Qui suis-je ?
Si vous êtes arrivé jusqu'ici c'est peut être par curiosité, ou alors parce que vous vous trouvez dans le même cas que moi.
Peut être juste que vous vouliez rigoler de moi ou vous convaincre que votre vie n'est pas la pire qui existe.
Malheureusement si ce dernier cas vous concerne, je ne suis pas venu pleurer sur une vie que je dirais pitoyable en mettant l'accent sur le côté victime que me donne ce texte.
Dans le doute, je parlerai normalement, comme face à un psychologue.
Avant de vous moquer, rappelez vous juste que, dans ce monde, une personne à vraiment ressenti ça.
À l'heure où j'écris, des questions défilent dans ma tête.
À quoi sert toute cette mascarade que l'on appelle vie ?
Pourquoi se donner du mal quand on sait que tout nos efforts seront réduit à néant le jour où l'Ankou viendra nous chercher pour notre dernier voyage ?
J'ai envie de tout abandonner et de devenir simple spectatrice de mon existence.
La pression qu'on me met pour que je donne toujours le meilleur me ronge.
J'ai peur de ne pas être assez forte. J'ai peur de ne pas résister aux profondeurs de mon esprit qui essaient de m'engloutir.
Pour moi, la vie est comparable à un coquelicot.
Belle et élégante, elle est partout mais un coup de vent un peu trop fort peu lui prendre tous ses pétales.
Des fois, souvent, je me demande à quoi rime notre existence.
Se donner du mal pour réussir en travaillant des années alors que tout peut nous être confisqué en l'espace de quelques secondes.
Toute cette vie m'épuise :
- Devoir faire semblant d'être de bonne humeur en cours parce que les gens font de coup de blues un synonyme de dépression.
Je ne suis pas dépressive ! Je suis juste perdue et déprimée, il y a une nuance !
- Ma famille, qui ne comprend pas mon besoin d'être seule.
Je ne me sens pas bien ! Arrêtez de m'appeler tout le temps pour me demander un service ou me dire de passer moins de temps dans ma chambre et plus avec vous !
Je veux juste que vous vous mettiez à ma place et que vous arrêtiez de me demander si ça va.
Je suis obligée d'afficher un air content en permanence alors qu'au fond de moi je suis brisée.
Brisée pour tout ce qu'on me demande de faire pour mes études alors que je souhaite juste tout arrêter.
Brisée à cause de ces personnes qui m'ont harcelée et qui font maintenant comme si de rien était avec moi.
Brisée à cause de ces hypocrite qui parlent dans mon dos et que je dois supporter en le sachant.
Brisée par ma sœur qui a préféré m'abandonner plutôt que de rester avec moi et de me voir grandir, jours après jours, années après années.
Personne ne connaît mon vrai visage.
L'éternelle joyeuse ce n'est pas moi.
L'intello calme est posée ce n'est pas moi.
La fille aigrie ce n'est pas moi.
La sportive toujours partante pour se dépenser ce n'est pas moi.
La curieuse prête à tout pour savoir les nouvelles ce n'est pas moi.
Ces parties de mon coeur sont les seules que je laisse à la vue de tous mais ne me représentent pas.
La vraie moi est une jeune fille à l'âme fragmentée.
Une fille qui arrive à tenir debout seulement en cachant ses sentiments et sa personnalité.
Je voudrais vous dire mon vrai caractère mais la vérité c'est que je ne le connais pas.
J'ai tellement bien réussi à m'enfermer dans ma carapace que je n'arrive plus à l'ouvrir.
J'ai tellement porté mes masques qu'ils se sont incrusté dans mon visage.
Je suis une inconnue pour moi même et ça me pèse de plus en plus sur les épaules.
À des moment je risque d'exploser mais je me retiens.
Personne ne me connaît les gens risqueraient de s'inquiéter et je ne supporterai pas toutes ces questions.
J'affiche un perpétuel sourire devant mes proches.
Il est là depuis tellement longtemps que personne ne voit la différence quand je suis vraiment joyeuse.
Mes parents ont beau se douter de quelque chose, il suffit d'un petit mensonge pour qu'ils lâchent l'affaire en étant rassuré.
Je ne veux pas passer pour la pleurnicheuse de service.
Après tout, je n'ai aucune raison d'être triste, j'ai un domicile fixe une famille qui ne veut que mon bien et des amis.
Mon père et ma mère ne sont pas divorcés, je n'ai pas subit la mort d'une personne qui m'était chère.
Malgré tout, parfois, je n'arrive pas à supporter cette vie et je me laisse entraîner doucement et dangereusement vers le fond.
Vers mes pensées morbides et sombre.
Parfois, je fais tellement bien semblant que j'arrive à me convaincre que tout va bien.
Mais la réalité fini toujours par me rattraper et quand ça arrive, retourner à la surface devient encore plus difficile.
Je me suis rendu compte récemment que ma technique était la mauvaise.
Il ne faut pas avoir peur du regard des autres il faut s'assumer tel qu'on est.
Il ne faut pas cacher ses sentiments sinon on risque de ne plus les distinguer les uns des autres.
Je ne sais plus me montrer comme je suis à cause de cette peur qu'on me rejette.
Je n'ose plus me montrer.
Pourtant, j'espère toujours trouver le déclencheur qui me permettra de ne plus me dissimuler derrière des personnalités qui ne sont pas les miennes.
Quand on se sent pas bien, il faut en parler et c'est ce que je viens de faire.
Parlez en que ce soit dans une histoire comme moi, dans les commentaires, en messages privés, avec des gens que vous connaissez ou des psychologues... Ne faites pas les mêmes erreurs que moi et n'ayez pas peur de vous confier.
J'ai mis du temps à m'en rendre compte mais plus on garde ses secrets plus ça va nous peser, plus on va se refermer sur soi ce qui va faire qu'on va moins dire ce qu'il ne va pas etc etc...
Ne pas parler est meilleur moyen d'empirer notre état.
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Ce texte n'aura pas forcément de suite, si je ressens le besoin de le continuer, ça sera fait mais en attendant, je vais la noter terminée. Je vous remercie d'avoir lu et j'espère que je ne vous ai pas dégouté de mes histoire...
À bientôt.
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