Ecloga sexta: Spams satyriques.
Avertissement: Attention ce texte contient le caractère d'un auteur bon vivant très édulcoré. Lecteurs/lectrices averti(e)s sauriez-vous trouvez l'euphémisme? Quant aux âmes sensibles abstenez-vous! Merci de votre compréhension.
Virgile : Putain pour la dernière fois je veux pas baiser des nymphes près de chez moi !
Ergo : Wesh te plains pas, moi j'ai toujours les pubs « Faunes célibataires cherche partenaires » « Tu veux agrandir ton pénis, la méthode Priape est faite pour toi »
Virgile: Enfoiré de sa race!
Ergo: Quoi?
Il était nullement surpris de cette étrange injure, le poète l'avait accoutumé à cette xénophobie.
Virgile: Viens de recevoir un message chais pas si c'est du spam, c'est flippant zarma!
Message en question:
Ergo: Oh putain! C'est peut-être à cause du sacrifice que j'ai fait wesh. . . (vite changer de sujets) Hé! Pourquoi c'est Hécate la rouge? Elle a ses règles tout le temps?
Virgile: Vas-y bouffon, c'est pas possible elle serait déjà morte.
Ergo: Wesh qu'est ce t'en sais? T'es une gonzesse? En plus elle est pas humaine.
Virgile: Je vais demander à une meuf, tu vas de taper la honte! Et la vie de ma mère tu vas regretter pour Hécate!
Il pianota furieusement sur son intelligent téléphone portatif tactile.
Ergo: Mytho! T'en connais pas, t'es un pédo! Puis c'est pas de ma faute, la vérité si je mens, le sacrifice l'a pas vénère c'est ses règles.
Virgile: Si si tu vas voir, Sappho va venir.
Ergo: La gouine! Putain quand c'est pas les pédés . .
Virgile: Vas-y c'est les grecs, tranquille, tous des débauchés.
En attendant l'arrivée de la poétesse, Virgile conta de bien belle manière la supériorité sur les passions humaines naturelle des romains et à quel point les grecs anciens succombent aisément à la pédérastie et ses abus. Comme par ironie ce ne fut pas elle qui vint.
Catulle : Yo ! Sappho qui m'envoie, je cite « je veux pas être le quota féminin de cette merde littéraire, bâtards à cause de vous j'ai raté mon coup avec une vierge elle a cru que mon portable était un vibromasseur et elle s'est cassée »
Virgile : Oh putain non pas lui !
Ergo : Qu'est ce y a ?
Virgile : C'est la preuve vivante et abusé que ma punch line est fausse.
Ergo : Quoi c'est pas un pédé ?
Virgile : Si, il est même un obsédé de Pan sexuel mais. .il est romain !
Ergo : Ah ouais. .
Catulle : Hé ! Sans moi t'es rien, respect biatch !
Ergo : Azi sérieux ?
Virgile : C'est la merde. . on peut rien contre, bro.
Ergo : Wesh tu déc là ? Même pas un rap vite fait ?
Catulle : Chuis la base de Sade et on me compare à Beau Rein !
Ergo : Wesh qui ?
Virgile : Vas-y même moi je connais pas !
Catulle : Nan mais c'est parce que c'est un récent, le marquis là et le pédé avec Vers en laine.
N'y voyant goutte à cet argument d'autorité ayant pour but de valoriser l'auteur lesbien. Ce dernier décida de reprendre avec des auteurs plus contemporains.
Catulle : Enfin je les baise tous ! Ovide ce lèche cul de l'empereur, moi je le baise César ! J'emmerde aussi Cicéron et les connards de censeurs ! D'ailleurs j'ai un slogan officiel.
Il sort une affiche où est écrit:
"Catulle,
toujours plus loin, toujours plus profond, toujours plus fort,
il t'encule !"
Ergo : Pour un slogan c'est vachement trop long.
Virgile écarquilla grands ses yeux de terreur, il tourna la tête au ralenti vers Ergo en articulant le début d'une phrase beaucoup trop riche pour empêcher le mal d'être commis car Catulle était prompt !
Catulle : Comme ma bit. .
A cet instant critique de calembour aussi médiocre arriva en grande pompe une présence salvatrice divine afin de préserver le peu de dignité ironique du récit.
Hécate : Mortel répondant au blase de Catulle, par tes références phalliques lourdes et aussi à cause de ton dédain envers la chaîne horrifique du sms, je vais te châtier comme il se doit !
Catulle : Lol châtier comme le mot chat. .
Hécate : Non infâme débauché il n'est pas question de ton corps et de SM.
Catulle : Hé merde. .un fantasme de brisé, un ! (raye élégamment d'une liste contenant entre autre « niquer Niké » son fantasme inassouvi)
Hécate : Oui car je sais que tes techniques de poète gigolo ont immunisés ton corps grâce à l'art ancestral du masochisme à la souffrance physique alors c'est sur ton amant que je vais jeter ma malédiction.
Catulle : . . . Memmius avec sa grosse b.. ?
Héacte : Non.
Catulle : Furius la pute ?
Hécate : Non.
Catulle : Ah ! Thallus, ct'enculé qui a volé mon manteau une fois.
Hécate : Non.
Ergo : Wesh, ça va durer des heures ! Accouche !
Catulle : J'ai baisé la moitié de la ville d'où tu veux que je me rappelle de tout le monde? Sans compter les coups d'un soir, les extras. .
Hécate : L'amant auquel tu réservais exclusivité et ne désirait pas voir ravir par Aurelius.
Catulle : Ah oui ! Eh ben ?
Hécate : Sous la néfaste influence de mes pouvoirs il va se faire gang b*** par tous y compris Aurelius.
Dans un rire démoniaque et sous les sanglots théâtraux de celui ayant un nom rimant avec Hercule pour être poli, la déesse sanglante disparut dans une fumée digne des effets spéciaux phénoménaux de films Hammer. Songeant à celui auquel il venait à peine de se rappeler l'existence le poète obscène ayant un talent en adéquation aux nombres d'insultes écrites donna son ultime réplique avant de fuir sa destinée de cocu.
Catulle : Putain ! Je l'ai dans le cul.
Nos compères étant restés durant un moment silencieux, se regardèrent tout deux interloqués et hagards.
Ergo : Wesh c'est ça un deus sex machina ?
Virgile : Apparemment.
Note d'un auteur envahissant: ceci est réellement une version euphémique de Catulle, si d'aventure vous désirez lire ce poète latin sachez qu'il a été très censuré, fuyez donc la traduction d'Héguin le Guerle, de Pezay par exemple. A moins que vous aimiez les périphrases subtiles telles que "je donnerais des preuves de ma virilité" ou "sans te presser, abuser de moi". Pour les plus jeunes, respectez votre entourage ne faites pas d'exposé sur ses poèmes, pensez aux oreilles chastes.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top