Chapitre 4
Ça y est, c'est la rentrée, en ce lundi 3 septembre 2031. Les élèves reprenaient à leur rythme le chemin de l'école.
Une voiture roulait tranquillement en direction du lycée Joliot Curie, le lycée de secteur pour là où vivent les d'Oxford.
" Tu es sûr que ça ira ?
- Oui, maman, tout va bien.
- Tu es sûr de toi ?
- Oui.
- Bon... Alors bonne rentrée, dit le père.
Henri sortit dans la seconde où son père prononça cette phrase.
- C'est une nouvelle année qui commence, dernière ligne droite pour Annabelle, première épreuve du bac pour Diego... Ils n'arrêtent pas de grandir."
~*~
Il marcha tranquillement jusqu'à la cour centrale... Il était habillé de son fameux sweat à capuche énorme couleur marron cette fois. En bas était un jean bleu. Il avait pris pour les chaussures des chaussures de marche.
Les parents n'étaient finalement pas conviés à entrer mais pouvaient attendre devant les portes du lycée.
Le nombre d'élèves en seconde était incroyable.
Wouhoo... On doit être au moins 270.
Il tourna la tête à droite à gauche... Pour l'instant, personne qu'il ne fréquente.
Malgré le fait qu'il soit méprisé, il avait réussi à obtenir l'amitié de deux personnes : Martin du Temps et Achille Mbon.
Après il y a aussi eu Sally Lancelot mais elle était secrètement amoureuse de Martin, donc cela ne comptait pas vraiment. Martin était un adolescent de taille normale ( 1m74 ), blond aux yeux bleus. C'était en autres le chef de leur petite bande d'amis.
Achille lui était un adolescent originaire d'Afrique du Sud de grande taille ( 1m82 ). C'était le premier et le plus ancien ami de Henri. Une amitié aussi vieil que l'âge de Hugues moins 2, soit 9 ans. Ils avaient donc 6 ans à l'époque, Henri venait de déménager.
Cette amitié a permis à Henri de se libérer un peu plus, fluidifiant un peu ses conversations verbales ou téléphoniques avec Achille. Pareillement avec Martin.
___
Il reçu un message de Achille : Yo hentai, t'es où ?
Mon surnom n'a toujours pas changé depuis, je n'en lis même pas.
Il lui répondit : je viens d'arriver, je suis prêt de l'entrée à peu près.
Achille : ok^^
Ok, s'il m'écrit ok avec ces chapeaux, ça annonce le changement...
C'était un code de communication permettant à Achille de prévenir discrètement son ami d'un "petit" chamboulement dans la situation, généralement une nouvelle personne qui s'ajoutait à leur groupe.
Achille arriva une dizaine de secondes plus tard au lieu indiqué. Il se checkèrent rapidement puis le grand garçon se tourna vers la fille qui le suivait.
- Je te présente ma cousine, Hyacinthe.
- Salut.
Elle est fine. À la limite de la maladie, ça fait peur...
Elle avait des locks longs d'un noir intense, ses yeux était noirs, sa peau noire.
- Je lui déjà parlé de toi...
- Ah, fit simplement Henri. Enchanté de faire ta connaissance, Hyacinthe...
- De même.
Sans dire un mot de plus, Hyacinthe se plongea dans son portable. Les deux garçons s'éloignèrent un peu.
- Elle est un peu timide... Je pense que tu as dû voir sa fine taille aussi. Elle sort justement de cette phase compliqué de sous-alimentation. Si je te la présente, c'est parce que je sais que quand elle te regardera manger, elle aura aussi envie de manger. C'est une action psychologique. Et je sens que tu es le plus qualifié pour être son premier ami ici.
Où es-tu parti chercher cette idée ?
Il marqua une pause avant de dire :
- C'est dommage, Martin ne sera pas ici.
- Oui, mais il nous a promis de venir nous voir. J'ai appris qu'il s'était enfin mis avec Sally... Depuis le temps qu'elle attend ça.
- Oui...
