La Face cachée de la Lune

Qu'est-ce que je fiche ici ?

C'est la question qui tourne et retourne en boucle dans ma tête depuis que je suis arrivée.
Je m'ennuie. Royalement.

Je me demande encore pourquoi j'ai accepté d'accompagner Magali. Je n'avais aucune envie de venir, ne connaissant personne excepté ma meilleure amie.

L'anniversaire de son cousin dont elle ne me parle jamais, en plus.

Elle m'a traîné ici, après des heures de supplications, tenant absolument à ce que je lui tienne compagnie. Résultat, JE m'ennuie et elle, elle s'éclate comme une petite folle.

La soirée se déroule dans la grange de son cousin. Cette ancienne grange Bressane aux pierres et poutres apparentes, remise au goût du jour, est bâtie au milieu d'un vaste terrain de verdure bordant l'ancienne longère rénovée, elle aussi. La villa de notre hôte se trouve à quelques dizaines de mètres, séparée par un petit jardin et un verger. Aucun voisin alentour susceptible d'appeler la police pour dénoncer le boucan de la soirée.

La musique résonne contre les murs et va s'écraser sur les poutres en bois centenaire de la charpente.

Des gens dansent ici et là, ne se préoccupant que de suivre le rythme des Bass qui se répercutent contre la pierre.

Assise sur une chaise de jardin autour d'une des tables disposées pour le repas, j'observe ces corps en sueurs qui s'attirent, s'aguichent et se meuvent sensuellement au rythme de la mélodie.

Jouant avec un verre en plastique, je passe ma frustration sur ce petit bout de polymère blanc. Ma seule occupation est d'observer et détailler les invités.
Alors je prends mon activité très à cœur.

Une voix masculine grave me sort de mes pensées, me demandant poliment de lui passer la bouteille de vin blanc posée sur la table, juste devant moi. Mes yeux détaillent l'homme posté à mes côtés qui attend patiemment que je bouge. D'une main, il remet en place une mèche de cheveux blonds qui lui tombait sur le front. Ses yeux d'un bleu profond me fixent et un sourire chaleureux m'accueille. Le haut déboutonné de sa chemise blanche me laisse apercevoir la peau lisse de son torse musclé.

Sentant une chaleur se diffuser sur mes joues et ramper en direction de mon cou, je baisse les yeux au sol pour cacher mon malaise. Même si je sais que c'est peine perdue.

Je lui tends la bouteille, il s'en empare en me remerciant puis s'éloigne en direction de la table derrière moi.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, je me suis refusée à regarder ma montre pour ne pas me blaser encore plus. Mais une chose est sûre, c'est que je n'avais pas repéré ce charmant trentenaire. Je m'en fustige intérieurement parce qu'il est de loin le plus bel homme de la soirée.

Je viens officiellement de trouver une nouvelle occupation.

Je me fiche de passer pour une folle furieuse mais cet homme me fascine.

Entouré de sa bande d'amis, il est installé à la table, pile en face de moi.

Parfois, il jette des regards dans ma direction.

La première fois, je me suis demandé s'il me regardait moi mais étant installée dans un coin de la pièce, il y a peu de chance qu'une personne se trouve derrière moi. Alors la seconde fois, j'ai décidé de soutenir ce regard océanique.

Ce petit jeu dure depuis un bon moment maintenant.

Magali me sort de ma transe en venant se servir un verre d'eau.

- Ça va Lise ? Tu ne t'ennuies pas trop ?

- Non, ça va, lui réponds-je pour ne pas lui gâcher sa soirée. J'ai trouvé une occupation.

Surprise, elle suit mon regard.

- Le grand blond ? me demande-t-elle sans surprise.

Elle me connaît par cœur et sait très bien qu'il est le genre d'homme qui m'attire.

J'acquiesce.

- Tristan. C'est un pote à mon cousin. Mais ne te fais pas trop de film, Cocotte, il est déjà pris, me dit-elle avec un clin d'œil.

Un goût amer se propage dans ma bouche, la déception est intense et pèse sur mon être comme une chape de plomb.

Je suis sous le charme de cet Adonis.

