Allo les gens,  je voulais juste dire que le chapitre a été dure à écrire (je n'ai même pas été capable de le corrigé). Pour ceux qu'ils ne le savent pas mon personnage préféré est Nelly et le fait de ne pas la mettre dans le chapitre et savoir que je ne peux pas la mettre dans plusieurs chapitres fait que c'est dure à écrire.  Je suis toujours intéresser à savoir les théories, même c'est un truc qui m'intéresse alors n'hésiter pas à commenter. Merci de suivre la lecture de La dernière Unique.
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Je l'entends. Cette voix dans ma tête.

Qui arrive?

Je n'ai aucune idée de ce dont elle parle. Fay, elle est partie. Non, elle est toujours proche. Je ne peux pas m'empêcher de penser à elle. C'est peut-être ça qu'elle veut, la voix. Elle est à moi. Je l'ai. C'est ma marionnette. Elle est dans ma cage. Telle une métaphore d'oiseau en cage dans un poème, c'est ça: mon héroïne, ma muse, mon inspiration. J'ai peur. Je ne sais plus où elle est en fait. Je suis aveuglé par mon emprise en laissant sa cage ouverte quand je sais qu'elle va me fuir.

Est-ce qu'elle me cherche elle aussi? Je me fais des illusions. Elle est trop bien pour moi.

C'est encore le même nom qui sort de la bouche de cet homme. L'enseignant, je crois.

Nelly me déteste. Elle veut sauver Fay. Je ne comprends pas son changement de caractère si soudain. Elle a peur peut-être. Elle a peur de quoi ou de qui? Je tourne en rond. J'aurais dû l'aider ou pas. Je n'en sais rien. Mon esprit est dans un brouillard épais qui ne se dissipe qu'à la lumière claire du regard de Fay.

Est-ce qu'il y a un truc qui est sûr?

Je sens bizarre. J'aurais dû prendre une douche. J'ai peur que ça recommence. Mon père, il crié comme l'homme. Je ne fais jamais rien de mal, je suis responsable. Je suis coupable. J'ai un poids énorme sur les épaules.

J'écoute l'homme, il me fixe en répétant le nom. C'est le même depuis un bon moment.

Est-ce que c'est mon nom?

Il me regarde dans les yeux, ça doit être mon nom. Je suis totalement perdu dans son regard. L'odeur est désagréable et j'ai mal à la tête.

Est-ce qu'il sait où est Fay?

Où suis-je au fait?

Un cahier!

Merde, je suis en cours. Je prends une grande respiration comme si je viens de sortir de l'eau. Le professeur m'engueule pour ne pas l'écouter. Je regarde. Elle n'est pas là. Je fais mes excuses les plus sincères dans un état de mensonge. Je regarde les gens qui dorment pendant que les cris les réveillent un à un. Je ne fais que penser bercer d'illusion.

Elle est où?

Est-ce qu'elle existe? Est-ce mon imagination bercée par la boisson qui rend le truc si réel?

J'essaye de suivre le cours. En regardant les bureaux, presque tout le monde prend des notes, des vrais petits robots qui écoutent une marionnette. On est tous comme ça des robots dans le monde d'adulte qui oblige à suivre les ordres. Je ne veux pas prendre de notes, mais je le fais pareil. Je regarde ce grand silence et je vois les mêmes actions en chaine de tout le monde. Tout le monde sauf une fille, elle a rangé ses trucs en prétextant un mal de tête. J'ai trouvé ça étrange que la narcissique ne reste pas pour montrer son « talent » plus longtemps.

C'est comme ça que Kelly a mis sur mon bureau une note. Je l'ai regardé du coin de l'œil, c'est écrit : « baisse-toi ». À ce moment, j'entends un bruit d'oiseau me brisant les tympans. La fenêtre à l'autre côté de la pièce vole en plusieurs morceau laissant paraitre une tête de plumes blanches légèrement rosé part le sang qui coule dessus avec un bec en crochet telle un aigle. Je me suis baissé en voyant les éclats verres passer. La classe se vide à un bruit d'alarme d'incendie, mais moi, je suis paralysé. J'ai peur, j'ai cette voix qui me paralyse.

Quand la classe est vide, je regarde cette créature dans les yeux. Ce sont des yeux jaunes qu'on ne voit qu'une folie meurtrière. Je vois que c'est une sorte d'aigle, je sens cette douleur s'il décide de me manger. Je me prépare mentalement à subir Les sept jours du talion en quelques secondes comme douleur.

Je veux que tu vives mon corps préféré

Je sens cette voix comme une personne qui me touche l'épaule. La voix est réconfortante et douce. Elle me chuchote que je pourrais faire un truc pour le détruire :

« Utilise son pouvoir, elle est morte de tout façon »

Je veux me sauver, je veux débarrasser le monde de cette créature qui pourrait tous nous détruire. Je sens cette puissance prendre le dessus de moi. Ce truc qui me dit vas-y, je ne sais pas si je dois le laisser prendre le dessus.

Fay, c'est son rôle de nous sauver de cette créature.

Le son de la vitre brisé devient de plus en plus fort quand ceux-ci frôle le plancher pour aller dans les airs. Je ne peux plus attendre. J'ai peur, je suis en colère, je veux oublier tout ce qui me tracasse. Je veux que quelqu'un aille mal.

Audrey-Anne je veux que quelqu'un souffre comme tu as souffert cette nuit-là.

Je me rappelle du sang, du sang sur le verre. L'animal ne bouge plus. Tout est flou, je crois que ça recommence. Qu'est-ce qui s'est passé? La télékinésie c'est le pouvoir d'Audrey-Anne. Je ne contrôlais plus mon corps. Je tremble en regardant le cadavre et je ne peux pas m'empêcher de mélanger du vert au rouge de la salle. Je reste là à regarder le sang couler de cette créature dessinent un art abstrait de délivrance sur le plancher.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire à un moment. Je sais que je suis capable de plus maintenant. Je savais que je ne suis pas fou, c'est eux qui ne me comprenaient pas.

Je prends le sang sur mes doigt en riant un bon coup comme un enfant qui joue avec de la gouache. J'écris une dizaine de fois : « tu étais où ? ». Mon corps est couvert du sang de cette bête. Ma sculpture est parfaite dessinant la torture des gens comme se faire poignarder par les morceaux de verres. Je dois faire peur, mais je pleure. Je me suis retourné vers la porte en voyant ma scène de crime. Les bureaux détruit, la fenêtre brisé, l'éclat couvert de sang, le cadavre et les messages ne sont que là pour moi, car une personne normal ne verra rien qu'une classe vide avec une fenêtre brisé. Tout le monde va voir ça, sauf eux. Quand le moment est venu de nous aider ils ont fui, je comprends ce que tu veux dire la voix. Je me suis retourné pour quitter le bâtiment en voyant ses yeux noirs qui ont été témoins de l'action.

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-Je crois que tu ne devrais pas entré dans la salle.

Fay est rentré sans écouter l'avertissement.

-Je n'arrive pas à y croire.

Elle se retourne pour partir, mais la main de la petite Fay la retient.

-Tu pourrais utiliser ton pouvoir pour refermer son pouvoir, comme on a fait dans le passé.

-Tu as vu ce que ça a donné la première fois, non, je ne ferais jamais revivre ça à ma sœur.

La fille est partie sans regarder derrière.