✴ XXIV - Une affection sincère... et deux invités inattendus ✴

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            Trois jours. Cela faisait trois jours que Sasha était coupée du reste du monde, lovée sous sa couette. Et elle n'avait absolument aucune envie d'en sortir. Là, elle était en sécurité. Dehors, elle était en danger. Là, elle pouvait ressasser ses souvenirs autant qu'elle le souhaitait. Hors de cette chambre, elle n'aurait plus le droit de s'apitoyer sur son sort. Alors, elle restait enfermée entre ces quatre murs, en sortant simplement pour des besoins primaires. 

Elle prenait un soin tout particulier à éviter Stephen, Cléa, Pamela ou encore Wong. Quoique, pour ce dernier, elle savait qu'elle serait bien moins embêtée. Elle l'avait d'ailleurs déjà croisé dans les couloirs. Lorsque leurs regards s'étaient croisés, elle s'était figée et tendue, prête à faire demi-tour et à retourner dans sa chambre au pas de course. Elle n'en avait pas eu besoin. Wong avait rapidement détourné le regard et s'était éloigné, afin de la laisser tranquille. Elle lui en était grandement reconnaissante. 

Si elle avait croisé Stephen, Pamela ou Cléa, les choses se seraient passées bien différemment... Cléa et Pamela avaient tenté de lui parler à plusieurs reprises à travers la porte de sa chambre, se relayant, mais Sasha les avait à chaque fois ignorées. Elle s'en était voulu, mais elle n'avait aucune envie de discuter de ce qui s'était passé. Ou de discuter tout court, d'ailleurs. Chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, sa gorge se nouait, tant et si bien qu'elle craignait d'éclater en sanglots à tout moment. 

Le poids de sa douleur était écrasant. Sa tristesse lancinait sa poitrine, la déchirant de part en part. Et, plus que ça, les remords et la colère lui nouaient les entrailles. Une colère entièrement dirigée contre elle-même, mais aussi contre Méphisto. Avant de tuer Bonita, elle avait pu voir que ses yeux étaient anormalement noirs. Un noir d'encre. Un noir où ne brillait aucune émotion. Elle avait alors compris que la petite fille qu'elle avait aimée et considérée comme une sœur s'était faite possédée. Bien trop tard, cependant... 

Elle revoyait encore son énergie noire s'abattre sur Bonita comme une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa victime. L'impact avait été d'une violence foudroyante. Aujourd'hui, elle tentait de se consoler en se disant que la petite fille n'avait certainement pas eu le temps de souffrir... Mais c'était insuffisant pour ramener la paix dans son esprit. Elle était une meurtrière. Une assassin. Son cœur était aussi noir que l'énergie qui l'animait depuis tant d'années... 

Chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle revoyait ceux de Bonita, agrandis par la terreur, alors que les griffes de la mort se refermaient brutalement sur elle pour déchirer son petit corps frêle et y laisser une cicatrice indélébile. Chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle revoyait aussi le corps à moitié calciné de celui qu'elle avait aimé, puis haï, avant de l'aimer à nouveau... Celui de Cletus Kasady. Celui de son sauveur. Celui qui avait donné sa vie pour qu'elle, une âme perdue, puisse vivre. 

C'était pour cette raison qu'elle fermait les yeux aussi peu que possible. Elle dormait peu, et lorsqu'elle y parvenait, un cauchemar la réveillait en sursaut. D'énormes cernes s'étiraient sous ses yeux. Son corps était tout engourdi, à cause du manque d'exercice. Son teint était livide. Elle était éteinte. Tout comme la pierre d'onyx, qui brillait autrefois de mille feux au centre de son diadème. L'artefact ressentait sa peine et sa douleur. Ou alors, peut-être était-il tout simplement vidé de son énergie, après avoir tenté de lutter farouchement contre les pouvoirs mortels de son hôte... Quoi qu'il en soit, Sasha doutait qu'il ne se remette un jour à briller.

Dans un effort qui lui sembla surhumain, Sasha se redressa dans son lit pour attraper le verre d'eau qu'elle avait posé sur sa table de chevet quelques heures plus tôt, lorsqu'elle était descendue se chercher à manger à la cuisine. Elle ne sortait quasiment que le soir, pour être sûre de ne croiser personne. Et elle veillait à rester le plus loin possible de la bibliothèque, le lieu préféré de Stephen. Stephen. Elle devait l'avoir terriblement déçu... Non, c'était une certitude : elle l'avait terriblement déçu. C'était en partie pour cela qu'elle l'évitait plus que quiconque dans le Saint des Saints. Elle ne voulait pas voir cette lueur de déception briller dans son regard. Cela l'aurait blessée encore plus vivement qu'une lame de couteau plantée en pleine poitrine... 