D'humeur festive, il rit et se chamaille avec ses amis. Une belle blonde le prend dans ses bras et l'embrasse furtivement.

Effectivement, il est en couple.

Magali attrape ma main pour couper court à notre échange et m'oblige à me lever pour l'accompagner sur la piste de danse. Je capitule assez vite. Le fait de danser aidera certainement mon esprit à penser à autre chose.

En quelques minutes, je me laisse transporter par les notes et mon corps suit la musique avec rythme.

Lorsque je me risque à regarder à nouveau dans la direction de Tristan, je suis clouée sur place.

Je ne comprends plus rien, cette fois-ci, c'est un homme brun qui l'embrasse avec fougue.

Vêtu de vêtements sombres, des tatouages rampant sur la peau de son cou, le brun possède un regard aussi sombre qu'une nuit sans lune.

Je trouve Tristan d'une beauté authentique, mais l'homme ténébreux l'est tout autant. Physiquement, leur seul point commun c'est leurs grands corps musclés. Ils n'ont rien de comparable. Alors que le brun dégage un côté sombre, le blond possède une aura solaire.

Un liquide froid qui coule entre mes seins me ramène à la réalité. Le cousin de Magali qui fête correctement son passage à la trentaine et qui dansait près de nous, vient de renverser sa bière sur mon décolleté.

Se répandant en excuses auprès de moi, il me propose d'aller dans sa salle de bain pour que je puisse nettoyer le désastre qu'il vient de causer et m'en indique la direction.

Agacée par ce désagrément, je traverse le petit verger d'un pas vif. Je me sens poisseuse et collante, la sensation est très désagréable. Et l'odeur âcre du houblon remonte dans mes narines et me fait froncer le nez.

Je pénètre dans la maison et suis les indications de notre hôte. Je traverse une grande cuisine avec un îlot central puis tourne à gauche pour arriver dans un séjour. La salle d'une taille plus que raisonnable avec une hauteur impressionnante sous plafond est surplombée par une mezzanine. Le clair de lune éclaire magnifiquement la pièce par des fenêtres de toit de la taille de portes fenêtres. Je grimpe les escaliers et découvre en haut de cette mezzanine une magnifique pièce.

Une bibliothèque.

Des étagères où s'entassent livres et autres bibelots recouvrent les murs. Des plantes tombantes juchées sur leurs pieds en étain s'étalent jusqu'au sol. Un sofa qui m'a l'air très confortable est installé en son centre, en plein sous une des fenêtres. La clarté bleutée de la lune donne une aura irréelle et intemporelle à la pièce.

Je continue mon chemin, ouvre une porte et tombe sur un couloir avec plusieurs autres portes.

Celle du fond.

J'ouvre celle face à moi, en appuyant sur l'interrupteur. Une lumière vive s'allume et agresse mes rétines après l'effet tamisé du clair de lune.

Dans un style scandinave, la salle de bain est très cosy. Une douche à l'italienne sur la droite, une baignoire sur pied à gauche et au milieu un meuble double vasque en chêne.

Après avoir poussé la porte, je retire rapidement mon haut et le passe sous l'eau claire pour le rincer. Je suis condamnée à passer le restant de la soirée avec un haut trempé.

Mes mains tordent le tissu pour l'essorer au maximum quand la porte s'entrouvre dans un léger couinement et une boule de poils vient se frotter contre mes jambes.

Un magnifique MainCoon tigré me toise avec un regard jaune perçant, miaulant pour réclamer une caresse. Vif et agile, l'animale bondit sur le meuble et frotte son grand corps majestueux contre mon bras.

Après une caresse et une gratouille sur la tête du chat, je remets bon gré mal gré mon petit débardeur détrempé. Je jette un œil au miroir et me glorifie de ne pas avoir mis un top blanc comme j'avais prévu à l'origine.

Je chasse l'animal qui avait fait son nid dans la vasque encore humide et éteint la lumière avant de refermer la porte derrière moi. Je retraverse le petit couloir lorsque j'entends des bruits de succion et des gémissements. Marchant sur la pointe des pieds, je m'approche du chambranle de porte avec la plus grande discrétion, essayant de rester cachée.

