4-J'ai joui au nom du diable

Lentement j'avais ouvert les yeux, ma tête me faisait terriblement mal. Joseph était assis sur le bord du lit, en pressant une serviette contenant une morceau de glace contre ma tempe. Combien de temps m'étais -je assoupis?

Je repoussai sa main ,et je glissai hors du lit en posant mes pieds nu contre le sol froid.

___  je suis désolé bébé ,je voulais pas te blesser dit-il.

Dis celui, qui me frappe quotidiennement pensai-je intérieurement. 

Je l'ignorais . je me dirigeai vers la coiffeuse et contempla mon visage défait par les événements de la journée. Une légère bosse était formé contre ma tempe ,les larmes traîtresses que j'avais essayé de gardé toute la journée se mirent à ruisselées des deux côtés de mon visage. Je détestais cet homme et tout ce qu'il me faisait subir. Je détestais cet homme et tous ce qu'il avait à m'offrir. Je détestais cet homme et son argent qui me retenait prisonnière à ses côtés. J'en avais définitivement marre de cette vie.

___ bébé, osa t-il en se levant du lit.

J'attrapai ma serviette et me précipitai vers la douche ,je ne voulais pas lui parler et encore moi entendre ce qu'il avait à dire. Des mots mensongers qui suivirent toujours des actes inhumains! Je verrouillai la porte derrière moi pour m'éviter sa désagréable présence, je me débarrassai de mes vêtements crasseux, et je rentrai dans la baignoire. J'aurais peut-être  du accepter la proposition du mari de kyra, cet argent m'aurait été très utile, j'aurais pu démarrer une nouvelle vie sans Joseph et sans son argent. Je fermai les yeux en laissant l'eau pénétré dans mon corps douloureuse tout en me savonnant doucement ,j'avais mal partout, qui sait ce que mon mari  a osé me faire dans mon assoupissement!

Pourquoi cette chose ne n'a pas tué? Pourquoi Kyra et pas moi, et pourtant je ne suis rien et je n'ai rien. J'aurais du être celle qui aurait accueilli la mort en elle. Lorsqu'il l'avait posé ses yeux sur moi, je voyais de l'étonnement et de l'admiration dans ses yeux. Je sais que je suis une jolie femme, car on me l'a toujours répété et j'ai toujours eu plus de succès que les autres filles dans le métier... Mais cet homme là... Oui cet homme je ne crois pas que c'était le diable en personne. Ce diable là dont on parle souvent, qui est accusé d'être le pire des tortionnaires et le pire des êtres cruels , si c'était lui je suppose que je serais déjà morte. En posant ses yeux enflammés sur moi, je voyais en lui un dieu, il m'avait hypnotisé et cela m'a comblé de volupté, je m'en foutais à présent du reste, qu'il fasse ce qu'il voulait de moi, c'est alors que j'avais fermé les yeux me laissant à sa merci, à la merci de ses mains sur ma gorge.

Serais-je narcissique de penser que ma beauté m'a sauver? Et pourtant je ne suis pas une fille chanceuse. Je me souviens encore de cette journée là où j'ai perdu mes deux parents, je venais d'avoir mes quinze, mon père était un sénateur, le maire de la zone avait fait débloqué un fond pour la construction des routes, mais rien n'a été fait, mon père a exprimé son mécontentement au maire dans une réunion publique. C'était un homme droit et intègre, il a promis à mon père qu'il lui fera payer son affront, mon père n'avait pas prit sa menace en compte, vue qu'elle a été faite en public, il pensait qu'il n'oserait la mettre en exécution sous peine que l'action publique se mette en mouvement contre lui. Deux mois après, alors que maman et moi étions assis sûr notre table attendant le retour de papa, le téléphone à sonné. Maman à décroché, elle a posé sa main sur son cœur, elle ne pouvait plus respiration, le téléphone tomba, elle le rejoignit à terre. Plus tard on m'a expliqué que mon père était monté sur le toit d'un grand immeuble et s'était lancé dans le vide . Il ne nous aurait jamais fait cela, il n'aurait jamais abandonné sa fille unique. En grandissant j'ai compris que c'était l'œuvre du maire, il a exercer des actes mystiques contre mon père pour le forcer au suicide. C'est pourquoi je déteste le mystique et tout ce qui vient avec...

Quelques mois plus tard, suite au manigance de ce même maire, on est venu faire la saisie des biens de mon père pour je ne sais quelle raison. Je me suis retrouvé à la rue, alors c'est évident que la chance n'était pas mon point fort. Je commençais à avoir froid, mes dents claquait l'une contre l'autre, je sorti de l'eau puis j'attrapai ma serviette et m'enveloppai le corps.

Joseph était assis sur le bord du lit la tête dans Les mains, lorsque j'apparais il se mit debout en me fixant l'air désolé. Il n'aimait pas que je lui fasse la tête. Je me dirigeai vers la fenêtre contemplant la noirceur de la nuit, la brise nocturne venait me chatouiller l'épiderme . Soudain je sentis les mains de Joseph se posé sur mon épaule. Je ne le repoussai pas, je savais malgré tout je lui était redevable, je ne pouvais rien lui refuser. Il fit tomber ma serviette, et commença à parcourir mon corps de ses mains, je ne réagissais pas ,je ne voyais que le visage de la chose qui a failli me tué devant moi, je revoyais ses mains se poser sur ma gorge. 

Je fut ramené à la réalité quand Joseph me fit cambrer les reins, et me pénétra par derrière. Par pudeur je jetai un œil à la fenêtre d'en face car je savais que moi et la voisine d'en face partageait souvent notre intimité à travers ses fenêtres, heureusement elle avait quitté le pays ce matin là, donc je n'avais pas à m'inquiéter. Un coup de rein...puis deux...je fermai les yeux, et les yeux de cet inconnu diabolique me monta à la tête, je voulais plus souffrir, je voulais d'une forte émotion pour effacer le goût amer de cette journée. Je savais que le petit jouet de Joseph n'arriverait jamais à me donné satisfaction comme toujours si ce n'est avec l'aide de mes fantasmes, on aurait dit le petit jouet d'un enfant de douze ans. Il fallait que j'atteigne mon orgasme ce soir pour pouvoir enfin fermer les yeux, car je savais que la nuit allait être longue. Je me remémorai l'énorme engin qu'avait le soi-disant diable et son regard qui se posait sur moi comme s'il me désirait. J'imaginais ce engin si long et si appétissant se faufilé en moi comme la  Salope que l'on disait que j'étais ...d'ailleurs n'est-ce pas ce que je suis, une salope? n'est pas ce que le destin a fait de moi? Je gémis en imaginant l'immense plaisir que cet engin me procurerait, Joseph me donna une légère tape sur les fesses en pensant être l'auteur de mon excitation. Puis il entreprit avec des coups de reins saccadés, il allait rejoindre le mont de la volupté, et je sentais que moi aussi je n'étais pas loin.

___ oui, allez, papi Jo, fais moi mal, plus vite.

Oui, ça venait! Ça arrive! Oh putain c'était si bon. Le feu m' envahissait le corps. Je Laissai échappé un cri rauque alors que lentement Joseph se retirait en moi. C'était la meilleur baise de toute ma vie. J'ai jouis au nom du diable!

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top