Au fil du temps, elle avait développé un certain attachement à l'égard du sorcier, qui lui avait fait ouvrir les yeux sur Mordo et sur ses « camarades ». Elle l'admirait, aussi sûrement qu'elle l'aimait. Comme un enfant à l'égard de son parent. Elle ne pouvait peut-être pas affirmer de vive voix que Stephen était comme un père pour elle, car une certaine retenue l'empêchait de le faire, mais son ressenti n'en était pas moindre. 

Elle porta lentement son verre d'eau à ses lèvres et bu tout aussi lentement, gorgée après gorgée. L'eau coulait difficilement dans sa trachée, et elle pouvait sentir chaque centimètre de sa progression à l'intérieur de son corps. Si boire était difficile, manger l'était encore plus... Elle avait tout le mal du monde à avaler quoi que ce soit tant son estomac était noué. Elle avait l'impression que chaque bouchée risquait de ressortir aussi facilement qu'elle était entrée. 

Elle reposa son verre vide sur sa table de chevet et soupira. Elle devait se lever et marcher un peu, quitte à faire des allées retours dans sa chambre. Le soleil était couché depuis quelques heures à peine. Elle attendrait une heure de plus, puis irait se dégourdir les jambes dans les couloirs du Saint des Saints, une fois certaine que tout le monde dormirait à poings fermés. Elle se leva alors péniblement et s'approcha de sa fenêtre pour observer l'extérieur. Sa chambre donnait directement sur la rue de Greenwich Village, au cœur du quartier de Manhattan. Ainsi, elle pouvait observer jour et nuit les new-yorkais qui passaient par là. Souvent, elle apercevait des touristes venus des quatre coins du globe, qui prenaient en photo le merveilleux monument dans lequel elle logeait. Provisoirement, sans doute. Vu son comportement actuel et ce qu'elle avait fait, elle doutait de pouvoir rester encore longtemps ici... 

Elle se détourna finalement de la rue éclairée par les lampadaires et se dirigea d'un pas mécanique vers la salle de bains attenant à sa chambre. C'est alors qu'elle croisa son reflet dans le miroir. Les yeux rougies et bouffis par les pleurs, le teint cadavérique, elle faisait peine à voir. Elle faisait pitié. Elle se détourna rapidement de cette image glaçante pour retourner dans sa chambre. Elle s'assit sur le bord de son lit, et attendit. 

Une heure passa. Elle se releva et s'approcha de la porte. Elle tendit l'oreille. N'entendant rien de suspect de l'autre côté de la porte, elle posa sa main sur la poignée et, lentement, la fit pivoter. Elle ouvrit tout doucement la porte et passa sa tête dans l'ouverture. Elle regarda à droite, puis à gauche. La voie était libre. Sur la pointe de ses pieds nus, elle glissa dans le couloir telle une ombre, veillant à se faire la plus discrète possible. Elle descendit discrètement les escaliers et regagna la cuisine à pas feutrés. Tout était absolument silencieux. La pièce dans laquelle elle venait de pénétrer était plongée dans le noir. 

Elle s'avança jusqu'au frigo. Et sursauta violemment lorsque la lumière s'alluma. Comme une biche prise dans la lumière des phares d'une voiture, elle se retourna d'un bond, l'air hagard. Puis recula de deux pas en voyant Stephen, nonchalamment assis sur l'une des chaises de la cuisine, ses mains croisées devant lui, sur la petite table qui n'avait que très rarement servi pour manger. Ses yeux bleus la transpercèrent. Merde. 

- Un petit creux ? demanda-t-il, l'air de rien. 

Sasha grogna et le foudroya du regard. Elle avait tout fait pour éviter ce moment, et voilà qu'il venait de la surprendre en changeant de pièce. La bibliothèque n'était plus assez intéressante pour lui ? Elle en doutait fortement. Si le maître des arts mystiques se trouvait là, c'était sans nul doute parce qu'il souhaitait lui parler. Un souhait qui n'était pas du tout partagé. 

