1-L'enfer dans ses yeux
___Cécilia! Appela Joseph mon mari.
Je me se levai d'une marche majestueuse et marcha vers la chambre où Joseph était installé regardant un match de football.
___me voici bébé dis-je.
___ va m'acheter une boîte de cigarette
Je le regardai exaspéré, mon mari a tendance à être autoritaire. Il a une nature sauvage, que je n'arrivait pas à digéré.
___ je ne suis pas ta boniche ,répliquai-je
___ Qu'as-tu dis?
Je le regardai se levé le front plissé. Ça craint là. Je n'aurais jamais du répliquer ainsi. Lorsqu'il arriva à ma hauteur, il me gifla violemment.
___ Tu es tous ce que je décide que tu es! Ma boniche, ma pute!
Ma pute! Alors que Cécilia se tenait la joue, les larmes commençaient à couler sur ses joues. Avait-il besoin de me rappeler que je suis sa pute? Pourquoi me torture t-il à chaque fois en me le rappelant.
___ Prends l'argent immédiatement, et vas -y gronda t-il.
J'attrapai le papier de cinq dollars et je me précipitai hors de la chambre. Il n'était pas question que je me fasse taper encore. Une pute? Je n'ai jamais demandé à être ici, c'est lui qui m'a forcé à être sa femme vu ma condition j'étais obligé. Quand on est prostitué on ne peut pas dire non à ce genre d'offre. Cet homme me traite comme son esclave, ma voisine Kyra qui était ma seule amie m'a conseillé de le quitter, mais comment puis-je le quitter alors que je n'ai rien? Il est mon tout, je ne puis me permettre de partir. Les autres prostituées qui me jalousaient d'avoir tiré un bon coup vont me rendre la vie dure si je retourne dans la rue. Et je n'ai pas la force de recommencer cette vie.
___ Tu es encore ici? s'écria Joseph qui a du entendre mes pas légers dans le salon.
J'accélérai les pas et quitta la maison avant d'essuyer mes yeux. Je suis une femme forte je n'aime pas me plaindre et je ne veux pas que les gens aient pitié de moi ,car dés qu'on a pitié de moi je me retrouve à me prostitué. J'étais étonné de constater que même les femmes, voulait que je fasse des choses cochonnes avec elles pour pouvoir me donner un peu d'aide.
___ Cécilia attends moi! Criait kyra essoufflé derrière moi.
___ Qu'est-ce qu'il y a fis-je en souriant.
Arrivé près de moi elle se stoppa net, me fixant d'un regard triste et colérique.
___ c'est quoi ça?
Elle toucha la partie de mon visage où Joseph ma giflé, ce porc a du laisser des marques sur mon visage.
__ c'est rien répondis-je en recommençant à marcher.
___ Il t'a encore frappé demanda t-elle en m'emboitant les pas.
___ non, ça va , je suis tombé c'est tout
Je savais que mon amie savait bien que je mentais comme je le faisais souvent pour couvrir es actes de mon mari. Malgré tout elle ,Joseph prenait soin de moi physiquement, en matière de nourriture, de vêtements ou autre .
Mais il a un fameux slogan et c'est ce slogan qui condamne Cécilia a la misère.
Quand ta femme est pute, tu la nourris, tu la baise et tu la tapes! Et il appliquait son slogan quotidiennement, il la nourrissait, la baisait durement et la tapait quand il le voulait.
___ Quand te décidera tu as quitter cette maison? Tu sais que ma maison sera toujours ouverte pour toi.
Je poussai une exclamation agacée. J'en avais marre que Kyra me fasse la morale ainsi, elle a une vie parfaite, avec un boulot, un mari infidèle mais aimant et un enfant. Qu'elle s'occupe de sa famille! Et de son mari qui m'a offert cinq cents dollars pour me baisers pour me baiser. Je ne comprends même pas pourquoi ils me courent tous après et pourquoi alors que je suis sensée être une femme de mauvaise vie ? Nous arrivâmes enfin près d'une petite boutique.
___ Bonjour monsieur Roni , dis-je en souriant.
Roni passa la tête à travers sa petite fenêtre qui servait à faire les transactions en me dévisageant avec envie.
Oh les hommes avec avec leur envie !
Si je n'étais pas une femme marié, peut-être que j'aurai succomber à Roni car il est plutôt gentil mais bon je suis marié et je suis une pute respectable.
___ Une boite de cigarette, demandai-je en lui tendant l'argent.
Il recula puis revient en me tendant ce que j'avais demandé accompagné de la comme monnaie.
___ merci , fis-je en me déplaçant.
___ bon et bien je te laisse, dis Kyra en s'arrêtant.
___ pourquoi, Tu vas où?
Kyra me sourit.
__ Je vais chercher de la pommade chez ma grand mère pour mettre sur la griffure sur ton visage idiote!
Je souris. c'est exactement pour ça que j'ai pas accepté de couché avec son mari, elle douce et généreuse. Je ne pouvais pas laisser quelques billets briser notre amitié même si ses billets m'auraient été utiles.
___ je t'accompagne, lui dis-je en souriant chaleureusement
Je le suivi à l'autre bout de la rue, nous commencions à parler des choses sans importance, des nouvelles popotins de la ville et de l'évolution de l'activité petro caribe à travers le pays.
Il semblerait que les autorités étatiques ont dérobés l'argent qui était là pour le développement du pays et maintenant le peuple le réclame et manifeste dans les rues et en criant '' où est l'argent de petro caribe''? Moi je n'aime pas la politique c'est dangereux, c'est la politique qui a tué mes parents. Nous pénétrons une longue, corridor déserte , devant nous avançait un homme totalement nu.
___ regarde un fou, s'exclama kyra en riant.
___ un fou qui a un grand engin entre ses jambes, ricanai-je
Sa bite était la première chose que j'avais remarquer. Arrivé près de nous l'homme nous fixa, kyra et moi n'arrêtèrent pas de rire. Pourquoi je ne voyais pas la folie dans les yeux de cet homme? Il ne semblait pas être fou! Et pourtant il se baladait nu ! Soudain mon sourire s'effaça, Des flammes de feu se fit voir en son regard, je vis l'enfer dans ses yeux, il attrapa Kyra par la gorge la souleva de force, je la vie réduite en cendre dans sa main alors que je restais immobile, sous le coup de la surprise ne pouvant pas l'aider. Maintenant c'était mon tour de mourir ...
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