Grâce au clair de lune, j'ai une vue imprenable sur la pièce. Deux hommes s'embrassent avec ferveur et sensualité.

Tristan et le ténébreux.

Le sang me monte à la tête. Une chaleur s'échappe de mon bas ventre et se diffuse dans tout mon corps jusqu'à la pointe de mes cheveux bruns. Je me plaque contre le mur, essayant de m'extirper de cette situation sans qu'ils ne pensent que je suis une vicieuse ou une perverse.

Bien que je me pose beaucoup trop de questions d'un seul coup quand à mon état d'excitation juste en les surprenant en plein ébat.

J'inspire profondément et expire aussi intensément pour faire redescendre la pression en essayant de me vider la tête. Mais leurs gémissements s'intensifiant de plus en plus ne m'aident pas. Pas du tout.

D'une certaine manière, je me sens à la fois gênée de m'immiscer dans leur intimité et en même temps excitée parce que la vision qu'ils m'offrent exsude d'une sensualité authentique.

Je découvre une facette de moi qui m'était jusqu'alors, encore inconnue.

La face cachée de la lune.

Je désire au plus profond de mon âme, suivre dans le moindre détail leurs ébats. Je rêve de les voir se perdre dans les dédales de l'amour physique. Et je fantasme encore plus que je ne veux bien me l'avouer, de m'incruster dans leur étreinte charnelle.

Le son d'une ceinture qu'on défait me désarme et, sans que je ne contrôle quoi que ce soit, mon corps s'approche de nouveau et jette un œil.

Le brun me tourne le dos, alors que je capte les moindres détails du visage de Tristan.

Son regard s'ancre profondément au mien un millième d'instant. Tellement court que je crois l'avoir rêvé. Mon cœur s'emballe et part au triple galop. Je viens de me faire prendre la main dans le sac. Je me sens rougir de honte et m'apprête à me confondre en excuses. Mais rien ne vient. Le blond ne stoppe pas son ami mais se contente simplement de lui chuchoter quelques choses dans le creux de l'oreille.

Trop bas pour que je puisse entendre.

Seul un mouvement de tête du brun lui répond.

Je reste tétanisée, ne sachant que faire. Ma raison me dit de m'excuser et de partir à toute allure.

Le voyeurisme est puni par la loi.

Mais je ne suis pas comme ça !
Je dépasse les bornes, il faut que je m'en aille.

L'homme à la chemise noire semble avoir à présent les mains occupées dans le boxer de son amant. Enfin je le suppose.
Bien que je ne puisse pas le voir de mes propres yeux, je le devine aux traits crispés et le regard empli de désir de Tristan. Ce regard qu'il vient de nouveau plonger dans le mien en se mordant la lèvre inférieure et murmurant juste assez fort pour que je l'entende :

- Axel...

Je tremble désormais.
Les contractions de mon bas ventre se succèdent les unes aux autres. Ce ne sont plus des papillons mais toute une armée d'éphémères qui s'est logée a l'orée de mon corps. Je vibre comme jamais cela ne m'était arrivé.
Mon corps est en manque de quelque chose dont il n'a pourtant pas conscience.

Le temps semble s'être arrêté, nous laissant tous les trois dans une sphère intemporelle baignée à la seule lueur de l'astre.

Axel, le brun, sur lequel je peux enfin mettre un prénom, cesse ses mouvements et tourne son visage vers moi faisant vivre l'encre de son cou. Une ébauche de sourire me désarme. Il tend sa main dans ma direction et d'un signe de doigt me demande de m'approcher.

J'hésite, me sentant prise au piège. Ne me sentant pas d'assumer ce qu'il pourrait se passer si je les rejoins.

J'expire avec force en fermant les yeux pour me donner du courage puis m'avance vers le couple enlacé qui m'examine attentivement.

- Stop, m'interpelle le brun.

J'obéis, n'osant plus bouger ne serait-ce qu'un orteil.