Sasha pivota sur ses talons et se jeta sur la porte, dans l'espoir de sortir d'ici pour échapper à cette discussion qui ne mènerait à rien. Sa main était à quelques centimètres à peine de la poignée lorsque la cape de lévitation s'enroula autour. Sasha la fusilla du regard, sachant parfaitement que l'artefact était doué de raison et comprenait chaque parole et chaque geste. Puis elle posa sa main sur la poignée, par-dessus la cape. Et tira. Tira encore. Jusqu'à secouer vainement la poignée, dans l'espoir infime que cette maudite porte s'ouvre. En vain. La cape était fermement accrochée à la poignée et bloquait le verrou, l'empêchant d'ouvrir la porte. 

Dans un juron, Sasha cessa de s'échiner sur cette maudite poignée. Elle n'arriverait à rien avec la cape enroulée autour. Et elle n'était pas assez cruelle pour la déchirer afin de s'en débarrasser. Ses épaules se voûtèrent tandis qu'elle s'avouait vaincue. Ses yeux se brouillèrent de larmes de colère et de défaite. Elle garda sa main posée sur la poignée, tournant le dos à Stephen, dont elle sentait le poids de son regard brûler sur sa nuque. Et elle détestait ça. 

- Plus efficace qu'une clef, tu ne trouves pas ?

- Laisse-moi sortir, dit-elle entre ses dents serrées.

- Pourquoi ? Pour que tu t'enfermes de nouveau dans ta chambre et que tu te morfondes sur ton sort ?

- Oui, exactement.

- Ce n'est pas la solution. Tu ne pourras pas fuir éternellement.

- Je ne fuis pas ! s'écria-t-elle en se retournant rapidement pour lui faire face.

- Tu es sûre ?

Elle ne trouva rien à répondre. Il avait raison. Elle le savait. Toutefois, elle se retint de le lui dire. Elle n'avait aucune envie de s'avouer vaincue. Le regard scrutateur de Stephen était rivé droit sur elle. Il ne cillait pas. Ne détournait pas le regard. Contrairement à elle, qui finit par baisser la tête pour ne pas avoir à affronter son regard un instant de plus. Pathétique de sa part. Mais elle ne se sentait pas le courage de soutenir son regard observateur. 

- Je me souviens du premier patient que je n'ai pas réussi à sauver, commença Stephen d'un air évasif, lui faisant lentement relever la tête. C'était une opération complexe. Minutieuse. Le moindre faux pas aurait été fatal. Je débutais en tant que chirurgien, après avoir été interne pendant des années. Je stressais. Mais l'opération a été un succès.

Elle voulut l'interrompre, lui dire que tout cela n'avait rien à voir avec ce qu'elle venait de vivre, mais un regard sévère de la part du maître des arts mystiques la dissuada de le faire. Elle se tut alors et se contenta de l'écouter, alors que le regard de l'ancien chirurgien se perdait dans le vide. 

- Nous l'avons reconduit dans sa chambre. Pendant 24h, tout allait bien : ses constantes étaient stables, sa respiration était régulière... Aucune hémorragie interne à déplorer, comme nous le craignions. Au bout de deux jours, on m'a appelé en pleine nuit : le cœur de mon patient ralentissait dangereusement, il était pâle et en sueur... Tous les signes d'une potentielle hémorragie interne étaient réunis.

Désormais, la curiosité captivait Sasha, l'empêchant d'interrompre son mentor. Elle l'écoutait attentivement. Voyant que sa farouche résolution à battre en retraite l'avait quittée, la cape de Strange se décrocha de la poignée de la porte et se mit à léviter juste derrière elle. Certainement dans le but de la retenir si jamais elle tentait de s'échapper à nouveau. 

- J'ai filé jusqu'à l'hôpital. Quand je suis arrivé, mon patient était déjà entre la vie et la mort. Une interne est venue me voir et m'a annoncé qu'il ne voulait pas être opéré une nouvelle fois. J'ai été au chevet de mon patient, j'ai tenté de lui faire changer d'avis, mais il n'a pas voulu en démordre. Il m'a dit cette phrase que je n'oublierai jamais : « certaines choses ne valent pas la peine de se battre, M. Strange ». Il ne voulait pas que je le sauve. Et il voulait encore moins que je culpabilise.

