorcier du regard qui le lui rendait tout autant.
- On a aucune trace d'elle, Magnus ! Ça fait une semaine qu'on retourne tout New York, que l'Institut tout entier est entièrement mobilisé pour la retrouver, mais rien ! Rien ! Et il n'y a rien, parce qu'elle est tout bonnement encore à Idris ! Tavvy a dû halluciner ou je ne sais quoi ! Ou alors il est tombé sur une chasseuse d'ombres qui lui ressemble ou qui s'est faites passer pour elle ! Mais ce n'est pas elle !
- Oh Alec, je t'en prie ! Ça fait des mois que des rumeurs sur son retour circulent ! Octavian l'a vu, tu sais qu'on peut lui faire confiance !
Alec eut une exclamation de dédain.
- Lui faire confiance ? Il a accédé à un dossier sans autorisation, il a pourchassé une femme sous une simple intuition, il a mis en danger nos fils en se pointant directement chez nous ! Les démons auraient pu le suivre !
- Il ne s'est pas trompé et tu le sais ! Tu ne veux juste pas le voir !
Alec leva les yeux au ciel avant de se laisser tomber dans son fauteuil.
- Bref, je ne veux plus parler de ça. Concernant Asmodée, tu as... je sais pas... des pistes ? Parce que là, tu vois, le problème est un peu plus important que Zara !
Magnus posa ses mains à plat sur le bureau, se penchant vers le néphilim.
- Zara est un problème important, mais pour une raison que j'ignore, tu refuses de voir la réalité en face : elle est revenue. La porte vers Idris est réouverte.
- Non, elle ne l'est pas ! Qu'est-ce que tu crois ? C'est la première chose que j'ai vérifiée !
- Alexander, je ne sais pas comment elle s'y est prise, mais je crois Octavian et tu dois le croire aussi ! Il ne mentait pas et il ne s'est pas tromper !
- On parlait d'Asmodée là... Parce que contrairement à Zara, on a retrouvé des traces d'activités démoniaques. Et pas des simples démons. Plus l'attaque...
- Ah oui l'attaque de l'Institut ! Cette attaque que tu as si bien gérée ! Sauf que si je n'avais pas été là pour te sauver la vie, tu serais mort !
- Un simple moment d'inattention !
- Un simple moment d'inattention, tu te fous de moi ?!
Alec allait répliquer, mais la porte de son bureau s'ouvrit et Rafael entra, le visage pâle et tendu. Magnus se redressa et s'efforça de sourire.
- Rafe ! Tu es là depuis longtemps ? Lui demanda-t-il, nerveux.
Pour toute réponse, Rafael se tourna vers Alec.
- Tu as failli mourir ? Comment ça ? C'est quoi cette histoire ?
- Non, je n'ai pas failli mourir. Enfin, on a subit une attaque importante, alors oui, forcément il y a avait un risque, mais comme je te l'ai déjà dit, rien qu'on n'ait pu gérer.
- C'est vrai ? Demanda Rafael à Magnus.
Le sorcier acquiesça d'un signe de tête.
- Pourquoi tu n'es pas à la maison ?
- Je viens à peine de rentrer de Londres et je voulais aller voir Tavvy, mais... Je vous ai entendu et...
- Tu devrais aller voir Tavvy, le coupa Magnus. Il doit se demander pourquoi tu ne vas pas le voir.
- Ouais, je sais...
Alec planta ses yeux dans ceux de son fils, lui signifiant qu'il était temps de quitter le bureau. Rafael, qui n'était pas très convaincu des explications de ses parents, quitta la pièce, la boule au ventre. Et si Max avait tort, si ce qu'ils avaient vu était vraiment une vision, si ça se produisait vraiment ? Il prit le chemin de l'infirmerie, ne sachant pas très bien s'il avait toujours envie d'aller là-bas, ni de ce qu'il pourrait bien dire. Cette semaine à Londres ne l'avait pas aidé à réfléchir. Il avait passé du temps avec la fille de Tessa, se chamaillant avec elle. Cela lui avait changé les idées, certes, mais il n'avait pas vraiment réfléchi à sa relation avec Tavvy ni à ce qu'il allait faire avec lui en rentrant. Il s'était dit que pour une fois, il pourrait juste aller lui parler et se laisser aller, mais au final l'éviter serait peut-être mieux... pendant un temps. Après tout, il y avait des choses plus graves à gérer en ce moment. Il faisait demi-tour, s'apprêtant à quitter l'Institut, lorsqu'il entendit une dispute provenant de la cour. Il tendit l'oreille et entendit la voix de son frère. Il se précipita, juste à temps pour ceinturer son frère et le faire reculer loin de... Tavvy.
