Tenue
Dans ce genre de moment, l'allégorie de la destruction voudrait être célibataire. Pourquoi ? La réponse est tout aussi simple qu'elle est agaçante pour ce dernier, les enfants. Ces créatures du démon qui t'envoûtes de leurs bouilles mignonnes et de ces petits moments de joie qui te font recracher ta boisson préféré et frôler la crise cardiaque pour que le reste du temps ils t'enveniment le moindre petit plaisir.
Et bien aujourd'hui c'est un mélange entre les deux pour le père de famille, bien qu'en soit le jour soit bien banale, mais tellement banale qu'elle en est maladive. Accoudé à la table de la cuisine, une tablette de chocolat entre les dents et une bobine de laine dans les mains, Error essaye avec tant de bien que de mal de tricoter une écharpe grise et rouge, mais il est tellement absorbé par ce qu'il fait qu'il en oublie la taille et la couds trois fois trop grande et continue même de coudre jusqu'à ce que la création lui fasse remarquer.
- Erry tu es conscient que nos enfants ne sont pas des géants ?
- 0u1 p0urquo1 tu d3mandes ?
- Regardes ton écharpe ...
Se préparant déjà à l'habituelle et spontanée colère de son amant lorsqu'il échouait quelque chose, Ink fut interrompu par le plus jeune de ses fils lui tenant le bras avec son écharpe beige et noire articulée et tachée de poudre de granite.
- Oh, déjà réveillé Creiey ?( se prononce comme le crea de creation en anglais )
- P0ur un3 fo1s que j3 su1s pas c3lui qu1 l'a réve1llé.
Error ébouriffe rapidement les cheveux noirs aux pointes grises de Creiey avant de finir l'écharpe et son smoothie par la même occasion et de la tendre ( l'écharpe ) à ce dernier en y insufflant un peu de magie.
- V4 d0nner ç4 à Diss, il d3vr4it p4s êtr3 trop loin.
Pour que l'enfant puisse porter l'écharpe sans qu'elle traîne à terre ou pire selon le destructeur : que Creiey tombe en s'empêtrant dedans, il plia soigneusemnt l'écharpe et la cale entre le menton et les bras du petit créateur qui s'en va après ça à la recherche de son frère.
Il le retrouve à quelques mètres de la maison, suspendu à un arbre la tête en bas. Laissant sa veste retomber à cause de la gravité et son maillot descendre jusqu'à son torse. Sa peaux, bien plus foncé que celle du benjamin, laisse apparaître ci et là des cicatrices dût à ses nombreuses chutes lors de ses non moins nombreuses parties d'escalade sans instrument pour ce sport. Bien qu'il se soit fais réprimander de nombreuses fois pour cette activité que ses parents qualifié " de très dangeureuse et strictement interdite ", mais il n'en tenait jamais rigueur, un peu comme ces remarques désobligeantes sur ses vêtements beaucoup trop féminin alors qu'il ne porte juste que des shorts en jean et des maillots a manche courtes s'arrêtant au nombril. Pour lui c'est normal et ça lui permet de bouger à son aise et lui empêche d'avoir trop chaud. Malgré sa position des plus inconfortable, le jeune Diss a trouvé le sommeil, un sommeil des plus lourds même, que même un sceau d'eau ne peut interrompre se disait Creiey par expérience. Contraint d'utiliser les grands moyens, Creiey sort de sa poche un de ses stylos numériques et régle la palette sur des couleurs froides avant de dessiner à même l'air des petits blocs de glace qu'il rentre dans le masque noir du jeune destructeur. Les glaçons gêlent ses lêvres et il se réveille en sursaut et en se ramassant sur le sol et peste contre son frère.
- Qu'est ce que tu fais à Diss ?