Le regard de Stephen se posa de nouveau sur elle. Sasha retenait son souffle. Ses yeux la piquaient. Elle ne savait pas pourquoi, mais l'histoire de l'ancien chirurgien lui rappelait vaguement quelque chose et la faisait se sentir concernée. 

- Cletus ne voudrait pas que tu culpabilise. Tu n'y es pour rien dans sa mort. Tu n'aurais pas pu l'empêcher. C'était son choix de te sauver.

- Peut-être. Mais j'aurais pu empêcher la mort de Bonita.

- Peut-être. Qui sait ? Mais qu'est-ce que cela aurait changé ? Peut-être que sans ton intervention, nous serions tous morts, à l'heure qu'il est.

- Peut-être. Qui sait ? demanda-t-elle, reprenant les mots du sorcier.

Stephen soupira. Elle le vit se lever et s'approcher d'elle. D'instinct, elle eut un mouvement de recul. Stephen l'arrêta d'une main sur son épaule, qu'il pressa fermement en plongeant son regard dans le sien. 

- Tu n'es pas dangereuse, Sasha. Si tu l'étais, cette planète aurait pu être anéantie depuis bien longtemps. C'est d'ailleurs pour cette raison que je te surveillais, au départ.

Cet aveu coupa la respiration de la jeune femme. Il la surveillait... Pourquoi, au juste ? Pour pouvoir la neutraliser si elle s'avérait trop dangereuse ? Elle ne savait plus que penser. Stephen était son ami, désormais. Malgré tout, cette révélation tardive lui laissait un goût amer sur la langue. 

- Ce n'est plus le cas, compléta-t-il en voyant l'incertitude et la peine briller dans son regard. Tu es l'une des nôtres, désormais.

Les larmes brillant dans les yeux de Sasha n'avaient plus rien à voir avec de la colère, de la tristesse, ou encore de la culpabilité. C'étaient des larmes de reconnaissance. Elle ne savait pas quoi dire. Ses yeux parlaient pour elle. Stephen lui adressa un petit sourire rassurant. Elle l'avait rarement vu sourire. Ce geste était donc des plus sincères. 

Lorsque le maître des arts mystiques pressa une nouvelle fois son épaule, comme s'il voulait la sortir de sa torpeur, elle se jeta dans ses bras. Sa pudeur vis-à-vis du Sorcier Suprême venait de disparaître en quelques secondes à peine. Elle s'en fichait. Elle avait besoin de cette étreinte, tout comme elle avait besoin du soutien indéfectible de cet homme qui l'avait prise sous son aile. Sasha n'était pas la seule à s'être attachée. Après une petite hésitation due à son manque d'expérience en la matière, le sorcier lui rendit son étreinte, plaçant sa main autrefois sur son épaule dans son dos. 

Ils restèrent ainsi une bonne minute, dans les bras l'un de l'autre. Ceux de Stephen rassuraient et apaisaient Sasha. Ceux de la rouquine apportaient une bouffée d'affection à Stephen. Lentement, la jeune fille se détacha et sécha ses larmes d'un revers de la main. La cape vola aussitôt à ses côtés et vint l'aider à essuyer ses larmes. Ce geste arracha un sourire à Darkstar. Le premier depuis trois jours. 

- Merci, souffla-t-elle, tant à l'attention de la cape qu'à celle de Stephen.

Le sorcier hocha simplement la tête, tandis que la cape l'imitait en s'inclinant dans les airs. 

- Viens. Nous avons de la visite.

Sasha haussa les sourcils, intriguée. Cependant, comme à son habitude, Stephen resta mystérieux et ne lui en dit pas plus. La cape de lévitation revint élégamment se poser sur ses épaules tandis qu'il se dirigeait vers la porte. Sasha lui emboîta le pas sans discuter. Il la conduisit jusqu'au salon, qui était désormais allumé. Sans doute l'avait-il été après qu'elle ait été séquestrée dans la cuisine par Stephen...

Elle eut tout juste le temps de voir un éclair blond, avant que Pamela ne manque de la faire tomber en la prenant dans ses bras. Surprise, Sasha ne répondit pas de suite, puis se mit à rire. Sa meilleure amie la serrait à l'en étouffer. Les cheveux blonds de l'asgardienne se collaient à son visage encore humide de ses larmes. 

- J'ai bien cru que tu avais moisi dans cette chambre... Espèce de greluche !