Je me trouve à seulement quelques mètres d'eux, à découvert sous la lumière tamisée.
Je sens la brûlure de leurs regards s'attarder sur les courbes voluptueuses de mon corps. Ils détaillent, d'un même mouvement, mes jambes en remontant sur mes hanches, s'attardant sur ma poitrine généreuse et fixent mon regard.

Je dois avoir l'air d'une biche prise dans les phares d'une voiture.

- Qu'est-ce que tu en dis ? Demande Tristan à son compagnon.

Ce dernier baisse le visage vers le cou de son ami et remonte jusqu'à son oreille, traçant un sillon de sa langue aguicheuse.

- C'est une très belle femme, Bébé... Ok !

Tristan m'offre un sourire enjôleur et tend son bras en direction du sofa pour m'inviter à m'y installer.

Sans plus s'attarder, les deux hommes échange un baiser sulfureux, reprenant le cours de leur étreinte.

Les jambes tremblantes, je vais m'assoir sur le canapé, ne cessant de les observer. Je n'arrive pas à arracher mon regard de cette scène érotique qu'ils m'offrent. Le sang bat avec force dans mes tempes. Mon bas ventre se tord d'envie, d'un désir furieux jamais ressenti auparavant.

Installée sur le sofa, mon corps est comme pétrifié. Je ne sais pas ce que je suis censée faire. Et encore moins ce que je suis censée ressentir.

À l'intérieur de ma tête, c'est la tempête. Un capharnaüm d'émotions me saisit.

Crispée, je n'ose pas bouger.

Axel s'adresse à moi pour la première fois.

- Touche-toi !

Ce n'est pas un ordre mais plutôt une supplication.

Hésitante, je passe ma main sur mon ventre et remonte sur ma poitrine que je palpe généreusement.
Le désir prend le pas sur mon malaise et mon hésitation. Les sensations de ma main réveillent mon corps statufié. Mon membre bouge de lui-même et moi j'assiste à cette scène incroyable comme une simple spectatrice.

Les mains d'Axel courent sur la chemise de Tristan et déboutonnent le vêtement avec hâte. Le blond, torse nu, magnifique comme une statue grecque, brille sous l'éclairage de la lune.

Avec empressement, Tristan déshabille son compagnon. Les vêtements volent et ne reste que leurs silhouettes à moitié nues.

La tension s'intensifie dans la pièce, devenant électrique et palpable.

- Déshabille-toi, me demande une de leurs voix.

Je ne sais pas lequel a prononcé cet ordre mais peu m'importe, j'obéis. Je retire mon haut encore humide et mon jean, me retrouvant en sous-vêtements sur le sofa. Je dirige ma main entre mes jambes pour tenter d'éteindre ce feu qui brûle. Et me dévore.

L'étreinte des hommes devient bestiale, leurs mouvements sont brutaux. L'énergie qu'ils dégagent est violente et m'emporte avec eux. J'ai l'impression de ne faire qu'un avec le couple alors que je me contente seulement de les observer.

Le blond se met alors à genoux et entreprend de posséder le sexe érigé du brun avec sa bouche. Un râle rauque de plaisir s'échappe de la bouche d'Axel.

Mes doigts jouent furieusement avec mon intimité. Un gémissement s'échappe de mes lèvres, encourageant les hommes dans leur étreinte.

La main du brun s'approche de mon pied et caresse ma jambe en remontant à l'intérieur de mon mollet, puis de ma cuisse. Le contact déclenche des milliers de frissons sur son passage, m'enflammant et me poussant vers le point de non-retour. Tout en passant une main dans les cheveux de son amant qui l'avale avec passion, Axel ancre ses iris sombres aux miens, essayant de me sonder au plus profond de mon âme. Je le laisse pénétrer.

Un orgasme violent explose dans mon corps. Mes membres se crispent, des étincelles jaillissent devant mes yeux et une chaleur se diffuse dans tout mon être.

Redescendant de mon nuage, je me rends compte que le couple s'embrasse de nouveau. Tristan tend une main dans ma direction et m'attire à lui. Mes jambes peinent à me soutenir, le souvenir de mon plaisir encore ancré dans mes membres.

Entourée de leurs corps et retenue par deux paires de bras, je me sens fébrile. Le grand blond approche son visage du mien et pose ses lèvres sur les miennes délicatement, comme pour me demander la permission.

