Le baiser
PDV LAINK
je sentais ses douces lèvres sur les miennes et nos langues se débattaient entre elles. C'était un pure plaisir. Je l'embrassa encore une fois et on tombe sur un banc. Plus aucune pensée me traversait l'esprit. Toute la foule avait disparue. On était que deux. Moi et Terra. Le vent faisait balayer mes cheveux et je crus que j'allais m'envoler. Je sentais que mes pieds décollaient du parquet avec ceux de Terra. Nous nous envolons pour aller dans un monde meilleur « Laink allons-nous en. Je veux qu'on vive à deux. Seulement à deux. » Murmurait Terra. Moi, tremblant de bonheur , j'accepte. Soudain, une voix me fait reprendre mes esprits :
Le contrôleur : Monsieur ? Arrêter de vous embrassez et prenez votre train. on vous attend tous.
Brusquement, moi et Terra arrêtons de nous embrasser. Toute la foule nous regardez bizarrement. Comme si on était devenus des démons qui étaient chargés de les tuer. Je le redresse brusquement. J'étais mort de honte. Damien était pareil que moi, même aussi rouge. Le contrôleur nous toisait froidement.
Terra : je...je....
Je ne savais que penser. Qu'est ce qui lui ai passé par la tête de m'embrasser en plein public alors que j'allais prendre mon train ? Je pense qu'il a lu dans mes pensées car il me dit :
Terra : euh... je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête... je....
Il était tout rouge. Il se posa sur un banc l'air complètement perdu. Je ne savais que répondre.
Laink : c'est pas grave tu sais... moi aussi.... je....je n'aurais pas dû continuer....
Au loin, j'entendais des murmures. Certains étaient joyeux et d'autre se moquaient. Je vois Terra faire un ultime bond quand il le remarqua à son tour.
Le contrôleur : bon monsieur, donner moi votre billet et monter dans le train.
Il m'arracha le billet des mains et me poussa dans le train. Je me tourne brusquement vers Terra. Je vis toute la tristesse brillait dans ces yeux. Je ne peux pas lui faire ça.... il est parti me retrouver....
Terra : je pars avec lui !
Le conducteur : impossible. Vous devez prendre un billet. On ne décide pas de partir à la dernière minute !
Laink : alors je ne le prend pas. Damien a traversé toute la ville pour aller me retrouver. Je ne peux pas partir maintenant.
Je descend brusquement du train mais le contrôleur me lance un mauvais regard
Le contrôleur : montez dans le train. Ça suffit ces histoires d'amour à deux balles. Vous montez ou je vous obligerez.
Je le regardais, effrayé. Terra me toisa.
Terra : retirer tout de suite ce que vous avez dit. Espèce de connard.
La tension était palpable. La foule restait complètement muette. Les gens de la gare accourent et tente de calmer la situation. Le contrôleur avait du mal à garder son calme, mais il tient bon. Soudain, j'entends plusieurs voix qui nous hurlent des choses que je n'aurais jamais voulu entendre :
- comment osez-vous vous en prendre à un professionnel ? LGBT de merde !
- vous embrassez en lieu publique.... vous avez traumatisé ma petite fille !
- on attend de puis trois plombes ! C'est pas deux zigotos qui vont me faire rater mon train !
Celui qui avait dit ça me poussa brusquement et je tombe à la renverse. Terra me regardait. Il avait l'air très en colère
Terra : LAISSÉ THOMAS TRANQUILLE SI IL VEUT PAS PRENDRE SON TRAIN ALORS IL NE LE PRENDRA PAS
je ne savais pas du tout ce qu'il se passait. C'était complètement fou. Malgré tout, j'entendais des encouragements venant de toute part. Un groupe de jeune regardait la scène avec horreur
- comment osez vous vous attaquez à un homme qui aime un autre homme ? Qu'est-ce que ça peut vous foutre ?
- je suis d'accord avec le mec aux dents avancés, laisser son amour tranquille !
Ils les soutenaient ! Des acclamations se firent entendre. Soudain, j'entendais brusquement un cri et je vois que quelqu'un frappe Terra.
Je me précipite pour tenter de le mordre mais celui ci m'étrangle.
- Petits salopards de LGBT de merde si je rate mon train, ce sera à cause de vous.... il me relâcha brusquement et je tombe par terre. Je me met à suffoquer, je tente de reprendre mon souffle. Terra donne un coup de poing dans la tête du monsieur qui m'avait étranglé. Mais celui ci lui donna une violante claque qui le fit tomber au sol. Des gens accourent de partout. Il y avait des cris, des pleurs, tout. En faite c'était le chaos infernal. Alors que je me relevais, je prend un nouveau coup de poing. Celui qui l'avait fait mal marcha sur la jambe de Terra qui craqua. Il poussa un énorme cri de douleur. Quelques minutes après le vacarme, la police accoure , et met les menottes à celui qui nous avait frappés.
Laink : ça va Terra ?
Il ne me répond pas. Effrayé, je déclare après :
Laink : appeler le Samu, Terra est blessé à la jambe et il s'est évanoui !
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