Fin Flash Back – PDV Tavvy
- Qu'est-ce qui se passe ici ?
Jace accourut entre nous, son regard passant de Rafael, qui maintenait Max à distance, à moi, toujours agenouillé sur le sol.
- C'est juste une dispute de rien du tout. Expliqua rapidement Rafael. Entre Tavvy et moi. Max a voulu nous séparer, mais bon... Pas très efficace.
Mais qu'est-ce qu'il racontait ? Pourquoi mentait-il ? Jace allait-il vraiment croire en cette histoire ? Peut-être... Après tout, ce qui venait de se passer n'était pas dans les habitudes de Max et rien de ce qu'avait pu voir Jace de la scène ne prouvait que Rafael mentait. Discrètement, je le vis d'ailleurs écarter le poignard et l'envoyer dans les herbes derrière lui, profitant que son oncle ait porté son attention sur Max. Et je compris. Rafael me protégeait. Si Alec ou Magnus apprenaient que j'avais menacé Max d'un poignard séraphique (bien que je n'ai eu en aucun cas l'intention de m'en servir), cette fois, je devrais assumer des sanctions beaucoup plus lourdes... Alec pourrait me faire retirer mes runes. En mentant, Rafael me protégeait, tout comme il couvrait également son frère qui n'avait en aucun cas le droit d'utiliser sa magie sur un chasseur d'ombres. En parlant de Max, il semblait s'être légèrement détendu au contact de son frère, même s'il me fusillait toujours du regard. Moi qui voulais arranger les choses, j'avais foiré.
- Dans mon bureau, tous les trois ! Nous ordonna Jace.
Jace m'aida à me relever. Je gémis lorsqu'il saisit mon bras. Il remonta alors la manche de mon pull et je ne fus pas surpris d'y voir plusieurs coupures profondes. Du coin de l'œil, je vis Rafael se retourner vers Max, furieux. Intérieurement, cela me réconforta. Tout n'était peut-être pas encore perdu avec lui.
PDV Rafael
Assis derrière le bureau de Jace, entre Tavvy et Max, j'essayais de garder mon calme surtout que je sentais Max toujours sur le point d'exploser. D'ailleurs, de mon côté, je ne sais pas qui de mon frère ou de Tavvy, je voulais le plus assassiner, et à en juger par la tête que faisait Jace, je n'étais pas le seul à avoir ce sentiment. Sauf que lui m'incluait dans le lot.
- Je peux savoir ce qui vous a pris ?! Vous croyez qu'on n'a pas assez de problèmes à gérer comme ça, pour qu'on doive en plus vous surveiller ?! Si vous voulez vous battre, c'est hors de cet Institut !
- Tu n'as pas d'ordre à nous donner. Lançais-je de mauvaise humeur.
Entre la dispute de mes parents, cette « vision » qui ne me quittait pas, ma relation compliquée avec Tavvy et maintenant ça... J'avais eu ma dose.
- Excuse-moi ? Qu'est-ce que tu viens de dire ?
Soutenant le regard de mon oncle, je souris. Tavvy tira sur la manche de mon blouson pour me faire comprendre qu'il valait mieux que je me taise, mais je le repoussais.
- Je disais que tu n'avais aucun ordre à nous donner. Octavian est de l'Institut de Los Angeles et moi... Et bien à part le Consul, personne ne me donne d'ordre. Et Max est un sorcier alors tu as encore moins de droit.
Heureusement que j'étais son neveu sinon il m'aurait envoyé tout droit dans les cellules de l'Institut. Cela dit, ce n'était pas vraiment exclu qu'il ne le fasse pas.
- Rafe, stop ! Me fit Max, ce qui ne fit que m'énerver davantage.
- Si j'étais toi, mon cher petit frère, je l'affermerais !
- Ça suffit ! S'énerva Jace. Je ne vais pas perdre des heures avec vous. Puisque seul le Consul et un sorcier peuvent vous donner des ordres, on va appeler Alec et Magnus et voir s'ils pensent comme vous. Mais mon petit doigt me dit que vous allez passer un mauvais quart d'heure.
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