Les jumeaux tournent simultanément la tête en direction de Paperjam, leur ainée, qui semble rentrer du nouvel Underfresh - précédément détruit par le modèle de base de Diss et grand ami de leur père aux os noirs et rouges. Cette dernière rajuste son écharpe avant de se mettre au niveau du trouble-sieste et du casse-cou.
- Diss, je crois que Papa t'as fait un cadeau.
La squelette d'encre pointe l'écharpe soigneusement pliée par Error que tiens l'humain à la veste beige et au multiple stylet numérique. Le jeune destructeur sort ses mains de ses poches et prends en main le cadeau tricoté par son paternel avant de l'enrouler maladroitement autour de son cou. À son contact l'écharpe se décous de quelques centimètre aux extrémités et chaque fils se noue à une aiguille qui se forme et tout ça en quelques clignement de paupières.
- T'es déja plus couvert comme ça.
- Je me couvre comme je veux soeurette ! Et puis si tu veux qu'on parle de tenue dégradante je peux toujours montrer ton armoire de cosplay coquin à papa Ink, je suis sûûûûûr qu'il t'en fera tout pl-
- C'est bon j'ai rien dit !
Maintenant qu'il y pense, Diss a une anecdote amusante sur son accoutrement.
C'était en sphère lust, déjà ça commence bien. Il devait s'y rendre pour aller chercher une peinture verte qu'on ne trouve qu'uniquement là-bas. Il la lui fallait absolument pour l'anniversaire de son peintre de père. Pourquoi lui ? Et bien les quatres enfants du destructeur et du créateur avait tiré à la courte paille la peinture qu'ils devaient cherché et le vert était tombé sur Diss.
Loin d'être mauvais joueur, il avait prit son courage à deux mains et était partit en direction du New Home des lusts. Il louait le ciel d'avoir un masque lui permettant de ne pas respirer un air qui était saturé d'aphrodisiaques et d'odeurs atroces. Il maudissait pourtant le ciel de ne pas être sourd, car à ses yeux se faire siffler dans la rue était parmi les choses les plus humiliantes qu'on pouvait lui faire, mais si il faisait usage de sa magie ici il aurait de grandes difficultés à récupérer cette peinture verte. Enfin devant le magasin, les mains en feu à force de distribuer des gifles a tout ceux qui lui mettaient la main aux fesses et les joues rougeoyantes pour les même raisons, il remarquait la tant convoité peinture et l'achetait. Dans la foulée il se prit un sorbet et du fil pour son père glitché. Avant de partir il devait passer à la frontière des lusts se situant quelque part dans l'antre de Muffet. Évidemment ça ne pouvait pas être dans un endroit paisible et vide, surtout vide, pour ne pas encore se faire reluquer sur le chemin du retour, naaaaan bien sûr que non.
Il retournait donc dans ces rues bondées et malsaines abritant des violeurs plus pervers les uns que les autres. Il se retenait des milliards de fois - et encore le nombre était faible - d'en tuer un ou deux avant de partir et ceux durant tout le trajet jusqu'au centre d'hotland. Hotland qui lui parraissait déjà plus que calme en comparaison à new home, les teintes chaleureuses de l'endroit et les aléas hypnotisants de la lave calmaient un peu sa fureur provoquée par ces mains baladeuses. Escaladant habillement les rochers non sans pas se couper légèrement les poignés, il atteignait les sommets d'hotland et entra dans l'antre de l'araignée. Antre qui était plus un magasin d'esclaves sexuels qu'un véritable nid de toile, mais bon underlust était fait de tel façon que toutes les pensées sont tournées vers le sexe à quelques exception notable près. Se faisant "Dragouiller" par la maitresse de maison, il s'empressait de quitter cette A.U et de n'y revenir le moins souvent possible.
De retour au moment présent, Diss remercie son paternel pour le cadeau sans pour autant lui sauter dans les bras, mais son jumeau, sa soeur et son frère qui vient de se lever les forcent à participer à une calin familliale que Ink rejoins sans hésité au plus grand damne des créateurs.
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