À l'intérieur de mon esprit c'est un mélange violent entre une tornade, un siphon et un tsunami. Les sensations que m'offrent les deux hommes dévastent tout sur leurs passages, réduisant à néant la moindre once de raison ou de bienséance qui devrait me tenir.

Je leur abandonne mon corps juste pour cette nuit.

Mon esprit capitule définitivement.

La langue de Tristan caresse la mienne avec sensualité alors que les mains d'Axel sont rudes sur ma peau. Elles pétrissent mes chairs avec envie, avec impatience, passant de mes fesses à mes seins sans vergogne. Sa main se fraie un chemin jusqu'entre mes cuisses et flatte mon point sensible.
Gémissant dans la bouche du blond, son baiser se transforme en une joute ardente entre nos langues. Rompant le contact entre nos lèvres, il se penche et commence à lécher mes seins. Titillant du bout de la langue, mordant mes pointes dures. Le plaisir se décuple et se répercute dans chaque cellule de mon corps.

Entre la bouche de Tristan et les mains d'Axel, je suis dans un paradis sensoriel encore inexploré. Un nouvel orgasme me surprend et je manque de m'effondrer au sol. Leurs mains me soutiennent avec force, leurs bouches embrassent chaque parcelle de ma peau, prolongeant le plaisir.

Je redescends de mon nuage et m'agenouille entre les deux hommes. Pendant que j'en prends un en bouche, je prends le deuxième dans ma main et m'active sur leurs membres.

Je désire leur donner autant que je viens de recevoir.

Les voir s'embrasser pendant que je m'occupe d'eux me rend folle. Je suis au bord de l'apoplexie. Leurs gémissements sexy et sensuels m'encouragent à prendre de plus en plus d'assurance. Mes lèvres alternent entre leurs sexes.

Ils mettent fin à ma gâterie et m'aident à me relever. Je les rejoins dans leur baiser, nous nous embrassons à trois. L'image que nous renvoyons doit être d'un érotisme provoquant.

Axel s'assoit sur le sofa et m'attire sur lui. Il fait coulisser son sexe contre le mien. Je ne retiens plus mes gémissements. La présence de Tristan dans mon dos, continuant d'embrasser ma colonne vertébrale puis mes fesses, me laisse entrevoir la suite des événements avec une évidence claire.

L'impatience s'empare de moi, je le veux en moi. Je LES veux en moi.

Après avoir mis une protection, Axel plonge en moi avec vigueur pendant que son amant promène ses doigts entre les lobes de mes fesses, titillant cette entrée interdite. Tournant autour sans jamais trop s'en approcher.
La combinaison de ces deux sensations est simplement divine. Inédite.

Tristan présente ensuite son index devant mes lèvres. J'ouvre la bouche et le suce avec délectation. Puis il revient entre mes fesses et plonge son doigt en moi. Je ressens un tel plaisir qu'il va et vient avec une facilité déconcertante.

Axel, de son côté, m'impose une cadence de plus en plus soutenue. J'ai du mal à rester concentrée, ne sachant sur quoi me focaliser. Je me laisse diriger, telle une poupée de chiffon.

Soudainement, je ressens un immense vide. Axel se retire, me soulève sur mes jambes et Tristan prend sa place sur le sofa sans qu'ils n'aient échangé un seul mot. Je me retrouve à chevaucher le blond. Il s'introduit en moi et me pénètre vigoureusement.

Le blond ralentit la cadence pour permettre à Axel de s'introduire en moi, de son côté. Le sexe du brun s'appuie contre mon anus, tentant de forcer la barrière de muscles.

- Je peux prendre la chaise ? me demande Tristan.

- Pardon ? lui réponds-je, perdue.

- La chaise ? Je peux la prendre ?

Le retour à la réalité est brutal. Tristan est devant moi, dans la grange, vêtu de sa chemise blanche et m'observe avec méfiance.

J'acquiesce rapidement et m'échappe rapidement de la grange.

Tout ceci n'était qu'un putain de fantasme !

3356 mots.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top