- Moi aussi je suis contente de te revoir, sourit la rousse en fermant les yeux.

- J'espère bien, parce que j'ai failli mal finir... Ils ont bien failli me faire la peau.

Les sourcils de Sasha se froncèrent. Ils ? De qui diable sa meilleure amie parlait-elle ? Afin de lui permettre de comprendre par elle-même, Pamela se détacha et s'écarta. D'abord, Sasha remarqua Cléa, debout à quelques pas sur sa droite. La sorcière suprême de la dimension noire lui adressa un sourire chaleureux qui lui réchauffa le cœur. Elle repéra également Wong, debout un peu plus loin. Puis son regard se posa sur les deux autres personnes présentes dans la pièce, qu'elle n'avait pas remarquées jusque là, trop accaparée par ses « retrouvailles » avec Pamela.

Debout devant le canapé en cuir du salon, les deux Avengers se tenaient bien droits dans leurs armures respectives. Sasha n'eut aucun mal à les reconnaître. Le grand blond au regard envoûtant et à la carrure imposante n'était autre que Thor, le dieu du tonnerre. Dans sa main droite reposait Mjölnir, son marteau mystique. Lorsque son regard croisa celui de la jeune fille, il inclina respectueusement la tête. Sasha lui rendit maladroitement son salut, quelque peu intimidée par le prince d'Asgard, ce royaume mythique dont elle avait vaguement entendu parler. 

Puis son regard se posa sur leur deuxième invitée, debout à la gauche de Thor. Ses cheveux aussi noirs que sa pierre d'onyx retombaient en cascade dans son dos. Son regard farouche et intimidant scrutait Sasha. Un diadème où reposait un saphir en son centre entourait son front. La beauté de la guerrière était sans égale. Son épée reposait contre son flanc, glissée dans son fourreau, lui-même attaché à sa taille. Et, bien évidemment, sa panthère nébuleuse se tenait fièrement à ses côtés, la tête légèrement penchée sur le côté tandis qu'elle dévisageait Darkstar. 

- Thor Odinson, se présenta le dieu du tonnerre, comme si cela était nécessaire pour le reconnaître. Et...

- Némésis Dellingdottír, le coupa Sasha en observant avec fascination les deux dieux. La déesse du temps. Et... Nébuleuse ? demanda-t-elle avec incertitude en se tournant vers la panthère.

- C'est exact, acquiesça Némésis.

- Qu'est-ce que..., commença Sasha en se tournant vers Stephen, dans l'incompréhension la plus totale.

- Nous t'expliquerons tout plus tard, au lever du jour. Pour l'instant, tout le monde devrait profiter d'une bonne nuit de sommeil. Une dure journée nous attend demain.

Sasha ne protesta pas. Quoi que Stephen ait prévu, elle ne doutait pas que son programme serait chargé et épuisant. Alors, après avoir jeté un dernier regard aux deux asgardiens qui se trouvaient dans le salon du Saint des Saints, elle se détourna et suivit sa meilleure amie jusqu'à l'étage, où elles regagnèrent leurs chambres sans broncher. Elles devraient être au meilleur de leur forme si elles souhaitaient surprendre leurs invités...







ENFIIIIN ON Y EST !! 😍😍 TOUT COMMENCE À SE RECOUPER YEAAAAH !! (Enfin juste sur cette histoire, car c'est loin d'être le cas sur Himmelska et Totem 😅)

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? J'avais trop hâte de vous le poster 😍 déjà, parce que Sasha et Stephen sont trop mignons. Je les aime 🥺 et ensuite, je pense que les lecteurs d'Himmelska pourront s'en douter... PARCE QUE THOR ET NÉMÉSIS SONT LÀÀÀ ! 😍 première rencontre entre les deux asgardiens et Sasha. Avez-vous été surpris ? ^^ je l'espère en tout cas ahah !

Pour ceux qui ne lisent pas Himmelska : Némésis est une amie asgardienne de Thor et une Avenger. Elle a le pouvoir de maîtriser le temps (le mettre sur pause, le remonter, l'avancer, se téléporter...).

Bref, je pense que vous pouvez vous en douter : ça va barder dans les prochains chapitres 😁

(Petite dédicace à AliceKinghall pour le super GIF et tous ceux à venir, sans oublier Fotine et Phangirl-sama pour vos réponses à ma question et votre soutien ^^❤️)

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