Le void m'ennui. Je peux en sortir, mais je suis obligé d'y rentrer. Les codes du multivers ne supportant pas un After en dehors de void, si j'essaye d'habiter quelque part, ce quelque part mourra. Il y a une personne qui m'aide à prolonger mes sorties, mais cette personne je la hais. Il est tout ce que j'aurais du être. Tout ce que je devrais avoir. Tout ce que je n'aurais jamais. Il est mon jumeau, du moins je prétend l'être lorsqu'il est là. Je le hais, mais ce n'est pas de sa faute, il est juste là, c'est pour ça que je le hais. Il a tout, famille, amis, enfants et puissance. Moi, je n'ai rien. J'ai essayé de tout lui prendre une fois, j'ai réussi. Je l'avais au creux de ma main. Son arme en morceau, sa famille détruite de l'intérieur, j'avais enfin l'opportunité de prendre sa place. Mais il a réussi à me défaire sans que je n'ai le temps de le comprendre. En moins d'un battement de cil, il avait retrouvé toute sa force, tout son flegme et m'avait broyé à travers les dimension pour que je me retrouves finalement devant le menu du game over. Aujourd'hui encore, je ne comprends pas comment il a fait son coup, je suis sûr d'avoir tué Prismy et que tout ses os étaient broyés. Je ne vois pas du tout comment il a pu s'y prendre, peut-être une faculté sous-jacente de son immortalité ... Ou autre chose. J'ai mené des recherches discrètement, se résumant à tuer les autres delta pour voir si eux aussi ont cette faculté et parmi tout les gris foncée, seuls trois ne sont pas mort au moins une fois de mes mains : La lust, qui a genre un putain de garde du corps ... Brrr je préfère ne pas m'en rappeler; le dust car ... c'est le dust, je vais pas chercher la merde au mec qui arrive à gagner 2 bras de fer sur 5 contre Delta et enfin mon jumeau, Delta.  Tout les autres, je les ais vaincus sans qu'aucun d'eux ne soignent soudainement de leurs blessures. Sans doutes quelque chose d'unique à mon jumeau. Il manquerait plus que cela lui soit unique, il aurait encore quelque chose que je n'ai pas. J'en suis donc réduit à observer, ne sachant pas comment le vaincre, ni comment le tuer. J'ai bien quelques services que des personnes me doivent, mais rien qui me rendrait assez fort pour ça. Le mieux que je puisses faire, c'est regarder. Je peux toujours aller voir mes ... investissements. Je revêtes donc mon manteau, à défaut que Timeketto soit là pour le moment ... Oui je sais elle est dans une phase de dépression gnagnagna. Nan, clairement pas, dans 100 ans elle comprendra sa nature d'armure parfaite et reviendra d'elle-même dans le voïd. 

Bon, j'ouvres donc la chambre des miroirs et m'engouffre dans l'un d'entre eux, celui menant à une timeline bien simplette. Des glitchs un peu partout, des phrases totalement buggés et des pnjs tournant en boucle ... Ouaip, il est définitivement ici. Cela m'étonnerait fort qu'il m'ait sentit arriver, je suis oubliable après tout. J'avance donc dans ce monde buggés jusqu'à la moelle, laissant aucune ombre sur mon passage, aucun reflet dans les vitres, je repère bien vite la présence de l'after. Sa maison, enfin, sa demeure d'emprunt était moins chaotique que les autres, mais j'imagine que c'est dut en grande partie à sa magie. dans un certain sens lui et moi on se ressemble, mais cela n'empêche pas que j'en ai strictement rien à faire de son existence. Il se tenait juste là, un pnj à ses cotés et son oeil en train de glitcher.

- Ce n'est pas à ça que j'imaginais ta définition d'univers parfait. Dis-je simplement, la main droite dans ma poche et prête à renvoyer la moindre attaque.

- Ce n'est pas celui là .. Marmonne-t-il alors que le monde se blanchit.

- Je vois je vois. Tu galères donc comme un con en butant sans but condamnant les soeurs de ces frères à te confondre avec eux, pitoyable.

- Ne me manque pas de respect exhausseur, je ne te dois rien et peux te prendre la vie si cela me tente ! Me menace-t-il.

- Mais oui bien sûr. Dois-je te rappeler que sans moi ta présence hors du void serait grillée depuis longtemps ? Et même, tu ne peux pas te battre.

- Répète pour voir !?

- Tu, ne, peux, pas, te, battres.

En réponse à ma phrase, il éclata se point sur mon visage, mais le coup ricoche et fait éclater son comme une baudruche sans que je n'ais à bouger.

- Je t'avais prevenu, tu ne peux pas te battre.

L'after grogne en régénerant son bras, pourquoi il grogne alors que je l'ai prévenu ? Décidemment les mortels sont des idiots.

- Je vais supprimer cette timeline, pars dans une autre.

- Depuis quand tu te permets de me donner des ordres !

Mon regard se durcit et mon oeil scintille à sa phrase. - Depuis que tu existes grâce à ma clémence.

- Tsk, tu ne perds rien pour attendre fichu exhausseur. Dit-il en se téléportant, qu'importe, ce n'est pas son opinion sur moi qui va me faire de l'ombre ... Loin de là.

- Bien sûr bien sûr, personne n'a idée de ce qu'y m'attends ...