Au même moment, Henri reçu un message.
- Ah, c'est tes parents ?
- Non.
- Ta soeur ?
- Non.
Achille fronça les sourcils, étonné de la réponse.
- Tu as rencontré des gens durant les vacances, vraiment ?
- Ce sont mes voisins...
- Coooll...
- Enfin, mes voisines...
Moment de silence entre les deux compères. Au loin, le proviseur approchait.
- Mine de rien-
- Nan ! Nan, nan ! N'y pense même pas... dit-il avant de marquer une pause puis de dire. Elles arrivent...
- Ah...
Il rangea son téléphone regarda du côté du portail.
Au loin, deux têtes bouclés blondes apparurent : L'une avait les cheveux détachés le longs du corps et décoré d'un petit bouquet. L'autre avait une simple queue de cheval assez haute.
La première avait mis un jean avec une chemisette et un gilet en cuir. L'autre portait un jean avec un sweat sans capuche bleu marine.
- C'est elles ? Elles sont fraîches.
- Ouais.
Pourquoi ma vie est-elle si cruelle ? Presque tous les garçons ont déjà un œil sur elles, et moi je vais leur parler à toutes les deux au calme... Je suis dans la merde !
L'adolescent en sweat, visiblement Lee-loup, vit Henri de loin et accélèra le pas.
- Hello toi, dit-elle en arrivant à son niveau. Comment tu vas ? N'oublie pas ce soir c'est le kick-boxing.
Sa sœur arriva plus nonchalamment mais ne put dire quoique ce soit : le proviseur du lycée haussa enfin la voix.
Il fit une rapide présentation du mode de fonctionnement, qui sera expliqué plus en détail dans les classes, souhaita la bienvenue aux élèves, pleine réussite, patati patata...Enfin il constitua les classes : malheureusement, Achille ne fut pas dans la même classe que Henri, mais Lee-loup et Hyacinthe si. Lola fut dans une classe différente des autres. La journée fut axée sur la visite de l'établissement.
Le professeur principal de Henri se nommait monsieur Poirier.
" Bonjour, jeune élève, mes cours seront des mathématiques... Je ne tolérerai aucune erreur plus de trois fois... Sur ce, commençons les fiches administratives. "
À la fin de la journée, les enfants rentrèrent chez eux ou presque... Pas Henri et Lee-loup. Ensemble ils se dirigèrent vers la salle de cours.
" Ça fait combien de temps que tu pratique le kick-boxing ?
- 9 ans.
- C'est dure ou pas ?
- Oui.
- Tu n'es pas un bon vendeur, ça c'est sûr.
- Ah...
- Hihi, tu me fais rire...
Elle regarda le ciel en marchant mais resta silencieuse. Henri lui était songeur.
Comment fonctionne l'amitié entre filles et garçons ?
Ils arrivèrent dix minutes avant l'heure du début, et profitèrent pour juger leur performances.
- Je te montre ce que je sais faire et tu me montres ce que toi tu sais faire.
- O... Ok...
Ils choisirent le punching-ball le plus performant et Lola commença un enchaînement de coups fluide mais dépourvus de puissance : le pied montait haut, elle pouvait garder l'équilibre quatre secondes en frappant. Si elle était bien sur ses appuis, les coups de poings étaient plutôt effrayant.
Au bout de deux minutes d'enchaînement, elle s'arrêta pour reprendre son souffle.
- Mmh... Bonne respiration, les coups s'enchaîne... Bien, le... le-le... La hauteur du pied est raisonnable pour ton niveau... Maaaiiiiiiiiss...
- Manque la puissance rechercher dans les coups, c'est ça ?
Henri acquiésa.
- Alors, montres-moi ce que tu vaux.
Il retira son sweat qu'il avait gardé, arrangea les bandages, puis se plaça devant le punching-ball. Il ferma les yeux. Lee-loup observa ses mouvements lents de préparation.
Quand il les rouvrit, une lueur différente était lisible sur ses yeux et elle était... Frissonnante...
- C'est parti..."
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