Vous savez ce truc qui dit que les gars qui ont un look bad boy attirent plus les filles, une coupure sur le visage ne fait pas partie des trucs qui attirent des bad boy. Je me suis réveillé dans les éclats de vitre. Je ne suis pas allé à l'hôpital parce que mes blessures étaient déjà fermer et on m'a dit que ça ne servait à rien à ce moment-là. Je me dirige comme un fantôme dans les couloirs. Je continue à penser à ce qu'Audrey-Anne m'a dit. Est-ce que je veux vraiment que Fay meurt? Je ne veux pas, du moins je crois, mais je ne suis pas capable d'écrire une fin sans qu'elle meurt dans d'atroce souffrance. Les gens font trop de fin heureuse pour surprendre les gens, il ne faut pas une fin heureuse. Voir son faux sourire disparaitre pour montrer la vérité sur sa tristesse, détruire tous les espoirs des gens d'une personne éternellement joueuse en montrant qu'elle peut être triste et que ma douleur est normal ceci est la fin que je veux, une fin triste.

Je vois les têtes se tournés vers moi. Je reste dans ce moment au milieu de ses regards, des gens sans visage remplis de jugement affichant un sourire et quelques yeux apeurer. Je reste là sans leur donner leur expression de peur qu'ils recherchent. J'attends tranquillement pour mon cours quand une petite main me touche l'épaule. Je me retourne pour voir les yeux inquiets de Fay. Elle me demande en pointant la cicatrice sur mon vissage:

-Est-ce que ça va?

Je mets ma main sur la cicatrice en répondant :

-C'est rien, j'ai juste eu un accident hier.

Elle prend une grande respiration, on dirait qu'elle veut vérifier un truc, avant de me prendre par la main et de me trainer au toilettes. Je rentre dans la petite pièce avec une toilette, un lavabo et un miroir. Je n'aime pas cette pièce, elle est fraichement repeinte et l'odeur me donne le tournis. Je vois Fay sortir une genre de trousse bleu. Elle me prend le bras et elle me met une genre de poudre et deux crèmes. Elle chuchote :

-Ça devrait aller.

Elle s'approche de mon visage avec un pinceau. Je me recule et je lui demande :

-Qu'est-ce que tu fais?

Elle pose son pinceau et elle touche ma joue. Sa main est froide et je peux voir un truc à changer dans son regard, elle semble triste ou contrarier. Elle répond :

-Je veux camoufler ta cicatrice.

Je recule, elle met sa main sur son bras gauche. Elle reste à fixer un moment. Elle fini par me rassurer :

-Je le fait souvent ne t'en fait pas.

Je recule un peu en hésitant, je lui demande :

-Tu ne pourrais pas juste utiliser la magie à la place.

-Je ne suis pas capable de bien l'utiliser, je ne veux pas utiliser ma magie pour tout et rien.

Elle se rapproche de moi et elle prend son pinceau. Elle hésite un moment avant de donner le premier coup pour corriger ma connerie. Au moment où elle va appliquer la deuxième crème je lui pose la question que j'aurais dû lui poser déjà il y a longtemps :

-Est-ce que tu veux vivre?

Elle échappe le pinceau et reste stoïque pendant un moment. Elle commence à pleurer en m'avouant :

-Je ne sais pas, je ne sais même pas comment vraiment choisir, mais la seule chose que je sais est que j'ai peur de mourir, je ne veux pas mourir, pas comme ça. Je veux que ma vie aille un impact.

Je ne sais pas quoi faire, je la prends dans mes bras. Je vois son vrai visage, elle a peur, elle se sent seule. À ce moment, je me sens vraiment égoïste de souhaiter sa mort. Je chuchote :

-Tu peux vivre si tu veux.

Elle arrête de pleurer d'un coup et dans une voix craquée elle me répond :

-Quoi?

J'essaye de lui expliquer autrement :

-Tu ne devrais pas mourir parce quelqu'un a dit que tu devais, tu n'as qu'à changer ton future.

Elle se met à trembler, je ne sais pas quoi faire quand je vois des larmes couler. Elle s'essuie les yeux avec sa manche laissant paraitre pour quelques secondes ses blessures sur ses bras. Je reste un moment figé voyant une ombre sanglante derrière Fay. Je cligne des yeux quelques fois pour la faire disparaitre. Je me demande si mes pouvoirs me jouent encore un tour. Je lui demande :

-Qu'est-ce que tu voudrais en ce moment Fay?

Elle reprend son pinceau, elle a le regard vide à fixer les alentours. La jeune fille est perdue dans la forêt et elle est à la porter du grand méchant loup... Je dois sauver le petit chaperon rouge de se faire manger. J'attends tranquillement sa réponse. Elle finit de me peindre le visage avant de me répondre:

-Être aimer.

Je suis stupide, c'est à ce moment-là que je crois que j'ai perdu la tête. Je n'ai pas compris ce qu'elle m'a dit et j'ai mal interprété. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais je me suis approché d'elle et je l'ai embrassé. Je lui ai dit :

-Tu vas vivre, nous allons vivre et si tu veux je sais qui peut nous aider.

Elle me fait un signe de oui, mais elle a le regard vide fixant le sol sans aucune rougeur. Je me suis senti comme s'il y a un blizzard entre nous deux.