Je ne suis même pas divertissante, alors pourquoi restes-tu ? Ne me parle pas d'amour, on sait tous les deux que ce sont des mensonges.

Mon cœur se brise, tu sais. Aussi facilement que du cristal. Et le son mélodieux qu'il fait, lorsque le vent frôle ses parois, n'est que celui d'un chagrin pur. C'est ça, le bruit qu'il fait quand c'est trop dur. 

Il explose en millier de morceaux lumineux, qui réverbèrent chacun l'infini spectre des couleurs de ta personnalité.

Toutes ces larmes que je verse, ne viens pas non plus me dire que c'est de l'égoïsme.

Comment pourrais-je continuer à croire en toi, lorsque tu t'avères être si cruel ?

J'y ai cru tu sais.

Oh oui, j'y ai cru.

Je suis tombée amoureuse du rôle que tu jouais, et un jour les rideaux se sont fermés. La scène est vide, ton masque est tombé. Je me retrouve face à ce fantôme dont je ne sais rien.

Qui prononce tes mots comme étant les siens.

Qui dit m'aimer comme tu le faisais.

Mais qui est-il ?

Ou plutôt, qui es-tu ?

(Une créature que j'ai créée pour réussir à t'aimer?)